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Table ronde | Points de vue : culture et intelligence(s) artificielle(s) – Aftermovie | MuseumLab (Be)

5 December 2023

Le 22 septembre 2023, dans le cadre de la Retrospective Museumlab – Musées Et Innovations | Biennale d’Art et de Culture de Mons, j’ai proposé une table ronde autour de l’intelligence artificielle avec comme intervenants : Thierry Dutoit (directeur de Numédiart), Nicolas Becquet (journaliste à L’Echo), Joëlle Tilmanne (co-fondatrice d’Hovertone), et Rose Tytgat (artiste MuseumLab – qui malheureusement n’a pas pu être présente).

MuseumLab était un espace d’expérimentation qui a accompagné des porteur-euses de projets dans le développement de prototypes destinés aux espaces muséaux. À la place de tester ces prototypes en laboratoire, MuseumLab les fait tester et valider par le public au sein même des musées montois !

Le projet a été une opportunité tant pour les porteur-euses de projets qui sont toujours à la recherche de financement, de conseils et d’espaces de test que pour les musées montois qui peuvent se transformer en terrains de jeux de dispositifs technologiques.

La Biennale d’Art et de Culture de Mons (14.09 > 06.10.2023) a réunit pour la première fois 6 de ces prototypes afin d’offrir un aperçu des projets développés ces 5 dernières années (durée du projet MuseumLab qui s’est terminé fin 2023).

Conférence | Arts SF & Arts du futurs – symposium XR Bury | La Louvière (Be)

15 April 2023

De nombreux créateurs dans le champs des arts dits « numériques » ont été inspirés par la science-fiction et ont intégré ses thèmes et ses concepts dans leurs œuvres. Cette utilisation de la science-fiction permet à ces artistes de proposer des visions futuristes, dystopiques, ou encore de questionner notre rapport à la technologie et à l’avenir, mais qu’en est-il des arts et des oeuvres d’arts dans la littérature de science-fiction. Comment les écrivains abordent-ils ce champ imaginaire et dans quels contextes ?

Jacques Urbanska, passionné de science-fiction, a ouvert fin 2020 un forum francophone sur le réseau social Reddit, il y partage ses lectures en ligne (blogs, actualités, publications universitaires…). En avril 2023, plus de 19 000 personnes suivent le forum. Lors de cette présentation, et à travers une série d’exemples, il posera une première introduction tant à la création contemporaine qu’à celle de futurs hypothétique.

À l’occasion du centenaire de la naissance de Pol Bury, Transcultures en partenariat avec le laboratoire Paragraphe (axe CiTu) de l’Université Paris 8 et CY Cergy-Paris Université, organise à La Louvière (ville natale de l’artiste plasticien et auteur Pol Bury, co-fondateur du Daily-Bul – pensée, revue et maison d’édition) un séminaire recherche/création artistique à l’ère du numérique et de l’IA avec des enseignants chercheurs et des artistes liés au son et aux dispositifs hypermédias.

Ce séminaire permettra également au public de découvrir des dispositifs, installations numériques, visuelles et sonores en AR / VR / XR, finalisés ou “works in progress“ qui seront présentés par les différents invités.

Avec : Antonella Tufano(Fr) | Carole Brandon (Fr) | Christl Lidl (Fr) | Jacques Urbanska (Be) | Khaldoun Zreik(Fr) | Kika Nicolela (Br/Be) | Matthieu Quiniou (Fr) | Marc Veyrat / Jonathan Juste (Fr) | Panagiotis Kyriakoulakos (Gr/Fr) | Philippe Boisnard (Fr) | Philippe Franck (Fr/Be) | Stanislav Kurakin (Fr) | Société iMATERIEL (Fr-Be) | Tommy Lawson (Tg/Fr)…

Article | Arrêtez tout ! Voici comment les NFT bouleversent la musique – par Michi-Hiro Tamaï | JAM RTBF (Be)

20 October 2022

Après Universal, Warner plonge dans les NFT. L’implication, sans précédent, de ces mastodontes confirme un bouleversement en cours de l’industrie musicale. Petit tour des initiatives de blockchain concrètes les plus marquantes du moment, aux côtés de Gérôme Vanherf (Wallifornia MusicTech) et Jacques Urbanska (Transcultures.be).

De la spéculation pure animée par de la cupidité crasse. Des arnaques outrancières à la pelle. Un bilan carbone questionable. Et une valeur artistique très discutable. Malgré une odeur de soufre, les 1,53 milliard d’euros de transactions amassées depuis plus d’un an par les NFT du Bored Ape Yacht Club fascinent. Mais depuis la santé vacillante de ces derniers, la planète blockchain se demande quelle sera la prochaine star succédant à ces certificats d’authenticité liés à des illustrations Jpeg.

Lire la suite sur le site de JAM RTBF

Michi-Hiro Tamaï

Journaliste indépendant à temps complet depuis plus de 15 ans et amoureux de toutes les formes de cultures (analogues et digitales), ses spécialités sont le gaming, la tech en général et automobile. Il a cofondé le premier site web belge de de jeux vidéo Gameplay.be avec le groupe flamand 4Entertainment.

Il intervient (ou est intervenu) dans la rubrique jeux vidéo du Focus Vif, comme chroniqueur musical (rock) pour l’Agenda Culture de La Libre, dans de nombreux reportages éco/société à l’étranger pour le Vif / L’Express, Trends Tendance, feu 24h01, 01Net, dans le Moniteur Automobile (rubrique tech), ou encore sur JAM de la RTBF.

www.linkedin.com/in/michi-hiro-tama

** image banner : vectorportal.com

Humanité technologique @ Mon Père ce Robot | Maison du Livre

19 October 2018

A l’occasion de ses vingt ans, la Maison du Livre interroge le futur ! Quel futur voulons-nous et aurons-nous le choix ?

Le point de départ est de constater un mouvement simultané, voire convergeant, d’hybridation entre l’homme et la machine : l’humain tendrait à se machiniser, tandis que la machine s’humaniserait. Intelligence artificielle, robotique et algorithmes d’un côté ; prothèses, implants, interventions sur le génome et numérisation des organes de l’autre. En viendrons-nous à abolir la distinction entre vivant et non-vivant ? L’être humain est-il entièrement numérisable ? La tâche sera de faire la part du réel, de la fiction, de la mythologie et de l’enfumage.

Dans ce cadre j’animerais une table ronde autour des croisements arts/science

  • Philippe Boisnard : artiste numérique et écrivain
  • Eric Minh Cuong Castaing : chorégraphe
  • Lorena Jouven : danseuse
  • Thomas Peyruse : ingénieur et roboticien

 

On the occasion of its twenty year anniversary, the Maison du Livre (House of the Book) questions the future! What future do we want and will we have the choice?

The starting point will be to note a simultaneous movement, even converging, of hybridization between the man and the machine: the human would tend to be machinized, while the machine would be humanized. Artificial intelligence, robotics and algorithms on one side; prostheses, implants, genome interventions and digitization of the organs of the other. Will we come to abolish the distinction between living and non-living? Is the human being fully digitizable? The task will be to share the real, fiction, mythology and smoke.

In this context, I will lead a round table discussion about arts/science intersections.

Conférence Art(s) & Hacktivisme | Arts2

15 October 2018

En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow, groupe américain de célèbres hackers et média de masse « Do it yourself » , proposa le mot valise « hacktivism » pour décrire le bidouillage informatique à des fins politique. Presque immédiatement, le néologisme, issus des termes anglais « hacking » et « activism », s’est répandu comme une traînée de poudre. Aujourd’hui, à l’heure où la technique fait le pouvoir , où les dérives effectives ou potentielles des technologies sont proportionnelles à notre inappréhension de ces dernières, il est normal de voir apparaître de plus en plus de voix qui veulent interroger ce monde et ses artefacts. Parmi celles-ci, se retrouvent tout naturellement des activistes, des créateurs, des artistes, des makers, et surtout des individus se revendiquant inter/transdisciplinaires ou refusant toute étiquette*…

Cette conférence introductive et illustrée par de nombreux exemples, viendra interroger ces croisements, ces relations, ou non-relation, entre art et politique. Elle mettra l’accent sur une création artistique hybride, mêlant arts et sciences, et qui tend à repousser encore les frontières du concept d’œuvre d’art.

Jacques Urbanska (Be) est comédien et metteur en scène de formation et, depuis plusieurs années, artiste multimédia. Il est chargé des projets « arts numériques » chez Transcultures.

*lire l’article Art(s) et Hacktivisme publié dans la revue L’art Même #74 (lire en édition pdf)

 

In 1996, Omega, a member of Cult of the Dead Cow, an American group of famous hackers and mass media “Do it yourself,” proposed the portmanteau word ‘hacktivism’ to describe computer hacking for political purposes. Almost immediately, the neologism, derived from the terms “hacking” and “activism”, spread like wildfire. Today, at a time when technology makes the power, where the actual or potential drift of technologies are proportional to our lack of understanding of the latter, it is normal to see more and more voices questioning this world and its artifacts. And among these are naturally found activists, creators, artists, makers, and especially individuals claiming inter/transdisciplinary or refusing any label…

This introductory lecture, illustrated by numerous examples, will question these crossings, these relations (or non-relationship) between art and politics. It will focus on a hybrid artistic creation, mixing arts and sciences, and which tends to push again the borders of the concept of artwork.

Jacques Urbanska (Be) has a background of comedian and theatre director and since a few years, has become a multimedia artist. He is in charge of digital arts projects at Transcultures.

 

*visual : Bitsoil Popup Tax & Hack Campaign / LarbitsSisters

Black Boxes – Exposition Artiste en Résidence @ UCL 2018

1 May 2018

A l’occasion de l’année Louvain 2017-2018 consacrée aux mondes numériques, Transcultures a proposé l’artiste Nicolas Maigret et le groupe de travail DISNOVATION.ORG pour un résidence et un séminaire avec une quinzaine d’étudiants de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Le projet a été assisté par Jacques Urbanska, chargé des projets art(s) et numérique chez Transcultures et avec l’apport et l’aide technique de l’artiste Franck Soudan.

Dans cet exercice de « rendre visible », il y a souvent chez les artistes qui interrogent les cultures numériques, une véritable volonté de transmettre. S’ils ne prennent pas le numérique pour acquis, s’ils le mettent en doute, s’ils révèlent ce que les technologies changent dans notre vie, c’est avant tout pour que les publics puissent « comprendre », « s’approprier ces logiques », « trouver du sens ». Cette volonté d’accessibilité a ainsi structuré le séminaire.

A travers des moments de réflexion et des mises en pratique où les étudiants on pu conceptualiser et expérimenter concrètement. La résidence/séminaire leur a « donné des clés de connaissance ». Les réalisations des étudiants ont été des traductions tangibles de ces explorations de boites noires des technologique, développées avec « les moyens du bord ». Finalement, les étudiants eux-mêmes sont devenus des vulgarisateurs des connaissances acquises lors du séminaire. Un peu comme Aram Bartholl qui crée des sculptures à base de captcha ou Erica Scourti qui compose de la poésie à partir des suggestions que son smartphone lui soumet quand elle écrit ses SMS.

Nicolas Maigret a envisagé ce séminaire artiste en résidence comme « un laboratoire commun dans lequel il se mettait lui-même, au même titre que les étudiants, en situation d’apprentissage, de doute, d’exploration. Il n’y avait pas d’un côté celui qui apporterait le savoir et ceux qui tenteraient de le comprendre, de se l’approprier, de le mettre à l’épreuve. C’était très important pour l’artiste de sortir de ce modèle d’apprentissage pour plutôt essayer, ensemble, de tirer du sens, de produire des expériences et des formes.

Participants : Aida Bennafla, Madeleine Blondiau, Elie Bok, Alessandro Cierro, Arnaud Claes, Juliette Clarinval, Juliette Delgrange, Frederic Doisy, Amandine Folie, Robin Guerit, Romain Javaux, Yohan Lambay, Gwenael Laurent, Alex Mattenet, Elisa Thomas, Amandine Weykamp…

A noter que ce vernissage donne aussi accès aux expositions permanentes, ainsi qu’à l’exposition temporaire “Ecritures Numériques” du MuséeL.

 

On the occasion of the year Louvain 2017-2018 dedicated to the digital worlds, Transcultures proposed the French artist Nicolas Maigret and the international working group DISNOVATION.ORG for a residence and a seminar at the Catholic University of Louvain-La-Neuve. They were supervised by Jacques Urbanska, in charge of art s) and digital projects at Transcultures and with the contribution and technical assistance of French artist/programmerFranck Soudan.

At the end of this process, the Blackbox exhibition shows, at the Museum L (which also hosts the last days of the exhibition Ecritures numériques with its 2 parts Cabinet of digital curiosities and DISNOVATION.ORG) digital art projects resulting from the collaboration between Nicolas Maigret / DISNOVATION.ORG, the supervisors and fifteen students from different sections of the UCL.

Probe digital black boxes

In this exercise of “making visible”, there is often in the artists who question the digital cultures, a real will to transmit. If they do not take digital for granted, if they question it, if they reveal what technologies are changing in our lives, it is above all so that audiences can “understand”, “appropriate” these logics “,” to find meaning “. This desire for accessibility structured the seminar. Through moments of reflection and practice where students have been able to conceptualize and experiment concretely, the residency / seminar gives them some ‘keys of knowledge’. The achievements of the students will be tangible translations of these explorations of black boxes of technologies with ‘the means of the edge’.

Note that this opening also gives access to the permanent exhibitions, as well as to the temporary exhibition ‘Ecritures numériques’ at Musée L.

Nicolas Maigret, artiste en résidence UCL 2017-2018

1 February 2018

A l’occasion de l’année Louvain 2017-2018 consacrée aux mondes numériques, l’ artiste accueilli en résidence à l’UCL sera Nicolas Maigret, un artiste numérique français qui développe depuis plus de 15 ans une pratique expérimentale du son et des images électroniques. La résidence a été réalisée en partenariat avec Transcultures et Jacques Urbanska en sera le chargée de projets ainsi que l’assistant de Nicolas Maigret.

On the occasion of the Louvain digital worlds 2017-2018 year, the artist in residence at UCL will be Nicolas Maigret, a French digital artist who has been developing experimental sound and images for over 15 years. The residency was carried out in partnership with Transcultures and Jacques Urbanska will be the project manager and assistant to Nicolas Maigret.

Nicolas Maigret s’intéresse aux dispositifs numériques : l’intelligence artificielle, les algorithmes, les objets connectés, etc. Il tente de rendre tangibles des réalités qui restent cachées dans les interstices des technologies. « Avec le passage au numérique, il y a une mise à l’écart entre ce qui est opérant dans ces objets et ce qui est visible de l’extérieur. En tant qu’artiste, mais cela pourrait être le travail d’un théoricien, cela m’intéresse de rendre visible et expériençables ces logiques internes. » Nicolas Maigret s’interroge donc sur ces objets, sur ce qu’ils opèrent dans notre quotidien, sur ce qu’on pense qu’ils font, sur ce qu’ils font sans l’annoncer… Il peut parfois se montrer très critique comme dans le projet Disnovation qu’il a initié (disnovation.org) ou à travers le collectif Art of Failure qu’il a co-fondé (http://artoffailure.free.fr) ou par le livre The Pirate Book co-écrit avec Maria Roszkowska.

Explorer les boites noires du numérique

Dans cet exercice de « rendre visible », il y a aussi chez l’artiste une véritable volonté de transmettre. S’il ne prend pas le numérique pour acquis, s’il le met en doute, s’il révèle ce que les technologies changent dans notre vie, c’est avant tout pour que les publics puissent « comprendre », « s’approprier ces logiques », « trouver du sens ». Cette volonté d’accessibilité va structurer le séminaire qu’il construit pour les étudiants de l’UCL. A travers des moments de réflexion, parfois alimentés par des scientifiques, des mises en pratique où les étudiants pourront apprendre concrètement, il souhaite leur « donner des clés de connaissance ». Les réalisations des étudiants seront des traductions tangibles de cette exploration des boites noires des technologies avec « les moyens du bord ». Un peu comme Aram Bartholl[1] qui crée des sculptures à base de captcha[2] ou Erica Scourti[3] qui compose de la poésie à partir des suggestions que son smartphone lui soumet quand elle écrit ses SMS.

Finalement, les étudiants eux-mêmes deviendront des vulgarisateurs des connaissances acquises lors du séminaire. Ce séminaire artiste en résidence, Nicolas Maigret le voit comme « un laboratoire commun dans lequel je me mettrai moi-même, comme les étudiants, en situation d’apprentissage, de doute, d’exploration. Il n’y a pas d’un côté celui qui apporterait le savoir et ceux qui tenteraient de le comprendre, de se l’approprier, de le mettre à l’épreuve. Je veux sortir de ce modèle d’apprentissage. Nous allons plutôt essayer, ensemble, de tirer du sens, de produire des expériences et des formes. »
En collaboration étroite avec TRANSCULTURES