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Note de lecture | Visions de l’intelligence artificielle et des robots dans la science-fiction : une analyse computationnelle

7 November 2024

Dans le cadre de mes recherches, je suis tombé sur l’article « Visions of Artificial Intelligence and Robots in Science Fiction: a computational analysis » (par Hirotaka Osawa, Dohjin Miyamoto, Satoshi Hase, Reina Saijo, Kentaro Fukuchi et Yoichiro Miyake)1 qui présente les résultats d’une étude qui a analysé quelques 115 systèmes d’IA décrits dans la SF. Ces dernières ont été sélectionnés selon trois critères : la diversité de l’intelligence, les aspects sociaux et l’extension de l’intelligence humaine (voir ci-après). Cette recherche se veut une aide pour améliorer la compréhension du ressenti du grand public face au nouvelles technologies de l’IA et de la robotiques, en analysant les visions imaginatives de l’IA dans la société.

A lire sur sfff.fr

Conférence | Arts SF & Arts du futurs – symposium XR Bury | La Louvière (Be)

15 April 2023

De nombreux créateurs dans le champs des arts dits « numériques » ont été inspirés par la science-fiction et ont intégré ses thèmes et ses concepts dans leurs œuvres. Cette utilisation de la science-fiction permet à ces artistes de proposer des visions futuristes, dystopiques, ou encore de questionner notre rapport à la technologie et à l’avenir, mais qu’en est-il des arts et des oeuvres d’arts dans la littérature de science-fiction. Comment les écrivains abordent-ils ce champ imaginaire et dans quels contextes ?

Jacques Urbanska, passionné de science-fiction, a ouvert fin 2020 un forum francophone sur le réseau social Reddit, il y partage ses lectures en ligne (blogs, actualités, publications universitaires…). En avril 2023, plus de 19 000 personnes suivent le forum. Lors de cette présentation, et à travers une série d’exemples, il posera une première introduction tant à la création contemporaine qu’à celle de futurs hypothétique.

À l’occasion du centenaire de la naissance de Pol Bury, Transcultures en partenariat avec le laboratoire Paragraphe (axe CiTu) de l’Université Paris 8 et CY Cergy-Paris Université, organise à La Louvière (ville natale de l’artiste plasticien et auteur Pol Bury, co-fondateur du Daily-Bul – pensée, revue et maison d’édition) un séminaire recherche/création artistique à l’ère du numérique et de l’IA avec des enseignants chercheurs et des artistes liés au son et aux dispositifs hypermédias.

Ce séminaire permettra également au public de découvrir des dispositifs, installations numériques, visuelles et sonores en AR / VR / XR, finalisés ou “works in progress“ qui seront présentés par les différents invités.

Avec : Antonella Tufano(Fr) | Carole Brandon (Fr) | Christl Lidl (Fr) | Jacques Urbanska (Be) | Khaldoun Zreik(Fr) | Kika Nicolela (Br/Be) | Matthieu Quiniou (Fr) | Marc Veyrat / Jonathan Juste (Fr) | Panagiotis Kyriakoulakos (Gr/Fr) | Philippe Boisnard (Fr) | Philippe Franck (Fr/Be) | Stanislav Kurakin (Fr) | Société iMATERIEL (Fr-Be) | Tommy Lawson (Tg/Fr)…

Le SoW – Sense of Wonder | Science Fiction

7 October 2020

Le SoW, c’est le “Sense of Wonder”. En Science Fiction, il peut prendre de très différentes formes et est un sentiment propre lié à l’histoire et la personnalité de chacun. Mais il découle aussi de nos questions existentielles, nos peurs primales, nos émerveillements irrationnels… en tant qu’espèce ou civilisation.

Tout ce qui nous dépasse, qui dépasse notre pensée (à un moment ou à un autre) peut provoquer le SoW. C’est un moment puissant et intense où notre intellect comprend quelque chose qui lui était caché, découvre de nouvelles sensations puissantes, est perdu, où la complétion automatique de notre cerveau s’enraie, où notre analyse à des ratés, où l’on “touche au divin”, où notre imagination se libère, où l’on ressens avec le corps l’immensité de l’espace et du temps, une libération ou au contraire une loop, une boucle dont l’esprit n’arrive pas à sortir, et où on perd pied…

On peut bien entendu analyser (et cela a été fait), faire ressortir les schémas sous-jacents, comprendre comment l’auteur s’y est pris (souvent, le SoW est amené, construit très en avant d’un climax qui se déclenchera plus ou moins à un moment ou à un autre suivant les lecteurs, ou sera latent plus ou moins longtemps), plus ou moins consciemment.

Et évidemment, plus on lit de SF, moins on reste “vierge”, naïf… fasse à certains type de structures (basiques) censées provoquer, ou qui nous ont déjà provoqué un SoW. Mais, d’autres sensations peuvent être appréhendées alors, on est plus fin, d’autres portes s’ouvrent. Enfin… comme je l’ai dit, cela reste très personnel et si j’étais vraiment qualifié pour bien exprimer mes sensations, j’aurais déjà ouvert un blog depuis longtemps pour les partager. 🙂

A noter que la bannière utilisée pour ce post est donc un crop de la couverture de l’anthologie “Gosh! Wow! (Sense of Wonder) Science Fiction par l’éditeur Forrest J. Ackerman de 1982.

Le Monde inverti (The Inverted World) – Christopher Priest | Prix British Science Fiction 1975

6 October 2020

Mon tout premier livre de Science Fiction. Mon introduction. Mon dépucelage… il y a longtemps. Mon premier SoW aussi… un si grand effet pour -ce qui parraisait- une si petite dose. Un petit livre que j’aurais pu lire en 2 heures et pourtant je me suis arrêté au milieu pour reprendre mon souffle. J’ai vraiment dû m’arrêter. Physiquement. La première fois est souvent intense, quand elle l’est… n’est-il pas ?

Voilà. Je l’ai relu il y a quelques mois. Le SoW n’était plus là, je l’ai lu d’une traite, avec énormément de bonheur et de réminiscence. Le souvenir du SoW et de la jeunesse se diputant la madelaine.

Je le conseille, c’est un petit encas, une gourmandise, un passe-début_ou_fin-de-nuit. Il ne faut pas trop lui en demander, trop attendre. Ca se mange sans fin, mais ça peut vraiment ouvrir l’apétit (et vous faire découvrir un écrivain qui a bien d’autres plaisirs à vous offrir – dont une de mes dernières lectures me reste encore comme un arrière goût au fond de la bouche. Oui, en le disant, je me rends compte, qu’à chaque fois, il est persistant. Et me vient le mot percept, ces perceptions et sensations qui survivent à ceux qui les éprouvent. Bref, je m’égare…)

Je vous mets la couverture du livre que j’avais à l’époque. Ne lisez aucune critique du livre. A la rigueur sur Price lui-même si vous hésitez encore.

La Méthode scientifique par Nicolas Martin : Christopher Priest, le grand illusionniste de la SF

Allez, je vous mets le début (peux pas résister) : “J’avais atteint l’âge de mille kilomètres.”

Dans la toile du temps (Children of Time) – Adrian Tchaikovski | Prix Arthur-C. Clarke 2016

2 October 2020

Voilà, je l’ai enfin commencé… Je me le réservais depuis quelques temps. C’était un “A lire absolument !”, donc il fallait le bon moment. Je venais de terminer Thin Air et Black Man de Richard Morgan… Et bon, pas mal, l’univers tout ça (j’ai plus apprécié Thin Air d’ailleurs, que j’ai lu en premier – faut pas, lisez Black Man d’abord). Et puis j’avais besoin de quelque chose d’un peu plus costaud, même si toujours phase plutôt relax/détente en ce moment. Et puis là, avec le premier tiers du bouquin, c’est parfait. C’est du solide, tout en restant léger. Parfait donc. A voir si ça va continuer comme ça.

Lire la critique >>> https://lecultedapophis.com/2018/04/01/dans-la-toile-du-temps-adrian-tchaikovsky

Edit : Bon donc, j’ai fini ça hier soir… Comme souvent la fin est un peu rapide (et en même temps longue avec moult circonvolutions pour vraiment faire un final bien appuyé), surtout que finalement c’est un cycle. C’est dommage. Bon, à voir le 2ème tome (Children of Ruin – Prix British Science Fiction 2019 – pas encore traduit, comme le reste de son oeuvre d’ailleurs).

Pas de quoi regretter la lecture malgré tout. C’était léger, tombait bien et c’était très agréable.