En écho à la thématique de l’édition 2017 de la biennale d’art contemporain et patrimoine ARTour (« Collecte, collection, collectionneur »), Transcultures propose à Bois-du-Luc (musée de la mine et du développement durable) différentes œuvres d’artistes belges et français (Stephan Balleux, Julien Deswaef, Thomas Israël, Albertine Meunier, Numediart/CLICK Living Lab, Jacques Urbanska + Franck Soudan, François Zajéga, Fabien Zocco, Mathieu Zurstrassen) à caractère ludique, critique ou/et poétique. Il s’agit ici de dispositifs connectés, génératifs, algorithmiques, participatifs, interactifs ou encore d’artefacts numérisés qui chacun mettent en scène une re-création de « collections » iconiques, textuelles, multimédiatiques.
Ces œuvres interrogent -chacune à leur manière- la question de la collection, le statut (artistique ou pas) et la dimension sociétale de ces données récoltées sur le réseau ou via la participation des visiteurs. Les « créateurs/makers » de ces œuvres à la fois plurielles et singulières, explosent joyeusement la conception traditionnelle d’une collection d’unicités pour en recomposer une multitude, souvent éphémère, toujours renouvelée.
La diversité d’esthétiques, de natures et d’imaginaires de cette douzaine de propositions sélectionnées par Philippe Franck et Jacques Urbanska pour cette « Digital (re)collection » (une collection mais aussi une mémoire numérique qui s’auto remixe) révèle l’étendue des pratiques artistiques multimédiatiques d’aujourd’hui mais aussi de leur impact sur les « genres traditionnels” dans notre ère (post)numérique.
Echoing the theme of the 2017 edition of the ARTour Biennial of Contemporary Art and Heritage (around the collection and the collector), Transcultures curates the ‘Digital (re)collection” show featuring various art works in Bois-du-Luc (museum of the mine and sustainable development) of Belgian and French digital artists (Stephan Balleux, Julien Deswaef, Thomas Israel, Albertine Meunier, Numediart / CLICK Living Lab, Jacques Urbanska + Franck Soudan, Franz Zajéga, Fabien Zocco, Mathieu Zurstrassen) with playful, critical and/or poetic approach. These installations are connected, generative, algorithmic, participative, interactive devices or digitized artefacts, each of which represents a re-creation of iconic, textual and multimedia collections.
These works question – in their own way – the notion of the collection, the status (artistic or not) and the societal dimension of the data collected on the network or via the participation of visitors. The “creators / makers” of these works, which are at once pluralistic and singular, explode joyfully the traditional conception of a collection of unique artefacts to recompose a multitude, often ephemeral, always renewed.
The diversity of aesthetics, nature and imaginary of this dozen proposals selected by Philippe Franck and Jacques Urbanska for this ‘Digital (re)collection’ (a collection but also a recollection, digital memory that self-remixes) reveals the extent of today’s multimedia artistic practices but also of their impact on “traditional genres” in the post digital era.