Le SoW – Sense of Wonder | Science Fiction

Le SoW, c’est le “Sense of Wonder”. En Science Fiction, il peut prendre de très différentes formes et est un sentiment propre lié à l’histoire et la personnalité de chacun. Mais il découle aussi de nos questions existentielles, nos peurs primales, nos émerveillements irrationnels… en tant qu’espèce ou civilisation.

Tout ce qui nous dépasse, qui dépasse notre pensée (à un moment ou à un autre) peut provoquer le SoW. C’est un moment puissant et intense où notre intellect comprend quelque chose qui lui était caché, découvre de nouvelles sensations puissantes, est perdu, où la complétion automatique de notre cerveau s’enraie, où notre analyse à des ratés, où l’on “touche au divin”, où notre imagination se libère, où l’on ressens avec le corps l’immensité de l’espace et du temps, une libération ou au contraire une loop, une boucle dont l’esprit n’arrive pas à sortir, et où on perd pied…

On peut bien entendu analyser (et cela a été fait), faire ressortir les schémas sous-jacents, comprendre comment l’auteur s’y est pris (souvent, le SoW est amené, construit très en avant d’un climax qui se déclenchera plus ou moins à un moment ou à un autre suivant les lecteurs, ou sera latent plus ou moins longtemps), plus ou moins consciemment.

Et évidemment, plus on lit de SF, moins on reste “vierge”, naïf… fasse à certains type de structures (basiques) censées provoquer, ou qui nous ont déjà provoqué un SoW. Mais, d’autres sensations peuvent être appréhendées alors, on est plus fin, d’autres portes s’ouvrent. Enfin… comme je l’ai dit, cela reste très personnel et si j’étais vraiment qualifié pour bien exprimer mes sensations, j’aurais déjà ouvert un blog depuis longtemps pour les partager. 🙂

A noter que la bannière utilisée pour ce post est donc un crop de la couverture de l’anthologie “Gosh! Wow! (Sense of Wonder) Science Fiction par l’éditeur Forrest J. Ackerman de 1982.

Le Monde inverti (The Inverted World) – Christopher Priest | Prix British Science Fiction 1975

Mon tout premier livre de Science Fiction. Mon introduction. Mon dépucelage… il y a longtemps. Mon premier SoW aussi… un si grand effet pour -ce qui parraisait- une si petite dose. Un petit livre que j’aurais pu lire en 2 heures et pourtant je me suis arrêté au milieu pour reprendre mon souffle. J’ai vraiment dû m’arrêter. Physiquement. La première fois est souvent intense, quand elle l’est… n’est-il pas ?

Voilà. Je l’ai relu il y a quelques mois. Le SoW n’était plus là, je l’ai lu d’une traite, avec énormément de bonheur et de réminiscence. Le souvenir du SoW et de la jeunesse se diputant la madelaine.

Je le conseille, c’est un petit encas, une gourmandise, un passe-début_ou_fin-de-nuit. Il ne faut pas trop lui en demander, trop attendre. Ca se mange sans fin, mais ça peut vraiment ouvrir l’apétit (et vous faire découvrir un écrivain qui a bien d’autres plaisirs à vous offrir – dont une de mes dernières lectures me reste encore comme un arrière goût au fond de la bouche. Oui, en le disant, je me rends compte, qu’à chaque fois, il est persistant. Et me vient le mot percept, ces perceptions et sensations qui survivent à ceux qui les éprouvent. Bref, je m’égare…)

Je vous mets la couverture du livre que j’avais à l’époque. Ne lisez aucune critique du livre. A la rigueur sur Price lui-même si vous hésitez encore.

La Méthode scientifique par Nicolas Martin : Christopher Priest, le grand illusionniste de la SF

Allez, je vous mets le début (peux pas résister) : “J’avais atteint l’âge de mille kilomètres.”

Dans la toile du temps (Children of Time) – Adrian Tchaikovski | Prix Arthur-C. Clarke 2016

Voilà, je l’ai enfin commencé… Je me le réservais depuis quelques temps. C’était un “A lire absolument !”, donc il fallait le bon moment. Je venais de terminer Thin Air et Black Man de Richard Morgan… Et bon, pas mal, l’univers tout ça (j’ai plus apprécié Thin Air d’ailleurs, que j’ai lu en premier – faut pas, lisez Black Man d’abord). Et puis j’avais besoin de quelque chose d’un peu plus costaud, même si toujours phase plutôt relax/détente en ce moment. Et puis là, avec le premier tiers du bouquin, c’est parfait. C’est du solide, tout en restant léger. Parfait donc. A voir si ça va continuer comme ça.

Lire la critique >>> https://lecultedapophis.com/2018/04/01/dans-la-toile-du-temps-adrian-tchaikovsky

Edit : Bon donc, j’ai fini ça hier soir… Comme souvent la fin est un peu rapide (et en même temps longue avec moult circonvolutions pour vraiment faire un final bien appuyé), surtout que finalement c’est un cycle. C’est dommage. Bon, à voir le 2ème tome (Children of Ruin – Prix British Science Fiction 2019 – pas encore traduit, comme le reste de son oeuvre d’ailleurs).

Pas de quoi regretter la lecture malgré tout. C’était léger, tombait bien et c’était très agréable.

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