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FontainaSound – l’empreinte sonore participative d’un territoire à construire ensemble…

17 June 2021

FontainaSound est un projet participatif lancé par la Ville de Bruxelles, sur la place Fontainas (au centre de la capitale, entre la Bourse et la gare du Midi) et ses quartiers, l’empreinte sonore d’un territoire à construire ensemble sur une décennie.

Ateliers, rencontres, événements artistiques… sollicitant la participation des habitants et des acteurs locaux, seront menées sur le terrain par l’équipe de Transcultures, mandatée par la Ville de Bruxelles, et particulièrement expérimentée dans le domaine des arts sonores en milieu urbain.

Le travail de terrain associé à une démarche citoyenne et collaborative est au cœur du projet et les futurs contenus sonores seront réalisés par Transcultures majoritairement, à partir de contenus récoltés ou issus des quartiers entourant la place Fontainas, particulièrement vivants et riches en histoire, en veillant à y retrouver la diversité culturelle, sociale et linguistique qui la caractérise (avec le concours des habitants, comités de quartier, associations et de divers relais locaux), le tout en privilégiant également une dimension poétique.

Les contenus sonores seront renouvelés régulièrement, et ce sur une période de 10 ans (notamment par des ateliers avec les riverains, des événements spécifiques, des appels à participation et l’apport ponctuel d’autres créateurs sonores…). Ils seront diffusés au travers une ou plusieurs interventions artistiques urbaines ou mobilier(s) urbain(s) installés sur la place Fontainas dès 2022. Certains contenus sonores prendront également place sur le Web, pour former un parcours sonore urbain accessible via tablettes et smartphones.

Dans quel but ?

Donner une identité à la Place Fontainas, créer du lien via un projet participatif impliquant les habitants du quartier ainsi que des association sur un temps long, renforcer la cohésion sociale, faire se rencontrer les communautés et les générations sur un territoire aux croisements de plusieurs quartiers et qui est aussi l’entrée du piétonnier de la Ville de Bruxelles… voilà quelques-uns des points que le projet FontainaSound viendra, à son niveau et en complément des autres projets de la Ville et des associations qui travaillent sur ces sujets, renforcer par une dynamique d’ouverture, de partage et de créativité.

Diffusion du contenu sonore

L’avant projet, qui devra être remis par Transcultures à la ville à la mi 2021, comporte un prototype de matrice de diffusion sonore dont les sons seront intégrés dans les créations artistiques ou mobiliers urbains. Le point fondamental de la proposition contextuelle de Transcultures repose sur le fait de ne pas ajouter ce qui pourrait être considéré comme du “bruit” à l’ambiance sonore de la Place.

Le système de diffusion imaginé repose donc sur la proximité : une série de minibaffles seront disposés à l’intérieur des parois de la ou des créations artistiques ou mobilier(s) urbain(s). Pour entendre les contenus sonores, il faudra, par exemple, soit coller son oreille à la ou aux oeuvres urbaines, soit utiliser des petits cônes (ou n’importe quel objet équivalent ou former un cône avec ses mains). De cette manière les contenus sonores ne pourront être perçus que par les personnes qui le souhaitent.

Création artistique sonore

La phase 1 du projet mené par Transcultures en 2021 sert également à établir un cahier des charges afin de lancer un appel à projets pour choisir l’artiste qui réalisera début 2022 la ou les créations artistiques ou mobilier(s) urbain(s) qui diffusera/ont les contenus sonore. L’artiste lauréat travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de Transcultures et le comité d’accompagnement de la Ville de Bruxelles, afin d’intégrer le système de diffusion sonore dans son œuvre.

The Common Ground Project > NoLA2020

10 June 2020

Dans le cadre de NoLA – No Lockdown Art 2020, le projet “Common Ground”, initiée et coordonnée par l’artiste Kika Nicolela pendant le confinement, propose la création d’une base de données grandissante, avec la collaboration d’artistes du monde entier, partageant des pièces vidéo, sonores et / ou textuelles. Le principal objectif immédiat était de collecter un instantané large et varié de ce qui se passe en ce moment à différents endroits du monde, de la façon dont les gens font face à ces immenses changements au sein de leur routine, mais surtout, comment nous pouvons imaginer et adapter le monde après le(s) confinement(s).

Cette base de données (qui a le potentiel de se développer comme un virus puisque l’artiste/commissaire brésilienne basée en Belgique, Kika Nicolela, invitera un noyau de 20 artistes internationaux, et chaque artiste de ce groupe pourra inviter jusqu’à 20 autres artistes à participer au projet, etc.) a déjà réuni plus d’un trentaine d’artistes qui ont répondu à l’invitation-défi du projet Common Ground. En effet, comment réagir et réfléchir à la crise mondiale actuelle, qui va au-delà d’une crise sanitaire -qui traverse aussi bien les sphères politiques, économiques, éthiques que métaphysiques.

Ce pourrait être l’occasion de repenser notre soi et notre réalité comme genre humain ; ou les choses pourraient toutes redevenir « normales ». Des artistes de divers coins du monde ont pris le temps de développer leurs sentiments et leurs pensées du moment et de les exprimer en vidéo, textes et sons.

Le projet Common Ground continuera donc à croître, à conquérir de nouveaux territoires et à accueillir de nouveaux participants, à s’élargir et à évoluer au fil du temps.

Participants (06.2020)

Aline Yasmin & Alex Cepile (Brussels_BE) ‣ Anna Berndtson (Berlin_DE) ‣ Carlos Landaeta (Brussels_BE) ‣ Carlosmagno Rodrigues (Belo Horizonte_BR)  ‣ Cecilia Dougherty (NewYork_US) ‣ Christpohe Litou (Rennes_FR) ‣ Daniel Silvo (Madrid_ES) ‣ Davi Cavalcante (Aracaju_BR) ‣ Fumiharu Sato & Hiroko Haraguchi (Tokyo_JP) ‣ Gauthier Keyaerts (Brussels_BE) ‣ Gerard Chauvin (Angoulême_FR)  ‣ Gustavo Marcasse (São Paulo_BR)  ‣ Ivelina Ivanova (Kraevo_BG)  ‣ John Sanborn (Berkeley_US) ‣ Jorge Lozano (Toronto_CN) ‣ Katia Maciel (Rio de Janeiro_BR) ‣ Kika Nicolela (Brussels_BE) ‣ Luana Lacerda (Belo Horizonte_BR) ‣ Marcia Beatriz Granero (São Paulo_BR)  ‣ Mateusz Vianna (Brasília_BR) ‣ Mike Hoolboom (Toronto_CN)  ‣ Nia Pushkarova (Sofia_BG) ‣ Nung-Hsin Hu (Los Angeles _US)  ‣ Philippe Boisnard (Angoulême_FR) ‣ Phyllis Baldino (New York_US) ‣ Samuel Bester (Marseille_FR)  ‣ Sara Não Tem Nome (Belo Horizonte_BR) ‣ Simon Dumas (Quebec_CN) ‣ Simon Guiochet (Rennes_FR) ‣ Sonia Guggisberg (São Paulo_BR)  ‣ Susana Lopez (Asturias_ES) ‣  ‣ to be continued…

As part of NoLA – No Lockdown Art 2020, the “Common Ground Project”, initiated and coordinated by the artist Kika Nicolela during confinement, proposes the creation of a growing database, with the collaboration of artists from around the world, sharing video, audio and/or text pieces. The main immediate goal was to collect a large and varied snapshot of what’s going on in different places in the world right now, how people are coping with these huge changes in their routine, but most importantly, how we can imagine and adapt the world after the lockdown(s).

This database has the potential to expand itself like a virus: the Belgium based Brazilian artist/curator Kika Nicolela has invited a core group of international artists. The project has already brought together more than thirty artists who have responded to the challenge invitation of the Common Ground project: how to react and reflect on the current global crisis, which goes beyond a health crisis – cutting across political, economic, ethical and metaphysical spheres.

So far, 33 artists have answered the invitation-challenge of the Common Ground Project : how to react and reflect about the current worldwide crisis, that goes beyond a sanitary crisis – it traverses the political, economical, ethical and the metaphysical spheres. It might be an opportunity to rethink ourselves and our reality as human kind ; or things could all return to « normal ». Artists from various corners of the world have taken the time to elaborate on how they are feeling and thinking right now, and expressed it in video, text and sound. The Common Ground Project will continue growing and taking new territories and embracing new participants, as well as expanding and evolving over time.

Compass project – [iter#1 @ Transnumériques #7 – art2.network

1 March 2020

A l’heure où la géolocalisation pénètre notre quotidien le plus intime et peut atteindre la précision du centimètre (voiture sans conducteur, agriculture de précision, applications militaires, etc.), art2.network a voulu construire une visualisation de données où la précision laisserait le pas au sensible et au poétique.

“ Un écran lové au creux de ma main, je fais défiler sous mes doigts l’existence d’un espace entièrement cartographié. Grâce au GPS, des programmes calculeront pour moi le meilleur moyen de me rendre ici, ou là-bas.

Parfois, la carte m’invite à un voyage immobile dans une galaxie d’informations géolocalisées ; se faisant ainsi le territoire d’un mouvement inertiel entre ce qu’elle présente et mon imagination des lieux auxquelles ses réalités sont attachées.

Est-ce moi qui bouge ou la carte qui fait passer le mouvement ? Suis-je placé comme référentiel, centre du monde cartographique ou seulement observateur d’une déformation opportune d’un espace sans dimension, isomorphique ? ”

La question posée avec cette première itération du projet Compass est de ce registre, de l’ordre d’une réduction maximale de la représentation cartographique d’un événement, un point de l’espace-temps (le lieu d’un féminicide), un centre d’observation (La Louvière) et une mesure (une direction) sont les termes de l’oscillation funeste d’un compas numérique, un cénotaphe éphémère proposant un lieu de recueillement ; le tout pointant sans trêve l’existence d’une disparition.

Le projet Compass est un work-in-progress et d’autres itérations portant sur d’autres sujets sont prévues.

Production : Transcultures

art2.network est une adresse web et un collectif européen à géométrie variable basé à Bruxelles et initié en 2017 par Franck Soudan (Fr) et Jacques Urbanska (Be) suite à une résidence Pépinières Européennes de Création.

Leurs projets –hybrides, modulables, contextuels, thématiques… explorent les réseaux physiques et virtuels comme champ d’investigation et matière première de création.

Les réalisations du groupe comporte des oeuvres collectives ou individuelles faisant intervenir des créateurs différents suivant les envies et/ou les besoins spécifiques de chaque projet.

Radios World project in City Sonic #16 Winter Sessions – art2.network

2 November 2019

Radios World est un projet permettant d’explorer plus de 2000 stations radio issues du monde entier. Le changement de station se fait par le déplacement de l’auditeur dans l’espace géographique. Comme aiguillant la fréquence d’une écoute hertzienne, la déambulation physique déterminée par l’emploi du GPS provoque, en fonction des distances parcourues, le changement de station.

Production : Transcultures.
Radios World est un projet de Franck soudan au sein du collectif à géométrie variable qu’il a initié en 2017 avec l’artiste belge Jacques Urbanska.

How to

Application Web pour smartphones et tablette, RadioWalk requiert simplement un accès à Internet ainsi qu’à votre GPS, de préférence un casque audio sur les oreilles et une paires de bonnes chaussures pour vous balader.

Cliquer sur le lien citysonic.be/RadiosWorld (ou scanner le QR code) et suivez les instruction. Si aucune radio ne se lance, votre navigateur Web est probablement incompatible avec l’œuvre.

Radios World is a project to explore more than 2000 radio stations from around the world. The change of station is done by the displacement of the listener in the geographical space. Like the steering the frequency of a radio listening, the physical strolling determined by the use of the GPS causes, depending on the distances covered, the change of flow.

A web application for Android smartphones and tablets, RadioWalk simply requires Internet access and GPS, preferably headphones and a pair of good shoes for a walk.

Click on the link citysonic.be/RadiosWorld (or scan the QR code) and follow the instructions on the screen. If no radio is launched, your web browser is probably incompatible with this artwork.

Production : Transcultures.
Radios World is a projet of Franck Soudan within the collective art2.network, a group with variable geometry that he initiated in 2017 with the Belgian artist Jacques Urbanska.

art2.network @ Rencontres Internationales des Arts Numériques d’Abidjan #3

1 March 2019

Les installations génératives Looping/GIF Art, GIF Wall, GIF Connaisseur Bot et les dispositifs connectés Sideways of Peace et OPOZ seront présentée au RIANA – Rencontres Internationales des Arts Numériques d’Abidjan #3

Looping (GIF Art)

Le collectif AToN (Art2.Network) propose une plongée dans le format GIF au travers de plusieurs installations connectées qui vous feront découvrir plusieurs milliers de GIFS présents sur la toile.

Les GIFs animés des débuts du Web, très simples, souvent kitch ou de mauvais goût, n’ont pas survécu à l’arrivée du Web 2.0, du haut débit et de la vidéo. Fin des années 2000, cependant, une nouvelle génération d’artistes du net apparait et se réapproprie le format. Ces enfants du Web 2.0 utilisent les réseaux sociaux comme matière première de création et de détournement pour amplifier considérablement leurs présences. Très vite, le GIF va acquérir de nouvelles lettres de noblesse, et ses usages vont se multiplier.

Avec de multiples expositions online, mais aussi ces dernières années, des expositions dans des galeries d’art contemporain, certains considèrent aujourd’hui le GIF comme une oeuvre à part entière. À l’instar du dessin ou de la photographie de presse, du format court ou du collage, il veut porter sur le monde un regard décalé. Reflet de notre société, il vise généralement à provoquer, à faire réfléchir, à émouvoir ou à dénoncer. Un point de vue particulièrement intéressant sur une certaine culture web.

  • Gif wall
    Installation générative

Un mur de GIFs interactifs, qui pourrait rappeler la grande fresque de Michelangelo 2.0. Il peut être projeté sur le mur ou le sol et se décliner pour 2 ou 3 projecteurs synchroniser (6 à 12 mètres de long pou 1,5 à 3 mètres de haut).

  • GIF Connoisseur Bot
    Installation générative

The GIF Connoisseur est un blog Tumblr qui propose une collection de gifs animés qui représentent tous un personnage dans un costume gris vu de dos. Ce personnage est issus de la peinture de Norman Rockwell intitulée Connoisseur dans laquelle ce dernier semble regarde un tableau de Pollock. Le créateur du blog The GIF Connoisseur recherche des GIFs animés partout sur le Web, il sélectionne ceux qu’il trouve les meilleur, les édite pour y rajouter le personnage Connoisseur et les poste sur son blog.

L’installation conçue par les artistes automatise le processus. Un logiciel spécialement conçu pour rechercher des GIFs animé, parcourt le Web et certains sites spécialement choisis. Il repère ceux qui répondent à certains critères spécifiques et les affiches automatiquement devant le personnage du Connoisseur.

Sideways of Peace
Installation connectée (projet Odonymis) création)

Le logiciel conçu par les artistes cherche les lieux géographiques (avenue, rues, places…) où le mot « paix » apparaît, traduisant en tant réel la présence de ce dernier en un parcours cartographique contemplatif. Un chemin sans fin commence, alors que la caméra virtuelle survole ces lieux en silence, laissant le spectateur interroger le (non)sens de ces appellations contrôlées du territoire.

OPOZ
Installation connectée (création)

En temps réel, le programme conçu par les artistes récupère, parmi les statuts publiés sur Twitter, ceux faisant référence à la guerre ou à la paix. Extraits de leurs contextes respectifs et anonymisés, ces messages entrent dans une sorte de conversation sms sans dialogue. Le concept d’opposition (opoz en radical international) est la relation de deux objets placés l’un en face de l’autre, ou de deux mobiles qui s’écartent ou se rapprochent d’un même point.

 

art2.network est un collectif européen à géométrie variable basé à Bruxelles et initié en 2017 par Franck Soudan (Fr) et Jacques Urbanska (Be) suite à une résidence Pépinières Européennes de Création. Leurs projets –hybrides, modulables, contextuels, thématiques…- explorent les réseaux physiques et virtuels comme champ d’investigation et matière première de création. Les réalisations du groupe comporte des oeuvres collectives ou individuelles faisant intervenir des créateurs différents suivant les envies et/ou les besoins spécifiques de chaque projet.

art2.network @ Digit’ars Fabrica – Mundaneum – Architectes de Paix

1 November 2018

Dans le cadre de l’exposition Architectes de Paix au Mundaneum, s’inscrit la troisième édition de  « Digital’Ars Fabrica » (plate-forme transversale de diffusion pour les arts, cultures et jeunes talents numériques) qui propose, entre autres, 2 nouveaux projets du collectif art2.network (Franck Soudan et Jacques Urbanska).

Sideways OF Peace (2018)
Installation connectée (projet Odonymis) – Creation

Le logiciel conçu par les artistes cherche les lieux géographiques (avenue, rues, places…) où le mot « paix » apparaît, traduisant en tant réel la présence de ce dernier en un parcours cartographique contemplatif. Un chemin sans fin commence, alors que la caméra virtuelle survole ces lieux en silence, laissant le spectateur interroger le (non)sens de ces appellations contrôlées du territoire.

OPOZ (2018)
Installation connectée (création)

En temps réel, le programme conçu par les artistes récupère, parmi les statuts publiés sur Twitter, ceux faisant référence à la guerre ou à la paix. Extraits de leurs contextes respectifs et anonymisés, ces messages entrent dans une sorte de conversation sms sans dialogue. Le concept d’opposition (opoz en radical international) est la relation de deux objets placés l’un en face de l’autre, ou de deux mobiles qui s’écartent ou se rapprochent d’un même point.

 

In the framework of ‘The Architects of peace’ event, the Munaneum present the third edition of Digital’Arts Fabrica (transversal platform of diffusion for the arts, cultures and young digital talents). In this context art2.network (Franck Soudan + Jacques Urbanska) present their 2 last projects :

Sideways OF Peace (2018)
Connected installation (“Odonymis” project)

The software designed by the artists looks for geographical locations (avenue, streets, squares …) where the word “peace” appears, reflecting in real time the presence of the latter in a contemplative cartographic route. An endless path begins, while the virtual camera flies over these places in silence, leaving the spectator to question the (non) sense of these controlled appellations of the territory.

OPOZ (2018)
Connected installation

In real time, the software designed by the artists collect, among the statutes published on Twitter, those referring to war or peace. Extracted from their respective contexts and anonymized, these messages enter into a kind of SMS conversation without dialogue. The concept of opposition (opoz in international radical) is the relation of two objects placed opposite each other, or of two motives that deviate or approach one another.

Mandala numérique @ Digital Contemplation 2018

20 October 2018

Produite par Transcultures en 2012 pour le Festival Transnumériques, et présente ici en hommage à Vincent Paesman, décédé en 2018, l’installation interactive se présente sous la forme d’un mandala vidéo les les flux de la veille d’information sur le Tibet et sur Fukushima daïchi de l’artiste Jacques Urbanska, nous laissant voir une actualité dense sous forme de prière continue.

Vincent Paesmans était artiste numérique, plasticien, ingénieur et programmeur belge. Les 2 artistes ont collaboré sur plusieurs œuvres connectées au cours des années 2012-2013.

Digital Contemplation – Des arts numériques à l’Abbaye

Du 1er au 11 novembre, l’Abbaye de Villers et Numeric’Arts présentent la première exposition d’art numérique « Digital Contemplation » au cœur du site. Lier arts numériques et patrimoine, comme autant de résonances entre le passé et l’époque contemporaine. Tel est le propos fondamental de l’exposition, qui les réinterprète au travers du spectre numérique, point cardinal de nos nouveaux modes d’expression.

De Victor Hugo à nos jours, l’Abbaye a largement nourri l’imaginaire artistique. Médium privilégié de nos contemporains, la sphère numérique a quant à elle su créer des œuvres métisses, alliant sensibilité, humilité et grandeur. Puisant dans un florilège d’artistes représentatifs de l’art numérique en Belgique, l’idée de les présenter en plein air s’est imposée à Numeric’Arts, asbl qui œuvre à la promotion d’artistes numériques belges reconnus et émergents.

Ainsi, au creux de l’automne, Stéphanie Laforce avec la collaboration de Raymond Delepierre, Kika Nicolela, Cédric Dermience, Thomas Israël, Raphaël Vens, Vincent Paesmans à titre posthume et de jeunes talents (issus de l’école des arts visuels de Mons Arts2) Emergences numériques et sonores proposés par Transcultures (Centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores), invitent le public – autant des adultes que des enfants – à poser un autre regard sur ce domaine historique et ses pierres.

After Fukushima – Paysages de la catastrophe @ TOPO Montréal

20 August 2018

Dans la foulée du séjour de l’artiste français Philippe Boisnard à la rencontre annuelle de l’Electronic Literature Organization (ELO), tenue cette année à Montréal, du 13 au 18 août, TOPO présente After Fukushima – Paysages de la catastrophe, une installation poétique, générative et participative dans sa vitrine d’exposition du Pôle de Gaspé.

Un paysage sans reste d’humanité se crée de manière continue. Il est un reflet poétique d’une terre dont nulle conscience n’est plus témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est Fukushima. Elle est désolée. Il ne reste qu’un paysage sombre, sans hommes, sans faune ou flore. Seuls quelques vestiges de constructions peuvent apparaître.

Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’informations concernant Fukushima mis en ligne sur le Web. Ce paysage est post-historique. Il n’écrit plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus que les traces sous la forme d’archives. Une caméra automatique explore ce paysage : nous faisons face à sa solitude. Le terme de solitude est ancien, il renvoie au XVIIème siècle à une friche, à un no man’s land.

Philippe Boisnard

  • Création, programmation : Philippe Boisnard
  • Flux @fukushima_actu : Jacques Urbanska
  • Samples sonores : Philippe Franck

Black Boxes – Exposition Artiste en Résidence @ UCL 2018

1 May 2018

A l’occasion de l’année Louvain 2017-2018 consacrée aux mondes numériques, Transcultures a proposé l’artiste Nicolas Maigret et le groupe de travail DISNOVATION.ORG pour un résidence et un séminaire avec une quinzaine d’étudiants de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Le projet a été assisté par Jacques Urbanska, chargé des projets art(s) et numérique chez Transcultures et avec l’apport et l’aide technique de l’artiste Franck Soudan.

Dans cet exercice de « rendre visible », il y a souvent chez les artistes qui interrogent les cultures numériques, une véritable volonté de transmettre. S’ils ne prennent pas le numérique pour acquis, s’ils le mettent en doute, s’ils révèlent ce que les technologies changent dans notre vie, c’est avant tout pour que les publics puissent « comprendre », « s’approprier ces logiques », « trouver du sens ». Cette volonté d’accessibilité a ainsi structuré le séminaire.

A travers des moments de réflexion et des mises en pratique où les étudiants on pu conceptualiser et expérimenter concrètement. La résidence/séminaire leur a « donné des clés de connaissance ». Les réalisations des étudiants ont été des traductions tangibles de ces explorations de boites noires des technologique, développées avec « les moyens du bord ». Finalement, les étudiants eux-mêmes sont devenus des vulgarisateurs des connaissances acquises lors du séminaire. Un peu comme Aram Bartholl qui crée des sculptures à base de captcha ou Erica Scourti qui compose de la poésie à partir des suggestions que son smartphone lui soumet quand elle écrit ses SMS.

Nicolas Maigret a envisagé ce séminaire artiste en résidence comme « un laboratoire commun dans lequel il se mettait lui-même, au même titre que les étudiants, en situation d’apprentissage, de doute, d’exploration. Il n’y avait pas d’un côté celui qui apporterait le savoir et ceux qui tenteraient de le comprendre, de se l’approprier, de le mettre à l’épreuve. C’était très important pour l’artiste de sortir de ce modèle d’apprentissage pour plutôt essayer, ensemble, de tirer du sens, de produire des expériences et des formes.

Participants : Aida Bennafla, Madeleine Blondiau, Elie Bok, Alessandro Cierro, Arnaud Claes, Juliette Clarinval, Juliette Delgrange, Frederic Doisy, Amandine Folie, Robin Guerit, Romain Javaux, Yohan Lambay, Gwenael Laurent, Alex Mattenet, Elisa Thomas, Amandine Weykamp…

A noter que ce vernissage donne aussi accès aux expositions permanentes, ainsi qu’à l’exposition temporaire “Ecritures Numériques” du MuséeL.

 

On the occasion of the year Louvain 2017-2018 dedicated to the digital worlds, Transcultures proposed the French artist Nicolas Maigret and the international working group DISNOVATION.ORG for a residence and a seminar at the Catholic University of Louvain-La-Neuve. They were supervised by Jacques Urbanska, in charge of art s) and digital projects at Transcultures and with the contribution and technical assistance of French artist/programmerFranck Soudan.

At the end of this process, the Blackbox exhibition shows, at the Museum L (which also hosts the last days of the exhibition Ecritures numériques with its 2 parts Cabinet of digital curiosities and DISNOVATION.ORG) digital art projects resulting from the collaboration between Nicolas Maigret / DISNOVATION.ORG, the supervisors and fifteen students from different sections of the UCL.

Probe digital black boxes

In this exercise of “making visible”, there is often in the artists who question the digital cultures, a real will to transmit. If they do not take digital for granted, if they question it, if they reveal what technologies are changing in our lives, it is above all so that audiences can “understand”, “appropriate” these logics “,” to find meaning “. This desire for accessibility structured the seminar. Through moments of reflection and practice where students have been able to conceptualize and experiment concretely, the residency / seminar gives them some ‘keys of knowledge’. The achievements of the students will be tangible translations of these explorations of black boxes of technologies with ‘the means of the edge’.

Note that this opening also gives access to the permanent exhibitions, as well as to the temporary exhibition ‘Ecritures numériques’ at Musée L.

RHIZOMatics@LLN – parcours audio poétique géolocatif

4 March 2018

Cette application pour smartphones Androïd initiée à la faveur de la Saison des cultures numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles en octobre 2017, a été développée par l’artiste/programmeur/chercheur Franck Soudan. RHIZOmatics est un projet in situ évolutif qui offre, à chaque présentation, de nouvelles fonctionnalités qui viennent s’ajouter, soit pour répondre à des besoins spécifiques, soit pour offrir aux artistes/projets qui l’utilisent de nouvelles possibilités créatives.

Les contenus littéraires/fragmentaires/poétiques de ce RHIZOMatics@Louvain- la-Neuve ont été conçus par des étudiants issus de différents départements de l’UCL lors d’ateliers encadrés par la romancière et essayiste française Belinda Cannone parcours Louvain-La-Neuve. Au final, est proposé, aux curieux, un parcours littéraire audio-visuel géolocatif passant par plusieurs points géographiques dans Louvain-la-Neuve.

À l’occasion de la Biennale des cultures et écritures numériques Transnumériques, un point supplémentaire du parcours à été créé au Musée L (où est présentée l’exposition Écritures Numériques) ainsi que de nouveaux paysages sonores qui complètent la banque de textes et de sons originaux.

  • Concept Transcultures
  • coordination : Jacques Urbanska
  • conception artistique et programmation : Franck Soudan avec l’aide de art2.network
  • création sonore : Philippe Franck
  • textes : Belinda Cannone, Myriam Delmotte, Maxime Deblander,
    Perrine Estienne, Benoît Lambert, Romuald La Morte, Camille Dasseleer
  • lecture/interprétation : Benjamin Chaval & Laurie Bellanca
  • encadrement ateliers : Belinda Canone, Myriam Delmotte.

Production : UCL Culture, Transcultures avec le soutien
de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques) et le partenariat de l’asbl Lettres en voix. Remerciements à Inforville et au Musée L.

 

Initiated by Transcultures, in connection with UCL Culture, RHIZOmatics was conceived as a matrix to propose an easy-to-use tool for the development of an art based geolocation course, which adapts to the singularities that unfold in each particular territory. This application for Android smartphones, initiated in the framework of the Season of the Digital Cultures, of the Wallonia-Brussels Federation in October 2017, was developed by artist / programmer / researcher Franck Soudan. RHIZOmatics is a site specific project that constantly evolves to offer new features at each presentation. It meets specific needs, or offers artists and projects new creative possibilities. The literary / fragmentary / poetic content of this RHIZOMatics@LLN were created by students from different departments of UCL during workshops supervised by the French novelist and essayist Belinda Cannone in Louvain-La-Neuve. At the end of the process, a geolocations audio-visual literary journey is proposed through several geographical points in Louvain-la-Neuve. On the occasion of the Biennale Transnumériques, an additional point where the course is taking place, was created at the Museum L (where the Digital Writings exhibition is presented) as well as new soundscapes that complete the original texts and sound bank.

 

RHIZOMatics @ Louvain-La-Neuve

4 October 2017

Ballade littéraire géolocalisée (sur une proposition de textes de Belinda Cannone en collaboration avec des étudiants de Louvain-la-Neuve) – geolocalized litterary itinerary  (in collaboration with Belinda Cannone and the students of the university of Louvain-la-Neuve).

Au grès des sons, des vibrations, des mots et des images, des expériences tactiles et sensorielles, redécouvrez les rues et places de Louvain-La Neuve avec votre smartphone.

En août dernier, les étudiants-participants de l’atelier d’écriture « Ecrire pour le numérique» (encadré par l’auteure française Belinda Cannone), ont inventé des mots, des bribes de textes et de phrases, inspirés de leurs déambulations dans la ville. Ce contenu a ensuite été intégré dans une application numérique dédiée, développée par l’artiste programmeur Franck Soudan, spécialiste des nouvelles formes de territoire développées avec le numérique. Une cartographie inédite et étonnante s’est alors dégagée de leur travail commun. L’ensemble crée une balade sonore (avec, outre les textes, également une série d’ambiances sonores créées par Philippe Franck) et multisensorielle qui transforme notre perception traditionnelle de la ville. Une expérience poétique et hypermédiatique à tenter en famille, à son rythme, smartphone en main, pour découvrir Louvain-la-Neuve autrement, à la lisière de l’imaginaire. Qu’il s’agisse de faire découvrir une ville par la captation et le rendu de son empreinte acoustique ou de livrer la pâte historique et/ou patrimoniale d’un quartier à travers l’enregistrement de témoignages d’habitants ou de lectures savantes, ce type de parcours immersifs et à la construction plus intimiste incorpore, à des degrés divers, un travail de scénarisation ainsi qu’un effort de création sonore interactive ; l’objectif étant d’enrichir le rapport sensible du spectateur à la dimension vécue d’un espace naturel ou anthropisé.

With the sounds, vibrations, words and images, tactile and sensory experiences, rediscover the streets and squares of Louvain-La Neuve with your smartphone. Last August, the students/participants of the writing workshop “Write for the digital” (given by French author Belinda Cannone), invented words, fragments of texts and sentences, inspired by their wanderings in the city. This content was then integrated into a dedicated digital application, developed by the artist programmer Franck Soudan, specialist in new forms of territory developed with digital technologies. An unprecedented and astonishing cartography emerged from their joint work. The ensemble creates a sound and multisensory stroll (including a sound data bank created by Philippe Franck) that transforms our traditional perception of the city. A poetic and hypermedia experience to try with his family, at his own rhythm, smartphone in hand, to discover Louvain-la-Neuve otherwise, at the edge of the imagination.

Whether it is to discover a city by capturing and rendering its acoustic footprint or delivering the historic and / or heritage paste of a neighborhood through the recording of local testimonies or scholarly readings, this type of immersive course and the more intimate construction incorporates, to varying degrees, a scriptural work as well as an interactive sound creation effort; the objective being to enrich the sensitive relation of the spectator to the lived dimension of a natural or anthropized space.

  • Project managers Transcultures : Jacques Urbanska, Philippe Franck
  • Artistes Franck Soundan, Philippe Franck
  • Project managers UCL : Frédéric Blondeau, Myriam Watthee, Aline Aulit
  • Textes : étudiants de Louvain-la-Neuve (encadré par Belinda Cannone)

Looping – Expo | Gif Art by AToN (Art2.Network)

10 September 2017

Le collectif AToN (Art2.Network) propose une plongée dans le format GIF au travers de plusieurs installations connectées qui vous feront découvrir plusieurs milliers de GIFs présents sur la Toile. Avec la participation exceptionnelle de l’artiste turc Mert Keskin (aka Haydiroket)

Les GIFs animés des débuts du Web, très simples, souvent kitch ou de mauvais goût, n’ont pas survécu à l’arrivée du Web 2.0, du haut débit et de la vidéo. Fin des années 2000, cependant, une nouvelle génération d’artistes du net apparait et se réapproprie le format. Ces enfants du Web 2.0 utilisent les réseaux sociaux comme matière première de création et de détournement pour amplifier considérablement leurs présences. Très vite le GIF va acquérir de nouvelles lettres de noblesse, et ses usages vont se multiplier.

Avec de multiples expositions online, mais aussi ces dernières années, des expositions dans des galeries d’art contemporain, certains considèrent aujourd’hui le GIF comme une oeuvre à part entière. À l’instar du dessin ou de la photographie de presse, du format court ou du collage, il veut porter sur le monde un regard décalé. Reflet de notre société, il vise généralement à provoquer, à faire réfléchir, à émouvoir ou à dénoncer. Un point de vue particulièrement intéressant sur une certaine culture web.

The collective AToN (Art2.Network) offers a dive in the GIF format through several connected installations that will let you discover several thousand GIFS present on the web. With the special participation of Turkish artist Mert Keskin (aka Haydiroket). The animated GIFs of the beginnings of the Web, which were very simple, often kitch or bad taste, did not survive the arrival of Web 2.0, broadband and video. By the end of 2000, however, a new generation of artists of the net appeared and reappropriated the format. These children of Web 2.0 use social networks as a raw material for creation and diversion to greatly amplify their presence. Very soon the GIF will acquire new letters of nobility, and its uses will multiply. With multiple online exhibitions, but also in recent years, exhibitions in galleries of contemporary art, some consider the GIF as a work in its own right. Like drawing or press photography, short format or collage, he wants to look at the world with a shifted look. A reflection of our society, it is generally aimed at provoking, causing reflection, emotion or denunciation. An interesting point of view on a peculiar and diverse web culture.

Partenaire : UCL CultureTranscultures

GifWall haydiroket @ Transnumériques #5 / Mons2015

19 November 2015

GIFWall est un projet d’exposition itinérante lancé en 2015 par Jacques Urbanska qui en assure la curation et produit par Transcultures, Centre des Cultures numériques et sonores base à Mons (Belgique) qui en assure également la diffusion. Le GIFWall veut faire découvrir au public une série d’artistes utilisant le Web et les réseaux comme matière première de création à travers la production et l’exposition d’images animées très grand format. Chaque artiste sélectionné par le GIFWall devra produire une fresque de grande taille utilisant le format GIF qui sera projeté dans des lieux ou des événements partenaires.

Pour le lancement du projet, l’artiste espagnole Françoise Gamma et l’artiste turc Haydiroket (aka Mert Keskin) ont créé respectivement un GIFWall pour le festival « Voix de Femmes 2015 » et le « Digital Art Festival Taipei 2015 ». On pourra retrouver une nouvelle version du GIFWall de Haydiroket lors de ces Transnumeriques 2015.

Sous le pseudonyme de Haydiroket, Mert Keskin est l’un des éditeurs de GIF résidents of ciels de la plateforme Tumblr. Il a été exposé à l’âge de cinq ans à l’Atari game system, a fait partie de la Demoscene dans les premières heures des années 90, avant que ses talents soient découverts par MTV et Tumblr. Son travail a été montré dans toute une série de festivals de part le monde.

Lire son interview sur Psychic Gloss Magazine

GIFWall is a traveling exhibition project launched in 2015 by Jacques Urbanska who shall curation and produced by Transcultures, Center for Digital and sound Cultures, based in Mons (Belgium) which also provides the broadcast. GIFWall wants to show the public a series of artists using the Web and networks as raw material creation through the production and exhibition of large format animated images. Each artist selected by the GIFWall will produce a large fresco using the GIF format which will be screened in places or partner events.

To launch the project, the Spanish artist Francoise Gamma and Turkish artist Haydiroket (aka Mert Keskin) respectively created a GIFWall for the festival “Voices of Women 2015” and “Digital Art Festival Taipei 2015”. We can find a new version of GIFWall of Haydiroket during these Transnumériques 2015.

Gif

Founded in 1987, the GIF (Graphics Interchange Format) offered the ability to store multiple images in one file. The lively format Web was born. Very light and supported by web browsers from 1993, the animated GIF has quickly become a ‘must’ in the Internet field without video. At the time, with 56k modems that crackled and when loading a page took ages, it had become impossible to escape: the Web would not stay static.

If first animated GIFs, very simple at Web beginnings, often kitsch or of bad taste, did not survive when Web 2.0, Broadband and Video; a new generation of Net-artists appears at the end of 2000 and appropriates the format. These children of Web 2.0 use social networks as a raw material of creation and diversion to considerably amplify their presence. Soon the GIF will acquire its pedigree again and its uses will multiply.

With multiple online exhibitions, but also with exhibitions in contemporary art galleries, some elevate GIF to the rank of art in itself. Like pictures, cartoons or press photography, collage or short format, GIF wants to bring to the world an offbeat look. It generally aims to provoke, to think, to move, to denounce or to be a reflection of our society. It is also, for us particularly interesting compared to what it generates as points of a certain culture Web meetings which it became, if not the emblem in any case, the exercise of style …

Haydiroket (Tk)

Under the pseudonym Haydiroket, Merter Keskin is one of GIF editors and main residents of the Tumblr platform. He had an exhibition at the age of five from the Atari game system, was part of the Demoscene in the early hours of the 90s, before his talents were discovered by MTV and Tumblr. His work has been shown in a series of festivals around the world.

read his interview on Psychic Gloss Magazine

Cinéma Textuel @ Vice versa #2 (de la recherche à la création numérique)

20 October 2015

Première étape du projet qui se donne comme but que la lecture d’un texte dans un microphone déclenche en temps réel un montage vidéo automatique d’une base de données photos et/ou de rushes vidéo. Le résultat est projeté sur un ou plusieurs écrans. Un cinéma qui se lit, ou pour être plus exact, un film qui émerge d’un texte. Le projet final pourra être présenté sous forme de performance audiovisuelle et/ou d’installation.Cette étape de travail se concentre sur un premier montage automatisé lié à la roue des sentiments (du professeur et psychologue américain Robert Plutchik). La présentation de ce travail se fera dans l’installation Reactibox de numediart qui permet aux visiteurs d’intéragir avec l’installation en choisissant des mots-clés à travers la manipulation de cubes posés sur une reactable. Chaque cube représente une classe de mots-clés liés à la roue de Plutchik.

Production : Transcultures avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Art numérique) et de numediart
Projet en collaboration avec Pao Paixao (Ch), Stéphane Dupont (Be – institut numediart) et Ariane Loze (Be)

Vice Versa, après-midi de rencontre et de présentation de projets numériques innovants proposée, pour la seconde fois par Transcultures en partenariat avec l’Institut de recherche Numediart (UMONS), convoque à la fois des chercheurs, des créateurs et des responsables de structure à présenter leurs travaux et partager leurs réflexions sur ces enjeux artistico-scientifiques, au public, dans une ambiance conviviale propice au dialogue. Dans le cadre du Festival des Arts Numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles (anciennement, Quinzaine numérique) et de la Quinzaine Numériques Mons.

Installations et projets art/science en cours présentés par numediart, Université Lille 1, Transcultures. Plus de précisions sur cet événement très bientôt.

Voir le programme complet

Vice Versa > Partenariat Transcultures – numediart
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques) – Dans les cadre du festival des arts numériques de la Fédération Wallonie Bruxelles et de la Quinzaine Numériques Mons.

Vice Versa is an afternoon of meeting and presentation of innovative digital projects proposed for the second time (in the frame work of the Digital Art Festival of the Federation Wallonia-Brussels) by Transcultures in partnership with the Research Institute Numediart (University of Mons) inviting both researchers, creators and leaders to structure to present their recent/in progress works and to share their thoughts on the artistic-scientific issues to the public in a friendly atmosphere conducive to dialogue + installations, demos by numediart, University Lille 1, Transcultures…).

– GifWall Francoise Gamma @ Voix de femmes #12

8 October 2015

Dans le cadre du festival Voix de Femmes #12 mettant à l’honneur la création féminine contemporaine dans trois villes belges, et du Festival d’Art Numérique 2015 de la Fédération Wallonie Bruxelles, Transcultures présente une séries d’œuvres de l’artiste Françoise Gamma.

Françoise Gamma, artiste énigmatique du célèbre et non moins énigmatique Computers Club, Françoise Gamma a toujours été discrète, économe… A l’inverse de certains Net artists qui utilisent le Web et les réseaux sociaux pour amplifier l’écho de leur voix, elle semble user avec parcimonie de la matière et ne rajoute que très peu d’elle. Quelques pixels tout au plus. Le minimum vital. Ces dernières années, elle donne même l’impression de s’être faite plus insaisissable encore. Et pourtant, il suffit d’une simple recherche pour voir que son œuvre continue de vivre, de se partager et de se propager sur la toile, tout en étant régulièrement exposée dans des musées et projets internationaux sur les nouveaux médias.

Ses personnages-avatars nous parlent de tout ce qui est hors image, clichés, émotions que l’on colle si facilement sur eux, éternité d’un moment présent sans passé et sans futur. Elle crée un monde complexe, organique et cybernétique à la fois, un instantané de post-humanité en mouvement perpétuel arrêté.

Pour son exposition dans le cadre de SPAMM-SuPer Art Modern Museum, on pouvait lire : « Et au vu de la grâce des corps distendus, tordus, segmentés et défiant toutes les lois de la physique, qui se délient sous nos yeux, croquis ratés d’un nouveau type de jeux vidéos… cette jeune femme renouvelle non seulement l’art du dessin, mais aussi celui de la représentation… »

As part of the Festival Voix de Femmes showcasing contemporary feminine creation in three Belgian cities, Transcultures presents works of the digital artist Françoise Gamma. The festival also presenting the installation, Spectrales, by Montreal artist Alice Jarry who is in residence at Transcultures

Enigmatic artist of the famous and no less enigmatic Computers Club, Francoise Gamma has always been discreet, thrifty … Unlike some Net artists who use the web and social networks to amplify the echo of their voices, she seems to use it sparingly of matter and adds only very little of herself. Some pixels at most. Just what’s necessary. In recent years, she gives the impression of having made herself even more elusive. And yet, just a simple search is needed to see that her work continues to live, share and spread on the net, while being regularly exhibited in museums and international projects on new media.

Her characters-avatars speak of everything that is out of sight, clichés, emotions that we so easily glue on them, eternity of a moment without a past and without future. She creates a complex, organic and cybernetic world all at once, a snapshot of post-humanity in stopped perpetual motion.

For her exhibition in the framework of SPAMM-SuPer Modern Art Museum, one read: “And the light of grace distended bodies, twisted, segmented and defying all laws of physics, which are loosened before our eyes, bad drawings of a new type of video games … this young woman not only renews the art of drawing, but also that of representation … “.