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Art(s)_&_Hacktivisme | Magazine l’Art Même #74

13 November 2017

Un nouvel articles sur la thématique art(s) et hacktivisme dans le n°74 de la revue L’Art Même (directrice d’édition Christine Jamart).

Extrait :

En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow1, groupe américain de célèbres hackers et média de masse “Do it yourself”, proposa le mot valise hacktivism pour décrire le bidouillage informatique à des fins politiques. Presqu’immédiatement, le néologisme, issu des termes anglais hacking et activism se répandit comme une traînée de poudre. Si, par anglicisme, le sens du mot activisme sert généralement à désigner le militantisme (pris au sens large), les termes hacking, hacker, ou hack sont, quant à eux, moins évidents à cerner.

Dans L’éthique des hackers, considérée comme la “bible” des hackers, Steven Lévy retrace l’histoire du mouvement depuis ses débuts. Le livre débute par la description d’une communauté d’ingénieurs au célèbre MIT – Massachusetts Institute of Technology dans les années 1950. Le hack y est décrit comme un projet alors entrepris au nom d’un plaisir personnel, sans aspiration collective et qui se distingue par sa nouveauté, son style et sa virtuosité technique….

La création numérique dans le domaine de la lecture

10 November 2017

Lecture numérique | cycle de conférences “De Gutenberg à Steve Jobs”

Avec les nouvelles technologies numériques, les formes traditionnelles d’écriture et de lecture évoluent. en parallèle, de nouvelles formes d’expression, d’écritures et d’expériences sensorielles apparaissent… Ce quatrième panel clôture le cycle de conférences autour de la lecture et propose de laisser la parole à des créateurs et des artistes qui travaillent avec ces nouveaux supports numériques. Ce sera l’occasion de mieux cerner les tendances actuelles et d’appréhender les avancées technologiques qui vont transformer dans un avenir proche les pratiques artistiques et cognitives de notre société. 

Avec la participation de l’écrivain  François Bon (Ecrivain, traducteur, artiste | Fr) de Michael Eickhof (Dramaturge en chef au Schauspiel Dortmund | De), de Jacques Urbanska (Chargé de projets arts numériques Transcultures, artiste | Be) et Giovanna Di Rosario (Chercheuse à la Faculté de philosophie, arts et lettres de l’UCL, co-directrice du groupe de recherche Hermeneia | Be).

Inscription : uclouvain.be/fr/mondesnumeriques

With new digital technologies, traditional forms of writing and reading are changing. in parallel, new forms of expression, writing and sensory experiences appear… This fourth panel closes the cycle of conferences around reading and proposes to leave the word to creators and artists working with these new digital media. It will be an opportunity to better understand current trends and to understand the technological advances that will transform in the near future the artistic and cognitive practices of our society.
With the participation of writer François Bon (Fr), Michael Eickhof (De), Jacques Urbanska (Transcultures/Be), Giovanna Di Rosario (Be).

GFX Free Error- The Wrong New Digital Art Biennale Istanbul

7 November 2017

Une erreur GFX se produit lorsque la carte vidéo commence à mal fonctionner et devient incapable de projeter l’image. Mais une image brisée représente-t-elle réellement une erreur ou est-ce également une nouvelle réalité ?

Est-ce que nous créons simplement de nouvelles réalités à partir de ces failles ? S’il n’y a qu’une seule vérité, alors qu’arrive-t-il à ces réalités brisées tout autour de nous ?

Parfois, notre vision n’est pas ce qu’elle semble être et elle se transforme quand nous regardons ces inhabilités visuelles.

Artistes: Adam Ferris, , Art2.Network (Franck Soudan + Jacques Urbanska), Chris Cacavas, Domenico Barra, Esra Özkavcı, Flavio Scutti, Hexeosis, Jean Guillaume Le Roux, Kate Parsons, Kenaim, Michael Systaime Borras, Peter Rahul, Raquel Meyers, Sholim, Subtlegraces, Tachyons+, Thomas Cheneseau, Tom Galle, Trapers, V5mt, Yoshi Sodeoka, Uğur Engin Deniz.

Curateur: Haydi Roket

Space Debris est la WRONG* ambassade à Istanbul, en Turquie. Un aperçu du pavillon en ligne organisé par l’artiste turc Haydi Roket (aka Mert Keskin) intitulé «GFX Free Error» aura lieu à Space Debris du 21 au 26 novembre.

L’édition en ligne de l’exposition ouvrira le 1er novembre avec le reste du réseau WRONG Digital Biennale à l’adresse gfxfreeerror.com

Pour plus d’informations sur la nouvelle Biennale d’Art Numérique Wrong (encore), rendez-vous sur thewrong.org

 

GFX Error happens when video card starts malfunctioning and becomes unable to project the image. But does a broken image represent a fault or it’s a new reality all together? Do we merely create new realities from these faults? If it’s the sole truth, then what happens to those broken realities around us? Sometimes, our vision is not what it seems and it always changes when we look at visual inabilities.

Artists: Adam Ferris, , Art2.Network (Franck Soudan + Jacques Urbanska), Chris Cacavas, Domenico Barra, Esra Özkavcı, Flavio Scutti, Hexeosis, Jean Guillaume Le Roux, Kate Parsons, Kenaim, Michael Systaime Borras, Peter Rahul, Raquel Meyers, Sholim, Subtlegraces, Tachyons+, Thomas Cheneseau, Tom Galle, Trapers, V5mt, Yoshi Sodeoka, Uğur Engin Deniz.

Curator: Haydi Roket

Space Debris is the Wrong* Embassy in Istanbul, Turkey. A preview of the online pavilion curated by the Turkish new media artist Haydi Roket title “GFX Free Error” will take place at Space Debris from November 2st to 26th as part of the Wrong digital biennial, accessible worldwide on November 1st.

The online edition of the exhibition will open on November 1st with the rest of the Wrong Digital Biennale network gfxfreeerror.com

The Art of Secret – Exposition | Mundaneum Mons

5 November 2017

Il est intéressant de constater à quel point la sphère artistique digitale s’est emparée des questions liées à la surveillance dans l’ère numérique, d’autant plus dans un contexte de renforcement sécuritaire.

A l’occasion de la Saison des cultures numériques, l’exposition « The art of secret » vient compléter au Mundaneum dès le 23 novembre 2017 l’expo grand public Top Secret ! Un monde à décrypter !* » qui plonge le visiteur dans l’univers des codes secret et de la cryptologie.

Imaginez une société sans secret ? Ainsi commence le parcours. L’exposition offre une vision artistique et prospective, avec diverses interprétations artistiques susceptibles de faire découvrir à un public non spécialisé, des œuvres critiques, engagées ou innovantes sur l’univers du secret.

En dialogue avec les indexcards du Mundaneum, découvrez les installations de Valérie Cordy, Dries Depoorter, Nicolas Maigret et Maria Roszkowska, Martin De Bie et Audrey Briot, Mathieu Zurstrassen, sans oublier Palimpsest, l’exposition des photographies de Philippe Braquenier.

* Top secret ! Un monde à décrypter : Le Mundaneum et l’UCL proposent un retour aux prémices de la cryptographie et de la cryptanalyse avec les premiers « hackers » de l’Histoire : les casseurs de code britanniques emmenés par Alan Turing durant la seconde guerre mondiale. « Top Secret ! » est aussi l’occasion d’une mise en lumière d’enjeux contemporains de notre société mise en données, tels que la cyber sécurité et la cyber paix. Jusqu’au 20 mai 2018.

 

It is interesting to see how the digital artistic sphere has seized surveillance-related issues in the digital age, especially in a context of security enhancement. On the occasion of the ‘Season of Digital Cultures’ (initiated by the Ministry of Culture of the Federation Wallonia-Brussels), the exhibition ‘The art of Secret’ completes the Mundaneum from 23 November 2017 the public exhibition ‘Top Secret! A world to decipher! ‘, which plunges the visitor into the world of secret codes and cryptology.

In dialogue with the indexcards of the Mundaneum, discover the installations of Valérie Cordy, Dries Depoorter, Nicolas Maigret and Maria Roszkowska, Martin De Bie and Audrey Briot, Mathieu Zurstrassen, not to mention Palimpsest, the exhibition of Philippe Braquenier’s photographs.

SynchroniCITIES arts visuels & numériques | Bruxelles

5 October 2017

En partant de sa propre expérience d’immigrée et de ses liens émotionnels avec certains artistes et leurs œuvres, l’artiste et curatrice indépendante brésilienne Kika Nicolela trace des parallèles et propose des dialogues entre des œuvres vidéo d’artistes de sa ville natale, São Paulo et de sa ville d’adoption, Bruxelles.

Avec/featuring works by Ariane Loze, Márcia Beatriz Granero, Charley Case, Marcelo Amorim, François Zajéga, Fernando Velazquez, Jacques Urbanska & Franck Soudan, Art2.Network, Lucas Bambozzi, Natalia De Mello, Gisela Motta & Leandro Lima, Thomas Israel, Kika Nicolela

Departing from her own experience as an immigrant and her emotional connections with some artists and their works, the Brazilian independent artist and curator Kika Nicolela draws parallels and proposes dialogues between video works of artists from her hometown São Paulo and her adopted city, Brussels.

Je présenterai, avec Franck Soudan (AToN – Art2.Network) l’installation Gif Connoisseur (tribut)

The Gif Connoisseur est un blog Tumblr, qui propose une collection de gifs animés qui représentent tous un personnage dans un costume gris vu de dos. Ce personnage est issus de la peinture de Norman Rockwell intitulée Connoisseur dans laquelle ce dernier semble regarde un tableau de Pollock. Le créateur du blog The Gif Connoisseur recherche des gifs animés partout sur le Web, il sélectionne ceux qu’il trouve les meilleur, les édite pour y rajouter le personnage Connoisseur et les poste sur son blog.

Jacques Urbanska, ayant plusieurs projets autour des gifs animés, s’est amusé avec la complicité de Franck Soudan à automatiser le processus. Un logiciel spécialement conçu pour rechercher des gifs animé, parcourt le Web et certains sites spécialement choisis. Il repère ceux qui répondent à certains critères spécifiques et les affiches automatiquement devant le personnage du Connoisseur.

RHIZOMatics @ Louvain-La-Neuve

4 October 2017

Ballade littéraire géolocalisée (sur une proposition de textes de Belinda Cannone en collaboration avec des étudiants de Louvain-la-Neuve) – geolocalized litterary itinerary  (in collaboration with Belinda Cannone and the students of the university of Louvain-la-Neuve).

Au grès des sons, des vibrations, des mots et des images, des expériences tactiles et sensorielles, redécouvrez les rues et places de Louvain-La Neuve avec votre smartphone.

En août dernier, les étudiants-participants de l’atelier d’écriture « Ecrire pour le numérique» (encadré par l’auteure française Belinda Cannone), ont inventé des mots, des bribes de textes et de phrases, inspirés de leurs déambulations dans la ville. Ce contenu a ensuite été intégré dans une application numérique dédiée, développée par l’artiste programmeur Franck Soudan, spécialiste des nouvelles formes de territoire développées avec le numérique. Une cartographie inédite et étonnante s’est alors dégagée de leur travail commun. L’ensemble crée une balade sonore (avec, outre les textes, également une série d’ambiances sonores créées par Philippe Franck) et multisensorielle qui transforme notre perception traditionnelle de la ville. Une expérience poétique et hypermédiatique à tenter en famille, à son rythme, smartphone en main, pour découvrir Louvain-la-Neuve autrement, à la lisière de l’imaginaire. Qu’il s’agisse de faire découvrir une ville par la captation et le rendu de son empreinte acoustique ou de livrer la pâte historique et/ou patrimoniale d’un quartier à travers l’enregistrement de témoignages d’habitants ou de lectures savantes, ce type de parcours immersifs et à la construction plus intimiste incorpore, à des degrés divers, un travail de scénarisation ainsi qu’un effort de création sonore interactive ; l’objectif étant d’enrichir le rapport sensible du spectateur à la dimension vécue d’un espace naturel ou anthropisé.

With the sounds, vibrations, words and images, tactile and sensory experiences, rediscover the streets and squares of Louvain-La Neuve with your smartphone. Last August, the students/participants of the writing workshop “Write for the digital” (given by French author Belinda Cannone), invented words, fragments of texts and sentences, inspired by their wanderings in the city. This content was then integrated into a dedicated digital application, developed by the artist programmer Franck Soudan, specialist in new forms of territory developed with digital technologies. An unprecedented and astonishing cartography emerged from their joint work. The ensemble creates a sound and multisensory stroll (including a sound data bank created by Philippe Franck) that transforms our traditional perception of the city. A poetic and hypermedia experience to try with his family, at his own rhythm, smartphone in hand, to discover Louvain-la-Neuve otherwise, at the edge of the imagination.

Whether it is to discover a city by capturing and rendering its acoustic footprint or delivering the historic and / or heritage paste of a neighborhood through the recording of local testimonies or scholarly readings, this type of immersive course and the more intimate construction incorporates, to varying degrees, a scriptural work as well as an interactive sound creation effort; the objective being to enrich the sensitive relation of the spectator to the lived dimension of a natural or anthropized space.

  • Project managers Transcultures : Jacques Urbanska, Philippe Franck
  • Artistes Franck Soundan, Philippe Franck
  • Project managers UCL : Frédéric Blondeau, Myriam Watthee, Aline Aulit
  • Textes : étudiants de Louvain-la-Neuve (encadré par Belinda Cannone)

Looping – Expo | Gif Art by AToN (Art2.Network)

10 September 2017

Le collectif AToN (Art2.Network) propose une plongée dans le format GIF au travers de plusieurs installations connectées qui vous feront découvrir plusieurs milliers de GIFs présents sur la Toile. Avec la participation exceptionnelle de l’artiste turc Mert Keskin (aka Haydiroket)

Les GIFs animés des débuts du Web, très simples, souvent kitch ou de mauvais goût, n’ont pas survécu à l’arrivée du Web 2.0, du haut débit et de la vidéo. Fin des années 2000, cependant, une nouvelle génération d’artistes du net apparait et se réapproprie le format. Ces enfants du Web 2.0 utilisent les réseaux sociaux comme matière première de création et de détournement pour amplifier considérablement leurs présences. Très vite le GIF va acquérir de nouvelles lettres de noblesse, et ses usages vont se multiplier.

Avec de multiples expositions online, mais aussi ces dernières années, des expositions dans des galeries d’art contemporain, certains considèrent aujourd’hui le GIF comme une oeuvre à part entière. À l’instar du dessin ou de la photographie de presse, du format court ou du collage, il veut porter sur le monde un regard décalé. Reflet de notre société, il vise généralement à provoquer, à faire réfléchir, à émouvoir ou à dénoncer. Un point de vue particulièrement intéressant sur une certaine culture web.

The collective AToN (Art2.Network) offers a dive in the GIF format through several connected installations that will let you discover several thousand GIFS present on the web. With the special participation of Turkish artist Mert Keskin (aka Haydiroket). The animated GIFs of the beginnings of the Web, which were very simple, often kitch or bad taste, did not survive the arrival of Web 2.0, broadband and video. By the end of 2000, however, a new generation of artists of the net appeared and reappropriated the format. These children of Web 2.0 use social networks as a raw material for creation and diversion to greatly amplify their presence. Very soon the GIF will acquire new letters of nobility, and its uses will multiply. With multiple online exhibitions, but also in recent years, exhibitions in galleries of contemporary art, some consider the GIF as a work in its own right. Like drawing or press photography, short format or collage, he wants to look at the world with a shifted look. A reflection of our society, it is generally aimed at provoking, causing reflection, emotion or denunciation. An interesting point of view on a peculiar and diverse web culture.

Partenaire : UCL CultureTranscultures

Top secret ! Un monde à décrypter

Impossible d’imaginer une société où toute l’information serait transparente et connue de tous. Depuis la nuit des temps, l’homme chiffre ses communications et tente de décrypter celles de ses ennemis : au VIe siècle av. J-C, Nabuchodonosor cachait des informations sous les cheveux de ses esclaves et, bien plus récemment, le génie de l’informatique Alan Turing contribua à écourter la Seconde guerre mondiale en cassant les codes de l’Enigma utilisée par les Nazis.

Le goût du secret se situe entre science et art, entre amour de la transgression et culture du « hacking ». Depuis les révélations de Wikileaks, la cryptographie s’impose comme un enjeu démocratique pour la confiance en notre société digitalisée. De l’Egypte des Pharaons aux mouvements sociaux actuels, d’innocents messages amoureux aux communications de guerre, en passant par le vote électronique et les trafics les plus divers, l’art des codes secrets se dévoile au Mundaneum, le centre d’archives montois connu comme le « Google de papier ».

Venez découvrir les machines utilisées pour le chiffrement, mais aussi les hommes et les femmes (dont de nombreux précurseurs belges) qui ont développé la discipline au fil des siècles.

What unites a potter in the sixteenth century BC and British mathematician Alan Turing? One, living in ancient Iraq, hid his manufacturing recipe by playing on spelling and suppressing consonants; the other helped shorten by two years the Second World War by breaking the Enigma code… and in doing so probably the world by laying down the principles of computing. Julius Caesar, during the Gallic War, encrypted his messages. King Nebuchadnezzar even hid information under the hair of his slaves!

From a game devised by Egyptian scribes to war communications, from innocent love messages to electronic voting, from the beginnings of the Internet to cyber war: immerse yourself in the universe of secrecy! You will discover machines used for (de)encryption, but also the men and women who contributed to the development of the discipline over the centuries. Who says encrypting says deciphering: the culture of hacking and transgression will be decoded at the heart of the Mundaneum, the “Paper Google”

Human Aesthetics in Future Technologies – NTiCA #2 @ Contemporary Istanbul 2017

30 August 2017

Panel Proposal

This panel will examine how human aesthetics as we acknowledge it today, experiences a shift with the development of software, robotics and artificial intelligence.

Aesthetics has always been linked with the human’s ability to feel emotions. Thus, can we consider aesthetics as something that is only related to the “human sphere”? If not, how do we frame it in a post-human, hyper-technologized society?

Within the context of contemporary art, we will discuss the possibility of aesthetics outside of an object-oriented discourse. And consider the existence of an immaterialized aesthetic of data offering a new format to work with reality.

We will also try to understand to what extent robots, Ai software, and algorithms will be able to create something that is entirely new.

Hence, ask if it is possible to consider technology as unlinked from the human, the organic?

Panelist

Alain Servais (Moderator)
Among the first collectors of digital art, Alain Servais has built up a highly versatile and forward-looking contemporary art collection. Alain is actively engaged in the issues of the art industry and market through writing, social networking and other initiatives. Additionally, he supports young artists through a residency program in his loft in Brussels, where he also keeps his collection.

Ahmed Elgammal
Founder and Director of the Art and Artificial Intelligence Laboratory at Rutgers University, New Jersey. The lab was formed five years ago and works on aspects of perception and cognition related to human creativity in order to develop artificial intelligence.
Prof Elgammal has published over 140 peer-reviewed papers, book chapters, and books in the fields of computer vision, machine learning and digital humanities. Dr Elgammal recent research on knowledge discovery in digital humanities received wide international media attention, including reports on the Washington Post, New York Times, NBC News, the Daily Telegraph, Science News, and many others.

Jussi Parikka
New media theorist and Professor in Technological Culture & Aesthetics at Winchester School of Art (University of Southampton), Jussi Parikka is also Docent of digital culture theory at the University of Turku in Finland. Until May 2011 Parikka was the Director of the Cultures of the Digital Economy (CoDE) research institute at Anglia Ruskin University and the founding Co-Director of the Anglia Research Centre for Digital Culture.

Els Vermang – LAb[au]
LAb[au] is the artists trio : Manuel Abendroth, Jérôme Decock and Els Vermang. They question contemporary aesthetics and semiotics, though an algorithmic and conceptual thinking while bringing into play geometry, colour, light and motion. LAb[au] presented their work at Musee d’Art Contemporain (Montreal, 2015), MOMA (New York, 2014), Biennale di Venezia (Venice, 2013), Seoul Museum of Art (Seoul, 2013), Witte de With (Rotterdam, 2006), New Museum (New York, 2003)… and many more.

They realised several permanent artworks and their artworks are part of public and private collections all over the world.

This talk is a part of Contemporary Istanbul 2017 and is coordinated with the help of :
>> Vincent Matthu, co-founders of RLTY.
RLTY is an online resource and communication tool for the development of new technologies in the art market.
>>> Jacques Urbanska, digital art(s) project manager at Transcultures, Belgian Center for digital & sound cultures, Media Artist, art curator, and fouder of a large information web network on « Art(s) + Science(s) » thematic.

City Sonic – International sound art festival

20 August 2017

Festival dédié à la diversité créative des arts sonores dans l’espace urbain, City Sonic présente chaque année, en septembre, depuis 2003, des œuvres in situ réunissant plusieurs lieux de la ville audio métamorphosée.

Pour cette quinzième édition, City Sonic et sa structure initiatrice/organisatrice Transcultures, Centre des cultures sonores et numériques s’installent à Charleroi pour faire du centre-ville leur nouveau territoire d’écoute active et créative.

Ce festival international de création regroupe plus d’une soixantaine d’artistes belges et internationaux issus de différentes disciplines (arts visuels et numériques, musiques électronique et contemporaines, littérature/poésie, créations radiophoniques, design…) dans plusieurs lieux culturels, patrimoniaux et insolites, avec le son, dans toutes ses dimensions actuelles, aventureuses et poétiques, en trait d’union dynamique.

Lire l’éditorial de Philippe Franck, directeur artistique du festival

Biennale ARTour 2017 – Digitale (re)collection

9 June 2017

En écho à la thématique de l’édition 2017 de la biennale d’art contemporain et patrimoine ARTour (« Collecte, collection, collectionneur »), Transcultures propose à Bois-du-Luc (musée de la mine et du développement durable) différentes œuvres d’artistes belges et français (Stephan Balleux, Julien Deswaef, Thomas Israël, Albertine Meunier, Numediart/CLICK Living Lab, Jacques Urbanska + Franck Soudan, François Zajéga, Fabien Zocco, Mathieu Zurstrassen) à caractère ludique, critique ou/et poétique. Il s’agit ici de dispositifs connectés, génératifs, algorithmiques, participatifs, interactifs ou encore d’artefacts numérisés qui chacun mettent en scène une re-création de « collections » iconiques, textuelles, multimédiatiques.

Ces œuvres interrogent -chacune à leur manière- la question de la collection, le statut (artistique ou pas) et la dimension sociétale de ces données récoltées sur le réseau ou via la participation des visiteurs. Les « créateurs/makers » de ces œuvres à la fois plurielles et singulières, explosent joyeusement la conception traditionnelle d’une collection d’unicités pour en recomposer une multitude, souvent éphémère, toujours renouvelée.

La diversité d’esthétiques, de natures et d’imaginaires de cette douzaine de propositions sélectionnées par Philippe Franck et Jacques Urbanska pour cette « Digital (re)collection » (une collection mais aussi une mémoire numérique qui s’auto remixe) révèle l’étendue des pratiques artistiques multimédiatiques d’aujourd’hui mais aussi de leur impact sur les « genres traditionnels” dans notre ère (post)numérique.

 

Echoing the theme of the 2017 edition of the ARTour Biennial of Contemporary Art and Heritage (around the collection and the collector), Transcultures curates the ‘Digital (re)collection” show featuring various art works in Bois-du-Luc (museum of the mine and sustainable development) of Belgian and French digital artists (Stephan Balleux, Julien Deswaef, Thomas Israel, Albertine Meunier, Numediart / CLICK Living Lab, Jacques Urbanska + Franck Soudan, Franz Zajéga, Fabien Zocco, Mathieu Zurstrassen) with playful, critical and/or poetic approach. These installations are connected, generative, algorithmic, participative, interactive devices or digitized artefacts, each of which represents a re-creation of iconic, textual and multimedia collections.

These works question – in their own way – the notion of the collection, the status (artistic or not) and the societal dimension of the data collected on the network or via the participation of visitors. The “creators / makers” of these works, which are at once pluralistic and singular, explode joyfully the traditional conception of a collection of unique artefacts to recompose a multitude, often ephemeral, always renewed.

The diversity of aesthetics, nature and imaginary of this dozen proposals selected by Philippe Franck and Jacques Urbanska for this ‘Digital (re)collection’ (a collection but also a recollection, digital memory that self-remixes) reveals the extent of today’s multimedia artistic practices but also of their impact on “traditional genres” in the post digital era.

Brussels Smart City for Culture / Art & Culture à l’ère digitale

1 June 2017

L’événement Brussels Smart City for Culture dresse un aperçu de la [r]évolution digitale sur la création, la diffusion et la participation à l’art et à la culture. Vous êtes partie prenante de la culture aujourd’hui ? Ou simplement curieux de découvrir les évolutions du monde de la culture à l’ère digitale ? Rejoignez-nous le 13 juin au Flagey pour une journée d’expositions, de tables rondes, d’ateliers, de performances…

Entre autres, Jacques Urbanska, chargé de mission chez Transcultures y propose une série d’oeuvres arts-science sur grand écran, une table ronde autour des « Creative & Cultural Networks, un monde en réseaux pour lutter contre le repli sur soi » où plusieurs intervenants viendront partager leurs expériences qui montrent comment les réseaux représentent aujourd’hui une part active de la société civile, et un atelier sur « Art et hacktivisme« . A partir d’œuvres d’artistes, hackers, makers, engagés à l’ère du numérique, Jacques Urbanska partage avec l’audience une série d’œuvres que l’on peut retrouver en ligne, pour les remettre dans le contexte et engager une discussion sur les sujets qu’elles abordent ou les questions qu’elles soulèvent.

 

The Brussels event Smart City for Culture event provides an overview of the digital [r]evolution in the creation, dissemination and participation in art and culture. Are you part of the culture today? Or just curious to discover the evolutions of the world of culture in the digital age? Join us on June 13th!

Jacques Urbanska, project manager at Transcultures proposes a series of arts-science works on the big screen, a roundtable on “Creative & Cultural Networks, a world in networks to fight against withdrawal where several speakers will share their experiences that show how networks are now an active part of civil society, and a workshop around “Arts and hacktivism”. From works by artists, hackers, makers, engaged in the digital age, Jacques Urbanska shares with the audience a series of works that can be found online, putting them in context and engaging A discussion of the issues they raise or the issues they raise.

New Technologies in Contemporary Art @ Art Brussels Talks 2017

20 April 2017

Media art, tech art, web art, digital art, time based media art…What, why and where to?

ticket (free) : https://www.eventbrite.fr/e/billets-new-technologies-in-contemporary-art-art-brussels-talks-2017-33495097739

This panel will examine the recent developments of technology in contemporary art and highlight its importance in relation to a transition into a digital society.

Alain Servais (collector, Belgium), talks to Valentina Volchkova (International Director Pace gallery, Paris), and Hampus Lindwall (collector, Sweden) to assess the role of digital technology in art and discuss how it has changed since it gained public attention in the late 90’s.

Through the work of JODI and Felix Luque Sánchez, they will explore how artists are responding to technology as a new tool and the different aspects and problematics that digital and technological methods bring to light, as preservation, access and property.

Moderated by Alain Servais, with the participation of:
Hampus Lindwall, collector (Sweden)
Valentina Volchkova, International Director Pace gallery (Paris) JODI, artists (Netherlands – Belgium)
Félix Luque Sánchez, artist (Belgium)

This talk is a part of Art Brussels Talks 2017 and is coordinated with the help of :
>> Vincent Matthu, Co-founders of RLTY.
RLTY is an online resource and communication tool for the development of new technologies in the art market.
>>> Jacques Urbanska, digital art(s) project manager at Transcultures, Belgian Center for digital & sound cultures, Media Artist, art curator, and founder of a large information web network on « Art(s) + Science(s) » thematic.

Terriéniste

8 March 2017

Je suis un personne partisanne de la Terre. Je suis terriéniste…

Le pouvoir à toujours raison d’avoir peur

14 January 2017

Si le pouvoir est trop faible, il sera renversé. Il faut donc qu’il soit fort. Plus le pouvoir est fort, plus il y a de risque qu’il se fasse renverser. Si le pouvoir est trop fort, il annihilera tout ce sur quoi il a le pouvoir et qui le défini comme tel. C’est pourquoi le pouvoir, pour sa propre survie, a toujours raison d’avoir peur. Et la peur engendre le pouvoir. Et le pouvoir engendre la peur…

Power is always right to be afraid