Posté le 20 October 2018 dans 2018, agenda, artist, installation, multimedia, netart, news, plastic works par Jacques Urbanska.
Produite par Transcultures en 2012 pour le Festival Transnumériques, et présente ici en hommage à Vincent Paesman, décédé en 2018, l’installation interactive se présente sous la forme d’un mandala vidéo les les flux de la veille d’information sur le Tibet et sur Fukushima daïchi de l’artiste Jacques Urbanska, nous laissant voir une actualité dense sous forme de prière continue.
Vincent Paesmans était artiste numérique, plasticien, ingénieur et programmeur belge. Les 2 artistes ont collaboré sur plusieurs œuvres connectées au cours des années 2012-2013.
Digital Contemplation – Des arts numériques à l’Abbaye
Du 1er au 11 novembre, l’Abbaye de Villers et Numeric’Arts présentent la première exposition d’art numérique « Digital Contemplation » au cœur du site. Lier arts numériques et patrimoine, comme autant de résonances entre le passé et l’époque contemporaine. Tel est le propos fondamental de l’exposition, qui les réinterprète au travers du spectre numérique, point cardinal de nos nouveaux modes d’expression.
De Victor Hugo à nos jours, l’Abbaye a largement nourri l’imaginaire artistique. Médium privilégié de nos contemporains, la sphère numérique a quant à elle su créer des œuvres métisses, alliant sensibilité, humilité et grandeur. Puisant dans un florilège d’artistes représentatifs de l’art numérique en Belgique, l’idée de les présenter en plein air s’est imposée à Numeric’Arts, asbl qui œuvre à la promotion d’artistes numériques belges reconnus et émergents.
Ainsi, au creux de l’automne, Stéphanie Laforce avec la collaboration de Raymond Delepierre, Kika Nicolela, Cédric Dermience, Thomas Israël, Raphaël Vens, Vincent Paesmans à titre posthume et de jeunes talents (issus de l’école des arts visuels de Mons Arts2) Emergences numériques et sonores proposés par Transcultures (Centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores), invitent le public – autant des adultes que des enfants – à poser un autre regard sur ce domaine historique et ses pierres.
Posté le 19 October 2018 dans 2018, activism, agenda, news, pedagogy, talks par Jacques Urbanska.
A l’occasion de ses vingt ans, la Maison du Livre interroge le futur ! Quel futur voulons-nous et aurons-nous le choix ?
Le point de départ est de constater un mouvement simultané, voire convergeant, d’hybridation entre l’homme et la machine : l’humain tendrait à se machiniser, tandis que la machine s’humaniserait. Intelligence artificielle, robotique et algorithmes d’un côté ; prothèses, implants, interventions sur le génome et numérisation des organes de l’autre. En viendrons-nous à abolir la distinction entre vivant et non-vivant ? L’être humain est-il entièrement numérisable ? La tâche sera de faire la part du réel, de la fiction, de la mythologie et de l’enfumage.
Dans ce cadre j’animerais une table ronde autour des croisements arts/science
On the occasion of its twenty year anniversary, the Maison du Livre (House of the Book) questions the future! What future do we want and will we have the choice?
The starting point will be to note a simultaneous movement, even converging, of hybridization between the man and the machine: the human would tend to be machinized, while the machine would be humanized. Artificial intelligence, robotics and algorithms on one side; prostheses, implants, genome interventions and digitization of the organs of the other. Will we come to abolish the distinction between living and non-living? Is the human being fully digitizable? The task will be to share the real, fiction, mythology and smoke.
In this context, I will lead a round table discussion about arts/science intersections.
Posté le 15 October 2018 dans 2018, activism, agenda, news, pedagogy, talks, transcultures par Jacques Urbanska.
En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow, groupe américain de célèbres hackers et média de masse « Do it yourself » , proposa le mot valise « hacktivism » pour décrire le bidouillage informatique à des fins politique. Presque immédiatement, le néologisme, issus des termes anglais « hacking » et « activism », s’est répandu comme une traînée de poudre. Aujourd’hui, à l’heure où la technique fait le pouvoir , où les dérives effectives ou potentielles des technologies sont proportionnelles à notre inappréhension de ces dernières, il est normal de voir apparaître de plus en plus de voix qui veulent interroger ce monde et ses artefacts. Parmi celles-ci, se retrouvent tout naturellement des activistes, des créateurs, des artistes, des makers, et surtout des individus se revendiquant inter/transdisciplinaires ou refusant toute étiquette*…
Cette conférence introductive et illustrée par de nombreux exemples, viendra interroger ces croisements, ces relations, ou non-relation, entre art et politique. Elle mettra l’accent sur une création artistique hybride, mêlant arts et sciences, et qui tend à repousser encore les frontières du concept d’œuvre d’art.
Jacques Urbanska (Be) est comédien et metteur en scène de formation et, depuis plusieurs années, artiste multimédia. Il est chargé des projets « arts numériques » chez Transcultures.
*lire l’article Art(s) et Hacktivisme publié dans la revue L’art Même #74 (lire en édition pdf)
In 1996, Omega, a member of Cult of the Dead Cow, an American group of famous hackers and mass media “Do it yourself,” proposed the portmanteau word ‘hacktivism’ to describe computer hacking for political purposes. Almost immediately, the neologism, derived from the terms “hacking” and “activism”, spread like wildfire. Today, at a time when technology makes the power, where the actual or potential drift of technologies are proportional to our lack of understanding of the latter, it is normal to see more and more voices questioning this world and its artifacts. And among these are naturally found activists, creators, artists, makers, and especially individuals claiming inter/transdisciplinary or refusing any label…
This introductory lecture, illustrated by numerous examples, will question these crossings, these relations (or non-relationship) between art and politics. It will focus on a hybrid artistic creation, mixing arts and sciences, and which tends to push again the borders of the concept of artwork.
Jacques Urbanska (Be) has a background of comedian and theatre director and since a few years, has become a multimedia artist. He is in charge of digital arts projects at Transcultures.
*visual : Bitsoil Popup Tax & Hack Campaign / LarbitsSisters