Un nouvel articles sur la thématique art(s) et hacktivisme dans le n°74 de la revue L’Art Même (directrice d’édition Christine Jamart).
Extrait :
En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow1, groupe américain de célèbres hackers et média de masse “Do it yourself”, proposa le mot valise hacktivism pour décrire le bidouillage informatique à des fins politiques. Presqu’immédiatement, le néologisme, issu des termes anglais hacking et activism se répandit comme une traînée de poudre. Si, par anglicisme, le sens du mot activisme sert généralement à désigner le militantisme (pris au sens large), les termes hacking, hacker, ou hack sont, quant à eux, moins évidents à cerner.
Dans L’éthique des hackers, considérée comme la “bible” des hackers, Steven Lévy retrace l’histoire du mouvement depuis ses débuts. Le livre débute par la description d’une communauté d’ingénieurs au célèbre MIT – Massachusetts Institute of Technology dans les années 1950. Le hack y est décrit comme un projet alors entrepris au nom d’un plaisir personnel, sans aspiration collective et qui se distingue par sa nouveauté, son style et sa virtuosité technique….