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Net Art et Hacktivism – Conférence de Jacques Urbanska – Ecole d’Art de Valenciennes

12 December 2014

conférence illustrée (1h30)

Cette conférence propose une première introduction à un Net Art hacktiviste illustrée par de nombreux exemples d’œuvres connectées ou issues de la culture Web, qui utilisent les réseaux comme matière première de création et de militantisme.

Si le terme Net Art regroupe encore aujourd’hui toutes une série d’œuvres conçues par, pour et avec le réseau Internet, des différences notables sont apparues entre ceux qui utilisent le Web pour produire des œuvres plastiques destinées à être diffusées via le réseau et quasi exclusivement sur écran et d’autres formes qui rompent avec cette configuration habituelle.

Avec l’arrivée du Web 2.0 et des réseaux sociaux à la moitié des années 2000, une nouvelle génération d’artistes s’est emparée de ces nouveaux territoires de création et de détournement. Leur hyperactivité, leur hyperproductivité et la viralité décuplée ont et amplifient toujours considérablement leurs présences. Plus rares et discrets sont ceux qui se sont attelés à explorer les réseaux comme moyen de réinventer les limites et les règles qui régissent l’Internet actuel, d’en montrer la fragilité ou d’accélérer sa dissolution dans la « vie réelle » (IRL). Ces derniers ont plutôt tendance à « sortir » de la dualité Web-Ecran, à utiliser les objets connectés ou à en inventer, à travailler sur des nouvelles interfaces hommes-machines, à créer des outils et des plateformes communautaires, ou tout simplement à mettre en place de nouveau réseaux indépendants d’Internet…

Comme l’a très bien décrit Marc Wathieu (professeur art numériques à l’École de Recherche Graphique-Bruxelles – ERG) sur son site : « Les créateurs de projets activistes utilisent le web comme un média tactique (tactical media), au service d’interventions qui soulignent l’impact même de ces nouvelles technologies sur notre culture. Détournant ou retournant la technologie contre elle-même, utilisant le marketing, une nouvelle génération d’artistes subversifs et high-tech crée de nouveaux espaces d’actions publiques. Dans la foulée des mouvements anti-mondialisation et du sommet de Seattle, de nouvelles thématiques ont surgi: les OGN, la protection de la vie privée, la consommation responsable… ».

Conférence @ Café Numérique – Quinzaine numérique Tournai

10 October 2014

Joëlle Tillmanne (Université de Mons, Laboratoire de théorie du circuit et du signal), Nicolas d’Alessandro (chercheur à l’Institut de Recherche numediart et musicien), Jacques Urbanska (artiste, community manager, chargé de projets réseaux/numériques Transcultures) partageront leurs pratiques, leurs expériences, leurs savoir-faire dans le domaine des arts numériques et/ou du spectacle vivant + 20:00 présentations d’installations/performances par numediart et Het Firmament

Joëlle Tillmanne (University of Mons, Laboratory of theory of circuit and signal), Nicolas d’Alessandro (Institute of research numediart, researcher and musician), Jacques Urbanska (artist, community manager, in charge of networks/digital projects for Transcultures) will share their practices, experiences and expertise in the field of digital arts and/or performing arts + 20: 00 presentations installations / performances by numediart and Het Firmament

En partenariat avec le Café Numérique de Tournai ; Transcultures – Centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores; Numédiart – Institut pour les technologies des arts numériques.

Vice Versa 1.0 – La Quinzaine Numérique 2014

21 September 2014

Pour la clôture du festival City Sonic et à l’occasion des lancements de la Quinzaine numérique et de la Quinzaine Numérique Mons, Transcultures propose une manifestation polymorphe (exposition, installations, projections, conférences, présentations, applications) intitulée Vice versa 1.0 (de la recherche à la création numérique) qui s’étendra jusqu’au 16 octobre (commissariat de Philippe Franck et Jacques Urbanska).

For the festival closing event and at the occasion of the opening of la Quinzaine numérique (the Digital Fortnight – see below), we will see the opening of Vice Versa, a multi-disciplinary event. From 2PM at Arts2 (Carré des Arts) and at the Frigo (in the former slaughterhouse), a multitude of creations will be presented, including interactive installations by Thomas Israël and Nicolas d’Alessandro (resulting from collaborations between the numediart institute and Transcultures), a mobile app mobile from the LarbitsSisters project Tubeplot, the Tanukis digital performance from François Zajega and Loïc Reboursière as well as a digital video selection from the video-art festival Vidéoformes (Clermont-Ferrand, France) and Vidéocollectifs (a video exchange initiative between several cities).

City Sonic / Park in progress 2014, international sound art festival

7 September 2014

Pour sa douzième édition, le festival des arts sonores City Sonic (initié, en 2003, par Transcultures, Centre des cultures numériques et sonores, en-coproduction avec le manège.mons), se consacre exclusivement aux émergences sonores en invitant des jeunes créateurs belges et internationaux en résidences de création qui sont ensuite diffusées en première à Mons. Comme lors de la précédente édition, City Sonic est associé au projet européen Park in progress – Nuits de la jeune création européenne, dont ce sera la dixième édition.

For its twelfth edition, the International Sound Arts festival City Sonic launched in 2003 by Transcultures, Center for digital and sound cultures, in co-production with manège.mons, will exclusively focus on sound emergences, inviting young Belgian and international creators to artistic residencies who will then be broadcasted from Mons on for the first time.

As for the previous edition, City Sonic features the European project Park in progress. Initiated by the Pépinières européennes pour jeunes artistes, this project is a nomadic innovative event that promotes mobility and encounter between interdisciplinary creators; two dozen interdisciplinary artists from Belgium, Japan, France, UK, Czech Republic, Turkey … working on sound material in different ways, will be welcomed for artistic residencies on the Ancient Abattoirs site where Transcultures is located in Mons.

Atelier Nomades Numériques Jacques Urbanska – introduction au “Web Art”

10 July 2014

Depuis la naissance d’Internet, de nombreux créateurs se sont emparés de ce médium pour en explorer les limites, détourner ses usages ou les redéfinir. De la création d’images animées qui font le buzz à celle d’applications mobiles et de multiples oeuvres “on” et “offline”…Avec cet atelier ludique d’exploration et d’expérimentation, l’artiste numérique Jacques Urbanska (arts-numeriques.info) présentera un panel de créateurs, d’œuvres et d’outils originaux qui constitueront une base solide d’investigation. Le but est de permettre aux participants de poursuivre eux-mêmes ce voyage dans les méandres d’un web différent, innovant, vivifiant et audacieux.

Since the birth of the Internet, many creators have taken this medium to explore the limits, divert or redefine its purpose. Creating animated images that buzz that mobile applications and multiple online and offline works … Through a playful workshop exploration and experimentation, media artist Jacques Urbanska (arts-numeriques.info) will present a panel of web art works and original tools that provide a solid basis for investigation. The aim is to enable participants to continue this journey themselves in the intricacies of a different, innovative, refreshing and bold web.

Dans le cadre du projet nomade avec le soutien de l’Union Européenne, Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) dans le cadre du programme Interreg IV France-Wallonie-Vlaanderen

Femmes, Net Art et Hacktivisme – conférence (Semaine d’étude Vie Féminine 2014)

27 June 2014

Dans le cadre de la “Semaine d’étude Vie Féminine 2014” organisée par l’association “Vie Feminine”, je donnerais une conférence qui introduira les notions de Netart, de hacking et d’activisme sur/via Internet, que l’on appelle généralement hacktivisme. Si dans l’esprit des hackers, on ne juge une personne ni sur sa condition, son apparence ou sa fortune… mais simplement sur ses capacités et ses réalisations, il y a encore peu de femmes dans ce milieu. Malgré tout, avec l’expansion d’Internet et des réseaux sociaux, elles sont de plus en plus nombreuses à faire entendre leurs voix. Des voix évidemment tintées de féminisme (parfois réinventé), qu’elles revendiquent haut et fort, mais pas seulement. Si cette conférence abordera bien entendu le monde de l’e-feminisne, elle essaiera surtout de présenter cet espace qu’est l’Internet aujourd’hui, comme outil possible pour agir sur le monde qui nous entoure et/ou le réinventer.

Support de conférence et collection de liens Web

Plzen, seconde Capitale européenne de la culture 2015

11 June 2014

Transcultures, en tant que partenaire de Mons2015, est invité pour quelques jours dans l’autre future Capitale européenne de la culture 2015. Philippe Franck et moi-même nous nous rendrons donc sur place afin de découvrir une série de partenaires potentiels, mettre en place une série de workshops/conférences “City Sonic” et voir d’éventuelle collaboration dans le champs des arts numériques.

Bains numériques #8 – Rencontres professionnelles

Le Centre des Arts d’Enghien, organisateur du festival Bains numériques a invité Transcultures et des représentants de Mons 2015 (Mauro Del Borrello administrateur général du manège.mons et de Mons2015, Pascal Keiser, directeur artistique programme numérique Mons2015-directeur de TechnocITé ) et de la Ville de Mons (Joelle Kakompole, échevine de la culture) à participer aux Rencontres professionnelles. Celles-ci interrogent le rôle de la création numérique dans la fabrique de la ville de demain. Marquée par la rapidité des flux et des échanges et par des transformations qui affectent à la fois le cadre et la qualité de vie des citoyens, la ville d’aujourd’hui connecte autant qu’elle sépare. L’évolution des modes de vie urbains favorise de plus en plus l’individualisme et une approche consumériste des espaces publics. Face à ces mutations, la création numérique apparait comme un enjeu central de développement des territoires, en encourageant le partage d’expériences collectives et la matérialisation de nouveaux espaces sociaux. Élus, directeurs d’établissements culturels, artistes, designers, sociologues, architectes, urbanistes et entrepreneurs d’Europe et d’Asie sont invités à débattre de la question suivante : en quoi l’art numérique offre-t-il la possibilité d’imaginer un terrain collectif de pratiques qui facilite l’émergence de nouveaux espaces de discussions, d’échanges et de rencontres ?

En complément des tables-rondes, un showroom organisé en partenariat avec l’Agence Régionale de Développement, le Comité d’Expansion Economique du Val d’Oise, l’Université de Cergy-Pontoise, l’ENSEA et le Festival Futur en Seine, présentera tout au long de ces deux journées des innovations d’entreprises en lien avec les thématiques développées. Un espace matchmaking sera également réservé l’après-midi du 18 juin à des rendez-vous d’affaires entre entreprises françaises et israéliennes du secteur de la création numérique, ainsi qu’à des rencontres entre membres du Réseau Arts Numériques (RAN), programmateurs internationaux et artistes du festival.

  • 17 juin – 9h-12h30 – table ronde la création numérique au cœur de l’espace public (avec la participation, entre autres, de Mauro Del Borrello, Pascal Keiser et Joelle Kakompole)
  • 17 juin – 14h-16h30 – table ronde les gares créatives (avec la participation, entre autres, de Joelle Kakompole)
  • 18 juin – 9h-12h30 – table ronde les enjeux éducatifs des villes créatives (avec la participation, entre autres invités, de Philippe Franck)

Egalement aux Bains numériques, Fragments #43-44 de Gauthier Keyaerts mené en collaboration avec François Zajéga (pour la supervision de l’aspect visuel et data mapping), Yacine Sebti (pour le montage sonore) et l’Institut de recherche numediart (pour la reconnaissance de geste) est en compétition officielle. Cette installation/performance AV interactive (co-production Transcultures, numediart avec le soutien du Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-arts numériques) repose à la fois sur la technologie, l’instinct et l’improvisation.

FabLab Mons – Conférence de presse à l’UMons

1 June 2014

Le « FabLab Mons » regroupe 6 partenaires fondateurs (l’Université de Mons, l’ASBL Progress – La Maison du Design, l’Ecole Supérieure des Arts – ARTS2, la Haute école en Hainaut – HEH, l’ASBL Transcultures et l’ASBL Technocité) et 3 partenaires institutionnels (la Ville de Mons, la Fondation Mons 2015 et Le Mundaneum).

La particularité du FabLab montois, initié au sein de l’Université de Mons, est d’être porté par une diversité d’acteurs dont les besoins sont finalement très complémentaires. Le « FabLab Mons » est avant tout orienté grand public, formation et recherche.

Pour cette conférence de presse, je présenterais le rôle de Transcultures dans ce nouveau projet.

voir : Mons : Création du FabLab de Mons, un reportage de TéléMB

Transcultures entretient,depuis plusieurs années, des partenariats réguliers avec Numediart et une collaboration forte avec Art² (organisation de workshops à Art², diffusion de travaux d’étudiants dans le cadre de City Sonic ou Les Transnumériques), ayant un rôle complémentaire dans le processus de création et de diffusion. L’intégration du FabLab est une suite logique de ces échanges et l’occasion de mettre en place un lieu partagé où la mutualisation des connaissances et compétences déjà existante trouvera une place à part entière.

Transcultures, centre interdisciplinaire promeut les cultures numériques et sonores au travers du festival international des arts sonores City Sonic, de la biennale Les Transnumériques et en s’intégrant dans différents réseaux de réflexion sur ces pratiques (projets européens et transatlantiques). A la croisée des enjeux artistiques, technologiques et sociétaux, Transcultures organise des résidences d’artistes et des workshops intégrant l’utilisation des outils numériques et associe artistes et chercheurs, en complicité avec Numediart. La sensibilisation des publics aux pratiques artistiques numériques et sonores tient un rôle majeur au sein de la structure, depuis 5 ans, une sensibilisation accrue est réalisée auprès du jeune public afin de familiariser les enfants à une pratique conscientisée du numérique à travers des ateliers ludiques.

Il y a toujours quelqu’un qui travaille pour vous / There is always someone who works for you

12 May 2014

Il y a toujours quelqu’un qui travaille pour vous / There is always someone who works for you

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There is always someone who works for you

There is always someone who works for you – There’s always someone who works for you

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To be Where the Pixels are – Eric Joris/The Crew interview par/by Jacques Urbanska

6 May 2014

Cette interview a été publiée dans l’ouvrage “10 ans de Numériques à Mons” (Editions Technocités 2014)

À la différence des écrans scéniques, la scène-image serait la transposition de la scène1 elle-même en images. Sans écran identifiable ,la proposition devient une immersion dans une imagerie 3D, associée à des technologies d’interactivité permettant d’agir sur le visuel, de le modifier en temps réel ou en temps diffé- ré. Dans la scène-image, le visuel médiatisé devient un espace habitable, sensoriel, inte- ractif et modifiable à souhait2. Emmené par l’artiste Eric Joris, le collectif belge CREW3 explore des immersions très spécifiques, au travers de projets qui tentent d’élaborer, de circonscrire et de théoriser un nouveau médium artistique.

À la différence d’autres recherches du même genre, la sensorialité artefactuelle immersive de CREW a toujours privilégié la diffusion d’images vidéo issues d’une captation et non pas d’un virtuel créé de toutes pièces. Cela induit pour le public des univers proches de leur réalité, qui peuvent donc plus facilement se mélanger, se substituer ou se superposer à cette dernière. Le mélange de captations, live versus préenregistrées, crée des zones de flotte- ment, des pertes de repères – qui peuvent être minimes – mais qui génèrent des expériences mentales et physiques inhabituelles.

Si les philosophes créent des concepts, les artistes travaillent sur des percepts : « un ensemble de perceptions et de sensations qui survivent à celui qui les éprouve4 » et qui influencent durablement notre manière de percevoir et de penser le monde. Ce qui intéresse Eric Joris, c’est moins ce que l’on fait avec la technologie que ce que la technologie produit sur nous : « Nous essayons de créer des conditions technologiques dans lesquelles nous pouvons nous plonger entière- ment, qui nous détachent d’une certaine réalité à laquelle nous sommes habitués. Nous regardons alors les effets qui en résultent et c’est la matière première de nos spectacles. Il ne s’agit pas seulement de réactions intellectuelles, ça peut être très physique et très fort : lors de nos premiers essais, beaucoup de personnes se sentaient mal et une sur dix s’évanouissait littéralement pendant l’expérience. Il a fallu affiner le cadre, trouver des moyens pour transformer la recherche en expérience reproductible, afin de pouvoir la (re) présenter au public. » En une quinzaine d’années, le collectif a produit une trentaine de projets qui vont de l’installation à la performance théâtrale.

Lire l’interview

Unlike theatrical screens, the ‘stage-image’ is the transposition of the stage itself into images. Without an identifiable screen1, the proposition becomes an immersion in 3D imagery, associated with interactive technologies that enable the adaptation of the visual by either real-time or deferred-time modification. In the stage-image, the mediatised visual becomes a space that is habitable, sensory, interactive and modifiable at will2.

Led by artist Eric Joris, the Belgian collective CREW3 explore very specific immersions which seek to elaborate, define and theorise a new artistic medium. Unlike other research in the same area, CREW’s immersive, artefactual sensorial experiments have always favoured the diffusion of video images filmed and not virtually assembled from all sides. This introduces the public to worlds close to their reality, which can therefore be more easily merged, substituted or superimposed upon it. The mixture of video recordings, live versus pre-recorded, creates obscure zones, the loss of reference points – which can be minimal – but which generate unfamiliar mental and physical sensations.

If philosophers create concepts, then artists work with percepts, defined as: “an amalgam of perceptions and sensations which exist for those who experience them4” and which create a lasting impression on our way of perceiving and viewing the world. What interests Eric Joris is not so much what we do with technology, as the effect technology has on us: “We try to create technological conditions in which we can be fully immersed, which detach us from a certain reality with which we are familiar. We then observe the effects that this produces, which is the primary content of our productions. It is not merely a case of intellectual reactions, they can be very physical and very strong: during our first productions a lot of people felt unwell and one in ten literally fainted during the performance. We had to adjust the settings and find ways of transforming the research into reproducible experiments in order to be able to (re)introduce it to the public.” Over a period of fifteen years the collective has produced around thirty projects, from installations to theatrical productions.

Read the interview

ReWICs 2014 : conférence “Underground 2.0… les nouvelles cultures numériques alternatives”

22 April 2014

Cette conférence propose une première introduction à un Net Art hacktiviste1 illustrée par de nombreux exemples d’œuvres connectées ou issues de la culture Web, qui utilisent les réseaux comme matière première de création et de militantisme.

Si le terme Net Art regroupe encore aujourd’hui toutes une série d’œuvres conçues par, pour et avec le réseau Internet, des différences notables sont apparues entre ceux qui utilisent le Web pour produire des œuvres plastiques destinées à être diffusées via le réseau et quasi exclusivement sur écran et d’autres formes qui rompent avec cette configuration habituelle. Avec l’arrivée du Web 2.0 et des réseaux sociaux à la moitié des années 2000, une nouvelle génération d’artistes s’est emparée de ces nouveaux territoires de création et de détournement. Leur hyperactivité, leur hyperproductivité et la viralité décuplée ont et amplifient toujours considérablement leurs présences. Plus rares et discrets sont ceux qui se sont attelés à explorer les réseaux comme moyen de réinventer les limites et les règles qui régissent l’Internet actuel, d’en montrer la fragilité ou d’accélérer sa dissolution dans la « vie réelle » (IRL). Ces derniers ont plutôt tendance à « sortir » de la dualité Web-Ecran, à utiliser les objets connectés ou à en inventer, à travailler sur des nouvelles interfaces hommes-machines, à créer des outils et des plateformes communautaires, ou tout simplement à mettre en place de nouveau réseaux indépendants d’Internet…

Comme l’a très bien décrit Marc Wathieu sur son site : “Les créateurs de projets activistes utilisent le web comme un média tactique (tactical media), au service d’interventions qui soulignent l’impact même de ces nouvelles technologies sur notre culture. Détournant ou retournant la technologie contre elle-même, utilisant le marketing, une nouvelle génération d’artistes subversifs et high-tech crée de nouveaux espaces d’actions publiques. Dans la foulée des mouvements anti-mondialisation et du sommet de Seattle, de nouvelles thématiques ont surgi: les OGN, la protection de la vie privée, la consommation responsable…1“.

1 contraction de hacker et d’activiste
2 multimedialab.be

Big Data Week 2014 – Conférence

20 April 2014

Lors de la Big Data Week 2014, en collaboration avec le Mundaneum et Mons 2015, les artistes Jacques Urbanska (arts-numeriques.info) et Wolf  Kuehr (respublica) ont préparé une brève introduction au (Big) Data Art au travers de plusieurs exemples d’œuvres expliquées et de l’interview en duplex d’un artiste majeur du dataviz. Après la rencontre, vous pourrez retrouver sur ce site un ensemble de liens Web (reprenant des œuvres, projets, artistes et documentation) qui vous permettront d’investiguer plus avant le concept de Big Data ainsi que les créateurs et projets artistiques qui se servent des données comme matière première de création.

Exposition spamm.be – Mobile Awards Art(s) & Network(s) – Festival VIA 2014

10 March 2014

Lancés par Transcultures à l’occasion des Transnomades, dans la Quinzaine numérique de la Fédération Wallonie-Bruxelles en octobre 2013, les Mobile Awards – Art(s) & Network(s) entendent stimuler la création numérique en réseau en lui donnant une visibilité accrue. Pour VIA 2014, les Mobile Awards font la part belle aux œuvres destinées à être diffusées via le web et dont la finalité est un écran (gifs/glitches, Neen Art, memes, installations web…).

Associée à ces Mobile Awards 2014 et sur plusieurs écrans/murs du premier étage de l’Espace des possibles, Transcultures propose également pour VIA :

  • une exposition spécial GIF Art (images animées du Web)
  • le Générateur Poïétique, œuvre connectée participative de l’artiste/chercheur Olivier Auber
  • une exposition didactique Net Art : spamm.be. Cette dernière est liée à la plateforme en ligne éponyme qui présente une série d’oeuvres internationales montrant la diversité créative des arts en réseau aujourd’hui, avec également une sélection d’outils critiques. Elle a été lancée en 2013 par Transcultures, en collaboration avec les artistes Systaime (fondateur et animateur du Super Modern Art Museum – spamm.fr) et Jacques Urbanska. Dans un souci de médiation continue, Jacques Urbanska accueillera, sur place, les visiteurs dans sa matrice Web et assurera des présentations-ateliers ouverts d’introduction à la diversité créative du Net Art (dans le cadre de Nomades numériques).

Conception/commissariat artistique : Jacques Urbanska – Philippe Franck
Exposition GIFS : Jacques Urbanska, en collaboration avec Julien Deswaef (avec la participation de Vincent Paesmans)
Générateur Poïétique : Olivier Auber (développé avec l’aide de Florence Meichel / dans le cadre de la VUB – Vrije Universiteit Brussel) – poietic.net
Production : Transcultures avec le soutien de Mons 2015 et en partenariat avec le manège.mons
Atelier et présentations proposés par le manège.mons, en collaboration avec Transcultures, dans la cadre du projet nomade soutenu par l’Union européenne – programme Feder Interreg IV France Wallonie-Vlanderen

10 ans de Numérique à Mons – 10 Digital Years in Mons

8 March 2014

Cette publication bilingue (français/anglais) retrace l’extraordinaire développement du pôle numérique à Mons sur une décennie. De la mise en oeuvre de programmes de formation massive aux technologies numériques par TechnocITé, au lancement de la Digital Innovation Valley, de l’implantation de Google à Saint-Ghislain au succès rencontré par le programme Numédiart et bien d’autres initiatives, c’est tout un écosystème mobilisant les forces vives de la région qui progressivement se développe pour devenir une référence en Europe au niveau des industries créatives et numériques. La perspective de Mons 2015, Capitale Européenne de la Culture constituera le point d’orgue (mais pas final) de cette prodigieuse aventure humaine et technologique que ce livre retrace.

J’y ai écrit 4 articles :

TechnocITé 2004-2014. 10 ans de numérique à Mons /
TechnocITé 2004-2014. 10 Digital Years in Mons

272 pages couleur imprimées sur papier Munken Lynx
Français/Anglais
Préface par M. Elio Di Rupo, Premier Ministre et Bourgmestre de Mons
ISBN: 978-2-9601488-0-0

 

A beautiful book (fr/en – foreword by Elio Di Rupo – publishing editor : Pascal Keiser/Technocité – editor in chief Vincent Delvaux) in which I wrote 4 articles : CitySonic – Festival des Arts Sonores via an interview of Philippe Franck, an interview of Superamas, a conversation with Eric Joris on immersive technology and a last one of numediart Institute via an interview of Thierry Dutoit.