----------------> 2018 | category

art2.network @ Digit’ars Fabrica – Mundaneum – Architectes de Paix

1 November 2018

Dans le cadre de l’exposition Architectes de Paix au Mundaneum, s’inscrit la troisième édition de  « Digital’Ars Fabrica » (plate-forme transversale de diffusion pour les arts, cultures et jeunes talents numériques) qui propose, entre autres, 2 nouveaux projets du collectif art2.network (Franck Soudan et Jacques Urbanska).

Sideways OF Peace (2018)
Installation connectée (projet Odonymis) – Creation

Le logiciel conçu par les artistes cherche les lieux géographiques (avenue, rues, places…) où le mot « paix » apparaît, traduisant en tant réel la présence de ce dernier en un parcours cartographique contemplatif. Un chemin sans fin commence, alors que la caméra virtuelle survole ces lieux en silence, laissant le spectateur interroger le (non)sens de ces appellations contrôlées du territoire.

OPOZ (2018)
Installation connectée (création)

En temps réel, le programme conçu par les artistes récupère, parmi les statuts publiés sur Twitter, ceux faisant référence à la guerre ou à la paix. Extraits de leurs contextes respectifs et anonymisés, ces messages entrent dans une sorte de conversation sms sans dialogue. Le concept d’opposition (opoz en radical international) est la relation de deux objets placés l’un en face de l’autre, ou de deux mobiles qui s’écartent ou se rapprochent d’un même point.

 

In the framework of ‘The Architects of peace’ event, the Munaneum present the third edition of Digital’Arts Fabrica (transversal platform of diffusion for the arts, cultures and young digital talents). In this context art2.network (Franck Soudan + Jacques Urbanska) present their 2 last projects :

Sideways OF Peace (2018)
Connected installation (“Odonymis” project)

The software designed by the artists looks for geographical locations (avenue, streets, squares …) where the word “peace” appears, reflecting in real time the presence of the latter in a contemplative cartographic route. An endless path begins, while the virtual camera flies over these places in silence, leaving the spectator to question the (non) sense of these controlled appellations of the territory.

OPOZ (2018)
Connected installation

In real time, the software designed by the artists collect, among the statutes published on Twitter, those referring to war or peace. Extracted from their respective contexts and anonymized, these messages enter into a kind of SMS conversation without dialogue. The concept of opposition (opoz in international radical) is the relation of two objects placed opposite each other, or of two motives that deviate or approach one another.

Mandala numérique @ Digital Contemplation 2018

20 October 2018

Produite par Transcultures en 2012 pour le Festival Transnumériques, et présente ici en hommage à Vincent Paesman, décédé en 2018, l’installation interactive se présente sous la forme d’un mandala vidéo les les flux de la veille d’information sur le Tibet et sur Fukushima daïchi de l’artiste Jacques Urbanska, nous laissant voir une actualité dense sous forme de prière continue.

Vincent Paesmans était artiste numérique, plasticien, ingénieur et programmeur belge. Les 2 artistes ont collaboré sur plusieurs œuvres connectées au cours des années 2012-2013.

Digital Contemplation – Des arts numériques à l’Abbaye

Du 1er au 11 novembre, l’Abbaye de Villers et Numeric’Arts présentent la première exposition d’art numérique « Digital Contemplation » au cœur du site. Lier arts numériques et patrimoine, comme autant de résonances entre le passé et l’époque contemporaine. Tel est le propos fondamental de l’exposition, qui les réinterprète au travers du spectre numérique, point cardinal de nos nouveaux modes d’expression.

De Victor Hugo à nos jours, l’Abbaye a largement nourri l’imaginaire artistique. Médium privilégié de nos contemporains, la sphère numérique a quant à elle su créer des œuvres métisses, alliant sensibilité, humilité et grandeur. Puisant dans un florilège d’artistes représentatifs de l’art numérique en Belgique, l’idée de les présenter en plein air s’est imposée à Numeric’Arts, asbl qui œuvre à la promotion d’artistes numériques belges reconnus et émergents.

Ainsi, au creux de l’automne, Stéphanie Laforce avec la collaboration de Raymond Delepierre, Kika Nicolela, Cédric Dermience, Thomas Israël, Raphaël Vens, Vincent Paesmans à titre posthume et de jeunes talents (issus de l’école des arts visuels de Mons Arts2) Emergences numériques et sonores proposés par Transcultures (Centre interdisciplinaire des cultures numériques et sonores), invitent le public – autant des adultes que des enfants – à poser un autre regard sur ce domaine historique et ses pierres.

Humanité technologique @ Mon Père ce Robot | Maison du Livre

19 October 2018

A l’occasion de ses vingt ans, la Maison du Livre interroge le futur ! Quel futur voulons-nous et aurons-nous le choix ?

Le point de départ est de constater un mouvement simultané, voire convergeant, d’hybridation entre l’homme et la machine : l’humain tendrait à se machiniser, tandis que la machine s’humaniserait. Intelligence artificielle, robotique et algorithmes d’un côté ; prothèses, implants, interventions sur le génome et numérisation des organes de l’autre. En viendrons-nous à abolir la distinction entre vivant et non-vivant ? L’être humain est-il entièrement numérisable ? La tâche sera de faire la part du réel, de la fiction, de la mythologie et de l’enfumage.

Dans ce cadre j’animerais une table ronde autour des croisements arts/science

  • Philippe Boisnard : artiste numérique et écrivain
  • Eric Minh Cuong Castaing : chorégraphe
  • Lorena Jouven : danseuse
  • Thomas Peyruse : ingénieur et roboticien

 

On the occasion of its twenty year anniversary, the Maison du Livre (House of the Book) questions the future! What future do we want and will we have the choice?

The starting point will be to note a simultaneous movement, even converging, of hybridization between the man and the machine: the human would tend to be machinized, while the machine would be humanized. Artificial intelligence, robotics and algorithms on one side; prostheses, implants, genome interventions and digitization of the organs of the other. Will we come to abolish the distinction between living and non-living? Is the human being fully digitizable? The task will be to share the real, fiction, mythology and smoke.

In this context, I will lead a round table discussion about arts/science intersections.

Conférence Art(s) & Hacktivisme | Arts2

15 October 2018

En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow, groupe américain de célèbres hackers et média de masse « Do it yourself » , proposa le mot valise « hacktivism » pour décrire le bidouillage informatique à des fins politique. Presque immédiatement, le néologisme, issus des termes anglais « hacking » et « activism », s’est répandu comme une traînée de poudre. Aujourd’hui, à l’heure où la technique fait le pouvoir , où les dérives effectives ou potentielles des technologies sont proportionnelles à notre inappréhension de ces dernières, il est normal de voir apparaître de plus en plus de voix qui veulent interroger ce monde et ses artefacts. Parmi celles-ci, se retrouvent tout naturellement des activistes, des créateurs, des artistes, des makers, et surtout des individus se revendiquant inter/transdisciplinaires ou refusant toute étiquette*…

Cette conférence introductive et illustrée par de nombreux exemples, viendra interroger ces croisements, ces relations, ou non-relation, entre art et politique. Elle mettra l’accent sur une création artistique hybride, mêlant arts et sciences, et qui tend à repousser encore les frontières du concept d’œuvre d’art.

Jacques Urbanska (Be) est comédien et metteur en scène de formation et, depuis plusieurs années, artiste multimédia. Il est chargé des projets « arts numériques » chez Transcultures.

*lire l’article Art(s) et Hacktivisme publié dans la revue L’art Même #74 (lire en édition pdf)

 

In 1996, Omega, a member of Cult of the Dead Cow, an American group of famous hackers and mass media “Do it yourself,” proposed the portmanteau word ‘hacktivism’ to describe computer hacking for political purposes. Almost immediately, the neologism, derived from the terms “hacking” and “activism”, spread like wildfire. Today, at a time when technology makes the power, where the actual or potential drift of technologies are proportional to our lack of understanding of the latter, it is normal to see more and more voices questioning this world and its artifacts. And among these are naturally found activists, creators, artists, makers, and especially individuals claiming inter/transdisciplinary or refusing any label…

This introductory lecture, illustrated by numerous examples, will question these crossings, these relations (or non-relationship) between art and politics. It will focus on a hybrid artistic creation, mixing arts and sciences, and which tends to push again the borders of the concept of artwork.

Jacques Urbanska (Be) has a background of comedian and theatre director and since a few years, has become a multimedia artist. He is in charge of digital arts projects at Transcultures.

 

*visual : Bitsoil Popup Tax & Hack Campaign / LarbitsSisters

Digit’Ars Fabrica – saison 2018/2019 – Mundaneum

21 September 2018

Label « arts numériques » transversal à la programmation du Mundaneum, Digit’ars fabrica a pour objectif d’augmenter chacune des expositions temporaires présentées au Mundaneum, du potentiel d’évocation et de la force de frappe d’une ou de plusieurs oeuvres d’art numérique.

Pour la saison 2018/2019 avec (entre autres)

  • DISNOVATION.ORG
    Shanzhai Archeology : regard singulier sur la Chine de la contrefaçon et la possibilité de faire écho à un versant contemporain de la vie en Chine au 21ème siècle
  • Alexis Choplain (Be) | Unvisible Lab 2.2
    une installation ludique autour des phénomènes optiques et sonores relevant de comportements aléatoires de l’électricité.
  • Sandrine Morgante (Be) + Martin Pirson (Be) | In Search of Infinite Jest
    une oeuvre qui qui propose de visualise l’entièreté d’un roman en se servant de recherche d’images issues du Web
  • Emmanuel Selva (Be) | Bending
    une installation utilisant le circuit bending, l’art du court-circuitage des jouets sonores, du matériel électronique et du do it yourself.
  • art2.network (Be/Fr) | Gif Connoisseur Bot
    une installation connectée qui explore le monde du GIF animé.
  • Valérie Cordy
    Oeuvre en cours de création

After Fukushima – Paysages de la catastrophe @ TOPO Montréal

20 August 2018

Dans la foulée du séjour de l’artiste français Philippe Boisnard à la rencontre annuelle de l’Electronic Literature Organization (ELO), tenue cette année à Montréal, du 13 au 18 août, TOPO présente After Fukushima – Paysages de la catastrophe, une installation poétique, générative et participative dans sa vitrine d’exposition du Pôle de Gaspé.

Un paysage sans reste d’humanité se crée de manière continue. Il est un reflet poétique d’une terre dont nulle conscience n’est plus témoin. Il y a eu destruction. Cette terre, c’est Fukushima. Elle est désolée. Il ne reste qu’un paysage sombre, sans hommes, sans faune ou flore. Seuls quelques vestiges de constructions peuvent apparaître.

Ce paysage se modifie automatiquement par l’analyse des flux d’informations concernant Fukushima mis en ligne sur le Web. Ce paysage est post-historique. Il n’écrit plus l’histoire. Il est le reflet d’un monde où l’homme a disparu, mais dont il ne reste plus que les traces sous la forme d’archives. Une caméra automatique explore ce paysage : nous faisons face à sa solitude. Le terme de solitude est ancien, il renvoie au XVIIème siècle à une friche, à un no man’s land.

Philippe Boisnard

  • Création, programmation : Philippe Boisnard
  • Flux @fukushima_actu : Jacques Urbanska
  • Samples sonores : Philippe Franck

Toute étape de travail comporte un possible abandon

20 June 2018

Any stage of work involves a possible abandonment
Any stage of work involves a possible surrender
Any stage of work involves a possible desertion
Any stage of work involves a possible resignation
Any stage of work involves a possible abort
Any stage of work involves a possible dereliction
Any stage of work involves a possible death

Où en est exactement l’étude du monde ?

Black Boxes – Exposition Artiste en Résidence @ UCL 2018

1 May 2018

A l’occasion de l’année Louvain 2017-2018 consacrée aux mondes numériques, Transcultures a proposé l’artiste Nicolas Maigret et le groupe de travail DISNOVATION.ORG pour un résidence et un séminaire avec une quinzaine d’étudiants de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Le projet a été assisté par Jacques Urbanska, chargé des projets art(s) et numérique chez Transcultures et avec l’apport et l’aide technique de l’artiste Franck Soudan.

Dans cet exercice de « rendre visible », il y a souvent chez les artistes qui interrogent les cultures numériques, une véritable volonté de transmettre. S’ils ne prennent pas le numérique pour acquis, s’ils le mettent en doute, s’ils révèlent ce que les technologies changent dans notre vie, c’est avant tout pour que les publics puissent « comprendre », « s’approprier ces logiques », « trouver du sens ». Cette volonté d’accessibilité a ainsi structuré le séminaire.

A travers des moments de réflexion et des mises en pratique où les étudiants on pu conceptualiser et expérimenter concrètement. La résidence/séminaire leur a « donné des clés de connaissance ». Les réalisations des étudiants ont été des traductions tangibles de ces explorations de boites noires des technologique, développées avec « les moyens du bord ». Finalement, les étudiants eux-mêmes sont devenus des vulgarisateurs des connaissances acquises lors du séminaire. Un peu comme Aram Bartholl qui crée des sculptures à base de captcha ou Erica Scourti qui compose de la poésie à partir des suggestions que son smartphone lui soumet quand elle écrit ses SMS.

Nicolas Maigret a envisagé ce séminaire artiste en résidence comme « un laboratoire commun dans lequel il se mettait lui-même, au même titre que les étudiants, en situation d’apprentissage, de doute, d’exploration. Il n’y avait pas d’un côté celui qui apporterait le savoir et ceux qui tenteraient de le comprendre, de se l’approprier, de le mettre à l’épreuve. C’était très important pour l’artiste de sortir de ce modèle d’apprentissage pour plutôt essayer, ensemble, de tirer du sens, de produire des expériences et des formes.

Participants : Aida Bennafla, Madeleine Blondiau, Elie Bok, Alessandro Cierro, Arnaud Claes, Juliette Clarinval, Juliette Delgrange, Frederic Doisy, Amandine Folie, Robin Guerit, Romain Javaux, Yohan Lambay, Gwenael Laurent, Alex Mattenet, Elisa Thomas, Amandine Weykamp…

A noter que ce vernissage donne aussi accès aux expositions permanentes, ainsi qu’à l’exposition temporaire “Ecritures Numériques” du MuséeL.

 

On the occasion of the year Louvain 2017-2018 dedicated to the digital worlds, Transcultures proposed the French artist Nicolas Maigret and the international working group DISNOVATION.ORG for a residence and a seminar at the Catholic University of Louvain-La-Neuve. They were supervised by Jacques Urbanska, in charge of art s) and digital projects at Transcultures and with the contribution and technical assistance of French artist/programmerFranck Soudan.

At the end of this process, the Blackbox exhibition shows, at the Museum L (which also hosts the last days of the exhibition Ecritures numériques with its 2 parts Cabinet of digital curiosities and DISNOVATION.ORG) digital art projects resulting from the collaboration between Nicolas Maigret / DISNOVATION.ORG, the supervisors and fifteen students from different sections of the UCL.

Probe digital black boxes

In this exercise of “making visible”, there is often in the artists who question the digital cultures, a real will to transmit. If they do not take digital for granted, if they question it, if they reveal what technologies are changing in our lives, it is above all so that audiences can “understand”, “appropriate” these logics “,” to find meaning “. This desire for accessibility structured the seminar. Through moments of reflection and practice where students have been able to conceptualize and experiment concretely, the residency / seminar gives them some ‘keys of knowledge’. The achievements of the students will be tangible translations of these explorations of black boxes of technologies with ‘the means of the edge’.

Note that this opening also gives access to the permanent exhibitions, as well as to the temporary exhibition ‘Ecritures numériques’ at Musée L.

Workshop circuit bending – Xavier Gazon

15 April 2018

Dans le cadre de l’initiative Charleroi se court-circuite !, le Service Jeunesse de la Ville de Charleroi, le Musée des Beaux-Arts et Transcultures (Centre des cultures numériques et sonores) proposent 4 rendez-vous ouverts à tous les curieux et les bidouilleurs, de 16 à 77 ans.

L’atelier de circuit bending sera conduit par l’artiste/maker belge Xavier Gazon (encadré par Jacques Urbanska). Ca sera l’occasion de découvrir l’art du court-circuitage des jouets sonores, chercher des connexions sur le circuit interne pour y trouver des sons cachés pour ensuite ajouter des composants au fur et à mesure des trouvailles. Equipés d’un fer à souder, de fils et de boutons, les participants créent des instruments de musique uniques et originaux de manière ludique à partir de petits jouets qu’ils peuvent customiser, interfacer, détourner et modifier comme un puzzle (ou cadavre exquis) et tout cela sans connaissance préalable en électronique.

 

As part of the Charleroi initiative, the Youth Service of the City of Charleroi, the Museum of Fine Arts and Transcultures (Center for Digital and Sound Cultures) offers 4 meetings open to all the curious and hackers, from 16 to 77 years old. The circuit bending workshop will be led by the Belgian maker/artist Xavier Gazon. It will be an opportunity to discover the art of short-circuiting sound toys, look for connections on the internal circuit to find hidden sounds and then add components as and finds. Equipped with a soldering iron, wires and buttons, participants create unique and original musical instruments in a funny way from small toys that they can customize, interface, divert and modify like a puzzle (or an ‘exquisite corpse’) ) and all without prior knowledge in electronics.

Transnumériques Festival #6 – Écritures Numériques

14 March 2018

EXPO ÉCRITURES NUMÉRIQUES || DISNOVATION∙ORG + CABINET DE CURIOSITÉS NUMÉRIQUES || PARCOURS GÉOLOCATIF || PERFORMANCES HYBRIDES || WORKSHOPS SERIOUS GAMES || CONFÉRENCES PENSER LES CULTURES NUMÉRIQUES || JOURNÉE D’ÉTUDE DISNOVATION & HACKTIVISME || + PRINTEMPS DES SCIENCES @LOUVAIN-LA-NEUVE || + OPEN TOKENOMICS & MUNDANEUM FACTORIES @MONS

Pour sa sixième édition, Transnumériques se déploie sur le territoire de Louvain-la-Neuve ouvert cette année à la créativité des ces mondes numériques en mutation accélérée. Avec cette biennale des cultures numériques, Transcultures et ses partenaires se penchent plus particulièrement sur les nouvelles écritures et formes, hybrides qui sont les fruits de ces rencontres entre les pratiques artistiques prospectives et les technologies contemporaines. Manifestation fédératrice engagée dans la défense des multi singularités, Transnumériques associe la création des ces électrons libres aux volets réflexion critique et transmission.

For its sixth edition, Transnumériques is deploying on the territory of Louvain-la-Neuve opened to the creativity of these digital worlds in accelerated mutation. With this biennale of digital cultures, Transcultures and its partners are particularly interested in the new forms that are the fruit of these encounters between prospective artistic practices and contemporary technologies. As a unifying event committed to the defense of multi-singularities, Transnumériques associates the creation of these free electrons with critical debates and the desire to encourage transmission.

Opening 22.03 | 18:00 : transnumeriques.be/2018
Full program/me complet : transnumeriques.be/2018-program

Participants : art2.network (Be) + Fayçal Baghriche (Dz/Fr) + Emilie Brout & Maxime Marion (Fr) + Alexis Choplain (Be) + Régis Cotentin (Fr) + Heather Dewey-Hagborg (USA) + Frederik De Wilde (Be) + Nicolas Maigret & Maria Roszkowska / DISNOVATION∙ORG (Fr/Pl/Int.) + Domenico Dom Barra (It) + Verena Friedrich (De) + Haydiroket (Tr) + Taylor Holland (USA/Fr) + Thomas Israël (Be) + Li Jinghu (Chn) + JODI (Be/Nl) + Klink (USA) + LAb[au] (Be) + Eva & Franco Mattes (It/USA) + Raquel Meyers (Es) + Esra Özkavci (Tr) + Yuan Qu (Chn) + Clément Renaud (Fr) + John Robert (Be) + Elena Romenkova (Ru) + Evan Roth (USA/Fr) + Jérôme Saint-Clair (Fr) + Sholim (Srb) + Ofer Smilansky (Il/Be) + Franck Soudan (Fr/Be) + Filip Sterckx (Be) + :such: (Fr) + Tachyons+ (USA) + Alex Verhaest (Be) + François Zajéga (Be) + Mathieu Zurstrassen (Be)…

*Transnumériques #6 Ecritures numériques est une conception/production Transcultures | Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques), UCL Culture, Musée L | En partenariat avec le Printemps des Sciences, Point Culture, Bibliothèque des Sciences, Mundaneum.

*EXPO: Ecritures numériques en coproduction avec l’UCL Culture et le Musée L | Dans le cadre d’EXTRA, avec le soutien de l’Institut français et du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France en Belgique | Partenaires : Région Wallonne, Fédération Wallonie-Bruxelles, Province du Brabant-Wallon, article 27, Fonds Baillet Latour, Loterie Nationale, RLTY, Mondes Numériques, Art Brussels.

Cette édition des Transnumériques est dédiée à Vincent Paesmans, artiste/concepteur/programmeur qui aurait dû en faire partie et qui a choisi de nous quitter un triste jour de mars 2018.

This edition of Transnumériques is dedicated to Vincent Paesmans, artist/designer/programmer who should have been have been part of it and who chose to leave us on a sad day in March 2018.

RHIZOMatics@LLN – parcours audio poétique géolocatif

4 March 2018

Cette application pour smartphones Androïd initiée à la faveur de la Saison des cultures numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles en octobre 2017, a été développée par l’artiste/programmeur/chercheur Franck Soudan. RHIZOmatics est un projet in situ évolutif qui offre, à chaque présentation, de nouvelles fonctionnalités qui viennent s’ajouter, soit pour répondre à des besoins spécifiques, soit pour offrir aux artistes/projets qui l’utilisent de nouvelles possibilités créatives.

Les contenus littéraires/fragmentaires/poétiques de ce RHIZOMatics@Louvain- la-Neuve ont été conçus par des étudiants issus de différents départements de l’UCL lors d’ateliers encadrés par la romancière et essayiste française Belinda Cannone parcours Louvain-La-Neuve. Au final, est proposé, aux curieux, un parcours littéraire audio-visuel géolocatif passant par plusieurs points géographiques dans Louvain-la-Neuve.

À l’occasion de la Biennale des cultures et écritures numériques Transnumériques, un point supplémentaire du parcours à été créé au Musée L (où est présentée l’exposition Écritures Numériques) ainsi que de nouveaux paysages sonores qui complètent la banque de textes et de sons originaux.

  • Concept Transcultures
  • coordination : Jacques Urbanska
  • conception artistique et programmation : Franck Soudan avec l’aide de art2.network
  • création sonore : Philippe Franck
  • textes : Belinda Cannone, Myriam Delmotte, Maxime Deblander,
    Perrine Estienne, Benoît Lambert, Romuald La Morte, Camille Dasseleer
  • lecture/interprétation : Benjamin Chaval & Laurie Bellanca
  • encadrement ateliers : Belinda Canone, Myriam Delmotte.

Production : UCL Culture, Transcultures avec le soutien
de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques) et le partenariat de l’asbl Lettres en voix. Remerciements à Inforville et au Musée L.

 

Initiated by Transcultures, in connection with UCL Culture, RHIZOmatics was conceived as a matrix to propose an easy-to-use tool for the development of an art based geolocation course, which adapts to the singularities that unfold in each particular territory. This application for Android smartphones, initiated in the framework of the Season of the Digital Cultures, of the Wallonia-Brussels Federation in October 2017, was developed by artist / programmer / researcher Franck Soudan. RHIZOmatics is a site specific project that constantly evolves to offer new features at each presentation. It meets specific needs, or offers artists and projects new creative possibilities. The literary / fragmentary / poetic content of this RHIZOMatics@LLN were created by students from different departments of UCL during workshops supervised by the French novelist and essayist Belinda Cannone in Louvain-La-Neuve. At the end of the process, a geolocations audio-visual literary journey is proposed through several geographical points in Louvain-la-Neuve. On the occasion of the Biennale Transnumériques, an additional point where the course is taking place, was created at the Museum L (where the Digital Writings exhibition is presented) as well as new soundscapes that complete the original texts and sound bank.

 

Une pensée pour Vincent Paesmans

2 March 2018

Né le 13 janvier 1964 à Ixelles, Vincent Paesmans a travaillé comme ingénieur dans des sociétés d’audiovisuel sur des projets de films en images de synthèse et sur des réalisations audiovisuelles utilisant la vidéo en temps réel. Parallèlement, il a suivi différents cursus de sculpture, notamment à l’académie de sculpture de Woluwe-Saint-Pierre et à l’académie des arts d’Anderlecht dans la classe d’Alexander Ketele. Il a dans le même temps développé ses capacités en tant que peintre, dessinateur et photographe.

Depuis 2003, Vincent Paesmans avait choisi de mettre son expertise technique au service de son travail artistique. Il a ainsi créé des installations vidéo interactives où la technologie est utilisée comme medium, et non comme fin en soi. Dans ces installations, les applications informatiques et les électroniques sont complètement fondues dans la scénographie et le contenu artistique de l’œuvre.

Vincent Paesmans mettait également ses compétences techniques et artistiques au service d’autres artistes comme Pierre d’Haenens, Bud Blumenthal, Thierry De Mey, Dominique Meeus, Jacques Urbanska, Alexander Ketele, Anthony Huerta…

Vincent Paesmans a également donné des cours à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels “La Cambre” pour le Caso “Art en réseau” Prof : Valérie Cordy.

Bains Numériques #10 Competion 2018 | Human Future | Centre des Arts

9 February 2018

Je serai jury pour la prochaine compétition de la biennale des Bains Numériques qui aura pour thème “Human Futur”.

Nicolas Maigret, artiste en résidence UCL 2017-2018

1 February 2018

A l’occasion de l’année Louvain 2017-2018 consacrée aux mondes numériques, l’ artiste accueilli en résidence à l’UCL sera Nicolas Maigret, un artiste numérique français qui développe depuis plus de 15 ans une pratique expérimentale du son et des images électroniques. La résidence a été réalisée en partenariat avec Transcultures et Jacques Urbanska en sera le chargée de projets ainsi que l’assistant de Nicolas Maigret.

On the occasion of the Louvain digital worlds 2017-2018 year, the artist in residence at UCL will be Nicolas Maigret, a French digital artist who has been developing experimental sound and images for over 15 years. The residency was carried out in partnership with Transcultures and Jacques Urbanska will be the project manager and assistant to Nicolas Maigret.

Nicolas Maigret s’intéresse aux dispositifs numériques : l’intelligence artificielle, les algorithmes, les objets connectés, etc. Il tente de rendre tangibles des réalités qui restent cachées dans les interstices des technologies. « Avec le passage au numérique, il y a une mise à l’écart entre ce qui est opérant dans ces objets et ce qui est visible de l’extérieur. En tant qu’artiste, mais cela pourrait être le travail d’un théoricien, cela m’intéresse de rendre visible et expériençables ces logiques internes. » Nicolas Maigret s’interroge donc sur ces objets, sur ce qu’ils opèrent dans notre quotidien, sur ce qu’on pense qu’ils font, sur ce qu’ils font sans l’annoncer… Il peut parfois se montrer très critique comme dans le projet Disnovation qu’il a initié (disnovation.org) ou à travers le collectif Art of Failure qu’il a co-fondé (http://artoffailure.free.fr) ou par le livre The Pirate Book co-écrit avec Maria Roszkowska.

Explorer les boites noires du numérique

Dans cet exercice de « rendre visible », il y a aussi chez l’artiste une véritable volonté de transmettre. S’il ne prend pas le numérique pour acquis, s’il le met en doute, s’il révèle ce que les technologies changent dans notre vie, c’est avant tout pour que les publics puissent « comprendre », « s’approprier ces logiques », « trouver du sens ». Cette volonté d’accessibilité va structurer le séminaire qu’il construit pour les étudiants de l’UCL. A travers des moments de réflexion, parfois alimentés par des scientifiques, des mises en pratique où les étudiants pourront apprendre concrètement, il souhaite leur « donner des clés de connaissance ». Les réalisations des étudiants seront des traductions tangibles de cette exploration des boites noires des technologies avec « les moyens du bord ». Un peu comme Aram Bartholl[1] qui crée des sculptures à base de captcha[2] ou Erica Scourti[3] qui compose de la poésie à partir des suggestions que son smartphone lui soumet quand elle écrit ses SMS.

Finalement, les étudiants eux-mêmes deviendront des vulgarisateurs des connaissances acquises lors du séminaire. Ce séminaire artiste en résidence, Nicolas Maigret le voit comme « un laboratoire commun dans lequel je me mettrai moi-même, comme les étudiants, en situation d’apprentissage, de doute, d’exploration. Il n’y a pas d’un côté celui qui apporterait le savoir et ceux qui tenteraient de le comprendre, de se l’approprier, de le mettre à l’épreuve. Je veux sortir de ce modèle d’apprentissage. Nous allons plutôt essayer, ensemble, de tirer du sens, de produire des expériences et des formes. »
En collaboration étroite avec TRANSCULTURES

Colloque/symposium COM ∩∪ TIES @ l’ISELP

24 January 2018

Dans la continuité de l’exposition organisée conjointement en automne 2017, Argos et l’ISELP, deux institutions bruxelloises liées aux deux grandes communautés linguistiques belges, s’associent pour prolonger leur réflexion sur le thème des communautés, cette fois à travers un colloque associant artistes, chercheurs, scientifiques et curateurs.

Comme dans l’exposition, le commun sera interrogé suivant quatre modalités d’organisations, quatre territorialités : la ville, le corps social, la structuration politique et l’environnement. Dans chacune de ces configurations apparaissent des seuils qui lient ou délient les existences communes. Des seuils qui font obstacle ou passerelle.

Jacques Urbanska (chargé de mission chez Transcultures) sera le président de séance et modérateur du 28 janvier réunissant des communications notamment d’Iris Lafon (historienne de l’art et curatrice française), Mezli Vega Osorno (photographe, artiste et checheuse à l’Université d’Aix-Marseille et l’ENSP Arles), Pierre-Yves Desaive (historien de l’art, commissaire d’exposition et enseignant à l’ENSAV La Cambre) autour des « online communities ».

In the continuation of the jointly organised exhibition in autumn 2017, Argos and ISELP – two Brussels-based institutions linked to the two main Belgian linguistic communities – join forces to further their reflexions on the theme of communities, this time in the form of a symposium that brings together artists, researchers, members of the scientific community and curators. As in the exhibition, the “communal” will be questioned according to four organisational modalities, four territorialities: the city, the social body, the political structuration and the environment. Thresholds that tie or untie communal existence appear in each of these configurations.

Thresholds that can either be an obstacle or an access point. Jacques Urbanska (media art project manager @ Transcultures) will be the chairman of the session and moderator of the debates of the January 28, bringing together communications around the ‘online communities’ by – among others – Iris Lafon (art historian and French curator) , Mezli Vega Osorno (photographer, artist and researcher at the University of Aix-Marseille and ENSP Arles), Pierre-Yves Desaive (art historian, curator and teacher at La Cambre-Brussels).

art2.network @ NOISE Digital Festival 2018 – Istanbul

2 January 2018

Space Debris avec le soutien d’Orjin Maslak, est fier de présenter une série d’expositions qui mettent en avant les jeunes talents dans une approche fraîche et dynamique qui crée un nouvel espace pour que leurs voix soient entendues. La première exposition de la série intitulée “NOISE”, se déroulera à la galerie d’art d’ORJIN.

Artists: Anthony Antonellis, Cacheflowe, Jon Cates, Thomas Cheneseau, Uğur Engin Deniz, Davidope, Adam Ferriss, Tom Galle, Haydiroket, Hexeosis, Kenaim, Mark Klink, Raquel Meyers, A Bill Miller, Lorna Mills, Paula Morales, Esra Özkavcı, Christian Petersen, Peter Rahul, Elena Romenkova, Flavio Scutti, Sholim, Yoshi Sodeoka, Subtlegraces, Tachyons+, Trapers, Franck Soudan, Jacques Urbanska, V5MT, Chromo Valdez, XCOPY, Sarah Zucker

Curated by: Mert Keskin/Seyhan Musaoglu

Space Debris is proud to present a series of exhibitions in the new year with the support of Orjin Maslak, in hopes to bring forward the young talents with a fresh, dynamic approach by creating a new space for their voices to be heard.
The first exhibition of the series entitled “NOISE”, taking place at the art gallery on -2 floor of ORJIN, is hosting the pioneers of the digital art scene.

Artificial intelligence, digital identities, the unresistable social media, avatars, rapidly increasing, constantly flowing images.. who we are? Do we exist only within our virtual personalities or these digital identities free our voices more?
The exhibition exploring the gray area between the virtual world and contemporary art with the innovative approach of digital arts, presents a selection of unique expressions of thirty one artists, local and foreign, and says to the spectator “thing different, outside the ordinary”. In each “noise” is a reflection of us.

Douglas Kahn explores “sound” used in various art mediums, in his book “Noise Water Meat”, where the exhibition takes its title from, and states that a proper analysis of post-modern society is done by situating it in focal point of art history. These series of exhibitions, inspired by the same book, taking place at “Orjin Sanat” Art Gallery takes a similar approach in analysing the contemporary society for a better evalution and examination of its very own contemporay culture and voices within its geography.

The “Noise Water Meat” exhibiton series are designed to present a genuine and unique program and aims to help promote the new generation artists and contemporary voices to be heard.

The the first group exhibition series entitled “Noise” the Digital Festival, curated by artist Mert Keskin in collaboration with Seyhan Musaoglu of Space Debris, will open on January 12, 2018 and may be seen at “Orijin Sanat” until February 17, 2018.

A collaboration of Space Debris and Orjin Maslak | Space Debris is a multi-purpose art space founded by Seyhan Musaoglu working between two platforms:  New York and Istanbul. As a hub space for innovative dialogue with a collective soul, the aim is to gain recognition for interactive new media works and interdisciplinary subjects that challenge traditional boundaries.