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Transnumériques #7 – Digital Icons 2020

20 February 2020

Transnumériques – plate-forme pour les cultures et émergences (post)numériques 
Depuis son lancement par Transcultur, en 2005 à Bruxelles et à Mons (et par la suite dans d’autres villes en Fédération Wallonie-Bruxelles, parfois  avec des déclinaisons en France), Transnumériques a oeuvré, sous forme de festival d’abord annuel puis biennale, pour l’introduction des arts numériques (et bien souvent pour la première fois) dans des lieux ou des manifestations dont ça n’était pas l’objet premier, leur permettant de se connecter, ainsi que leurs publics, avec ses nouvelles pratiques et de renforcer les transversalités et connectivités transculturelles.

La biennale Transnumériques #7 comprend une exposition thématique –Digital Icons- mais aussi, selon les opportunités et les contextes, des résidences, des workshops, des conférences/rencontres, des ateliers (pour différents publics donc les plus jeunes avec les Digital Kids) des ​Transdémos​ (présentation d’oeuvres in progress avec un retour direct aux concepteurs du public et des professionnels) ou, d’autres activités susceptibles de réunir, dans l’esprit fédérateur qui anime Transcultures, divers partenaires culturels mais aussi scientifiques, sociaux, pédagogiques…des communautés, des individualités et des singularités tout en provoquant une vraie rencontre avec les créateurs/concepteurs soutenus qui  bénéficient d’un éclairage qualitatif et peuvent éventuellement, également dans un souci d’accompagnement à la diffusion des projets, trouver d’autres opportunités de développement en Belgique et à l’international.

Ces septièmes Transnumériques cette fois hennuyères s’interrogent -notamment via des modes de réappropriations artistiques et de détournements poétiques- sur ces images numériques aujourd’hui proliférantes, qui sont devenues, via nos petits et grands écrans prothèses, notre environnement quotidien et qui nourrissent -ou, c’est selon, colonisent – nos paysages mentaux.

Exposition/Exhibition >  art2.network (FR/BE) | Stephan Balleux (BE) | Lucas Bambozzi (BR) | Christophe Bruno (FR) | Damien Bourniquel (FR) | Gregory Chatonsky (FR) | Régis Cotentin (FR) | Alexandra Dementieva (RU/BE) | Jacques Donguy (Fr) | R. Luke DuBois (EU) | Francesc Martí (ES/GB) | Kika Nicolela (BR) | Laure Prouvost (FR) | Stéphanie Roland (Be) | Filip Sterckx (BE) | Alain Wergifosse (BE)…

Curators/Curateurs > Philippe Franck + Jacques Urbanska (BE)

 

Transnumeriques – platform for (post)digital cultures and emergences

Since its launch by Transcultures, in 2005 in Brussels and Mons (and subsequently in other cities in the Federation Wallonia-Brussels, sometimes with variations in France), Transnumériques has worked, first as a festival then as a biennial, for the introduction of digital arts (and very often for the first time) in places or events of which it was not the primary object, allowing them to connect, as well as their audiences, with its new practices and to reinforce cross-cultural transversalities and connectivities.

This 7th edition of Transnumeriques includes a thematic exhibition – ‘Digital Icons’ – but also, depending on the opportunities and contexts, residences, workshops, conferences / meetings, workshops (for different audiences, therefore the youngest with ‘Digital Kids’) ‘Transdemos’ (presentation of works in progress with direct feedback to public and professional designers) or, other activities likely to bring together, in the unifying spirit that drives Transcultures, various cultural partners as well as scientific, social, educational … communities, individuals and singularities while provoking a real encounter with supported creators who benefit from qualitative insights and can possibly, also for the sake of accompaniment to the dissemination of projects, find ” other development opportunities in Belgium and abroad.

These seventh edition of Transnumeriques, this time in the province of Hainaut (Belgium), questions the digital images/icons – notably via modes of artistic re-appropriation and poetic diversions – which are now proliferating, which have become, via our small and large prosthetic screens, our daily environment and which nourish – or, it depends, colonize – our mental landscapes.

City Sonic #16 Winter Sessions

1 November 2019

City Sonic #16 s’étend sur 4 villes à partir  de fin novembre, à Louvain-la-Neuve, avec un grand parcours (+ performances, ateliers…) reliant une quinzaine de lieux du centre-ville, pour se poursuivre en décembre à Braine-l’Alleud (workshop à l’Ecole des Arts, concerts, installation, conférence/”partages d’écoute” à l’Académie de musique), puis à Bruxelles (avec notamment, un événement autour de la musique spectrale roumaine et des performances Sonopoetics, en complicité avec la Semaine du Son), avant de se clôturer à Wavre (parcours au centre-ville dans 6 lieux, concerts, atelier….)  fin février 2020. Le son de ces urbanités en mutation se révèle, ici de manière remarquable, comme un agrégateur de talents, de partenaires mais aussi d’individualités et de communautés d’origine variées que nous travaillons à réunir dans approche sonsorielle qui est la nôtre et qui a prouvé sa capacité à percer les doutes et a priori.

 

art2.network @ Rencontres Internationales des Arts Numériques d’Abidjan #3

1 March 2019

Les installations génératives Looping/GIF Art, GIF Wall, GIF Connaisseur Bot et les dispositifs connectés Sideways of Peace et OPOZ seront présentée au RIANA – Rencontres Internationales des Arts Numériques d’Abidjan #3

Looping (GIF Art)

Le collectif AToN (Art2.Network) propose une plongée dans le format GIF au travers de plusieurs installations connectées qui vous feront découvrir plusieurs milliers de GIFS présents sur la toile.

Les GIFs animés des débuts du Web, très simples, souvent kitch ou de mauvais goût, n’ont pas survécu à l’arrivée du Web 2.0, du haut débit et de la vidéo. Fin des années 2000, cependant, une nouvelle génération d’artistes du net apparait et se réapproprie le format. Ces enfants du Web 2.0 utilisent les réseaux sociaux comme matière première de création et de détournement pour amplifier considérablement leurs présences. Très vite, le GIF va acquérir de nouvelles lettres de noblesse, et ses usages vont se multiplier.

Avec de multiples expositions online, mais aussi ces dernières années, des expositions dans des galeries d’art contemporain, certains considèrent aujourd’hui le GIF comme une oeuvre à part entière. À l’instar du dessin ou de la photographie de presse, du format court ou du collage, il veut porter sur le monde un regard décalé. Reflet de notre société, il vise généralement à provoquer, à faire réfléchir, à émouvoir ou à dénoncer. Un point de vue particulièrement intéressant sur une certaine culture web.

  • Gif wall
    Installation générative

Un mur de GIFs interactifs, qui pourrait rappeler la grande fresque de Michelangelo 2.0. Il peut être projeté sur le mur ou le sol et se décliner pour 2 ou 3 projecteurs synchroniser (6 à 12 mètres de long pou 1,5 à 3 mètres de haut).

  • GIF Connoisseur Bot
    Installation générative

The GIF Connoisseur est un blog Tumblr qui propose une collection de gifs animés qui représentent tous un personnage dans un costume gris vu de dos. Ce personnage est issus de la peinture de Norman Rockwell intitulée Connoisseur dans laquelle ce dernier semble regarde un tableau de Pollock. Le créateur du blog The GIF Connoisseur recherche des GIFs animés partout sur le Web, il sélectionne ceux qu’il trouve les meilleur, les édite pour y rajouter le personnage Connoisseur et les poste sur son blog.

L’installation conçue par les artistes automatise le processus. Un logiciel spécialement conçu pour rechercher des GIFs animé, parcourt le Web et certains sites spécialement choisis. Il repère ceux qui répondent à certains critères spécifiques et les affiches automatiquement devant le personnage du Connoisseur.

Sideways of Peace
Installation connectée (projet Odonymis) création)

Le logiciel conçu par les artistes cherche les lieux géographiques (avenue, rues, places…) où le mot « paix » apparaît, traduisant en tant réel la présence de ce dernier en un parcours cartographique contemplatif. Un chemin sans fin commence, alors que la caméra virtuelle survole ces lieux en silence, laissant le spectateur interroger le (non)sens de ces appellations contrôlées du territoire.

OPOZ
Installation connectée (création)

En temps réel, le programme conçu par les artistes récupère, parmi les statuts publiés sur Twitter, ceux faisant référence à la guerre ou à la paix. Extraits de leurs contextes respectifs et anonymisés, ces messages entrent dans une sorte de conversation sms sans dialogue. Le concept d’opposition (opoz en radical international) est la relation de deux objets placés l’un en face de l’autre, ou de deux mobiles qui s’écartent ou se rapprochent d’un même point.

 

art2.network est un collectif européen à géométrie variable basé à Bruxelles et initié en 2017 par Franck Soudan (Fr) et Jacques Urbanska (Be) suite à une résidence Pépinières Européennes de Création. Leurs projets –hybrides, modulables, contextuels, thématiques…- explorent les réseaux physiques et virtuels comme champ d’investigation et matière première de création. Les réalisations du groupe comporte des oeuvres collectives ou individuelles faisant intervenir des créateurs différents suivant les envies et/ou les besoins spécifiques de chaque projet.

Black Boxes – Exposition Artiste en Résidence @ UCL 2018

1 May 2018

A l’occasion de l’année Louvain 2017-2018 consacrée aux mondes numériques, Transcultures a proposé l’artiste Nicolas Maigret et le groupe de travail DISNOVATION.ORG pour un résidence et un séminaire avec une quinzaine d’étudiants de l’Université Catholique de Louvain-La-Neuve. Le projet a été assisté par Jacques Urbanska, chargé des projets art(s) et numérique chez Transcultures et avec l’apport et l’aide technique de l’artiste Franck Soudan.

Dans cet exercice de « rendre visible », il y a souvent chez les artistes qui interrogent les cultures numériques, une véritable volonté de transmettre. S’ils ne prennent pas le numérique pour acquis, s’ils le mettent en doute, s’ils révèlent ce que les technologies changent dans notre vie, c’est avant tout pour que les publics puissent « comprendre », « s’approprier ces logiques », « trouver du sens ». Cette volonté d’accessibilité a ainsi structuré le séminaire.

A travers des moments de réflexion et des mises en pratique où les étudiants on pu conceptualiser et expérimenter concrètement. La résidence/séminaire leur a « donné des clés de connaissance ». Les réalisations des étudiants ont été des traductions tangibles de ces explorations de boites noires des technologique, développées avec « les moyens du bord ». Finalement, les étudiants eux-mêmes sont devenus des vulgarisateurs des connaissances acquises lors du séminaire. Un peu comme Aram Bartholl qui crée des sculptures à base de captcha ou Erica Scourti qui compose de la poésie à partir des suggestions que son smartphone lui soumet quand elle écrit ses SMS.

Nicolas Maigret a envisagé ce séminaire artiste en résidence comme « un laboratoire commun dans lequel il se mettait lui-même, au même titre que les étudiants, en situation d’apprentissage, de doute, d’exploration. Il n’y avait pas d’un côté celui qui apporterait le savoir et ceux qui tenteraient de le comprendre, de se l’approprier, de le mettre à l’épreuve. C’était très important pour l’artiste de sortir de ce modèle d’apprentissage pour plutôt essayer, ensemble, de tirer du sens, de produire des expériences et des formes.

Participants : Aida Bennafla, Madeleine Blondiau, Elie Bok, Alessandro Cierro, Arnaud Claes, Juliette Clarinval, Juliette Delgrange, Frederic Doisy, Amandine Folie, Robin Guerit, Romain Javaux, Yohan Lambay, Gwenael Laurent, Alex Mattenet, Elisa Thomas, Amandine Weykamp…

A noter que ce vernissage donne aussi accès aux expositions permanentes, ainsi qu’à l’exposition temporaire “Ecritures Numériques” du MuséeL.

 

On the occasion of the year Louvain 2017-2018 dedicated to the digital worlds, Transcultures proposed the French artist Nicolas Maigret and the international working group DISNOVATION.ORG for a residence and a seminar at the Catholic University of Louvain-La-Neuve. They were supervised by Jacques Urbanska, in charge of art s) and digital projects at Transcultures and with the contribution and technical assistance of French artist/programmerFranck Soudan.

At the end of this process, the Blackbox exhibition shows, at the Museum L (which also hosts the last days of the exhibition Ecritures numériques with its 2 parts Cabinet of digital curiosities and DISNOVATION.ORG) digital art projects resulting from the collaboration between Nicolas Maigret / DISNOVATION.ORG, the supervisors and fifteen students from different sections of the UCL.

Probe digital black boxes

In this exercise of “making visible”, there is often in the artists who question the digital cultures, a real will to transmit. If they do not take digital for granted, if they question it, if they reveal what technologies are changing in our lives, it is above all so that audiences can “understand”, “appropriate” these logics “,” to find meaning “. This desire for accessibility structured the seminar. Through moments of reflection and practice where students have been able to conceptualize and experiment concretely, the residency / seminar gives them some ‘keys of knowledge’. The achievements of the students will be tangible translations of these explorations of black boxes of technologies with ‘the means of the edge’.

Note that this opening also gives access to the permanent exhibitions, as well as to the temporary exhibition ‘Ecritures numériques’ at Musée L.

Transnumériques Festival #6 – Écritures Numériques

14 March 2018

EXPO ÉCRITURES NUMÉRIQUES || DISNOVATION∙ORG + CABINET DE CURIOSITÉS NUMÉRIQUES || PARCOURS GÉOLOCATIF || PERFORMANCES HYBRIDES || WORKSHOPS SERIOUS GAMES || CONFÉRENCES PENSER LES CULTURES NUMÉRIQUES || JOURNÉE D’ÉTUDE DISNOVATION & HACKTIVISME || + PRINTEMPS DES SCIENCES @LOUVAIN-LA-NEUVE || + OPEN TOKENOMICS & MUNDANEUM FACTORIES @MONS

Pour sa sixième édition, Transnumériques se déploie sur le territoire de Louvain-la-Neuve ouvert cette année à la créativité des ces mondes numériques en mutation accélérée. Avec cette biennale des cultures numériques, Transcultures et ses partenaires se penchent plus particulièrement sur les nouvelles écritures et formes, hybrides qui sont les fruits de ces rencontres entre les pratiques artistiques prospectives et les technologies contemporaines. Manifestation fédératrice engagée dans la défense des multi singularités, Transnumériques associe la création des ces électrons libres aux volets réflexion critique et transmission.

For its sixth edition, Transnumériques is deploying on the territory of Louvain-la-Neuve opened to the creativity of these digital worlds in accelerated mutation. With this biennale of digital cultures, Transcultures and its partners are particularly interested in the new forms that are the fruit of these encounters between prospective artistic practices and contemporary technologies. As a unifying event committed to the defense of multi-singularities, Transnumériques associates the creation of these free electrons with critical debates and the desire to encourage transmission.

Opening 22.03 | 18:00 : transnumeriques.be/2018
Full program/me complet : transnumeriques.be/2018-program

Participants : art2.network (Be) + Fayçal Baghriche (Dz/Fr) + Emilie Brout & Maxime Marion (Fr) + Alexis Choplain (Be) + Régis Cotentin (Fr) + Heather Dewey-Hagborg (USA) + Frederik De Wilde (Be) + Nicolas Maigret & Maria Roszkowska / DISNOVATION∙ORG (Fr/Pl/Int.) + Domenico Dom Barra (It) + Verena Friedrich (De) + Haydiroket (Tr) + Taylor Holland (USA/Fr) + Thomas Israël (Be) + Li Jinghu (Chn) + JODI (Be/Nl) + Klink (USA) + LAb[au] (Be) + Eva & Franco Mattes (It/USA) + Raquel Meyers (Es) + Esra Özkavci (Tr) + Yuan Qu (Chn) + Clément Renaud (Fr) + John Robert (Be) + Elena Romenkova (Ru) + Evan Roth (USA/Fr) + Jérôme Saint-Clair (Fr) + Sholim (Srb) + Ofer Smilansky (Il/Be) + Franck Soudan (Fr/Be) + Filip Sterckx (Be) + :such: (Fr) + Tachyons+ (USA) + Alex Verhaest (Be) + François Zajéga (Be) + Mathieu Zurstrassen (Be)…

*Transnumériques #6 Ecritures numériques est une conception/production Transcultures | Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques), UCL Culture, Musée L | En partenariat avec le Printemps des Sciences, Point Culture, Bibliothèque des Sciences, Mundaneum.

*EXPO: Ecritures numériques en coproduction avec l’UCL Culture et le Musée L | Dans le cadre d’EXTRA, avec le soutien de l’Institut français et du Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France en Belgique | Partenaires : Région Wallonne, Fédération Wallonie-Bruxelles, Province du Brabant-Wallon, article 27, Fonds Baillet Latour, Loterie Nationale, RLTY, Mondes Numériques, Art Brussels.

Cette édition des Transnumériques est dédiée à Vincent Paesmans, artiste/concepteur/programmeur qui aurait dû en faire partie et qui a choisi de nous quitter un triste jour de mars 2018.

This edition of Transnumériques is dedicated to Vincent Paesmans, artist/designer/programmer who should have been have been part of it and who chose to leave us on a sad day in March 2018.

RHIZOMatics@LLN – parcours audio poétique géolocatif

4 March 2018

Cette application pour smartphones Androïd initiée à la faveur de la Saison des cultures numériques de la Fédération Wallonie-Bruxelles en octobre 2017, a été développée par l’artiste/programmeur/chercheur Franck Soudan. RHIZOmatics est un projet in situ évolutif qui offre, à chaque présentation, de nouvelles fonctionnalités qui viennent s’ajouter, soit pour répondre à des besoins spécifiques, soit pour offrir aux artistes/projets qui l’utilisent de nouvelles possibilités créatives.

Les contenus littéraires/fragmentaires/poétiques de ce RHIZOMatics@Louvain- la-Neuve ont été conçus par des étudiants issus de différents départements de l’UCL lors d’ateliers encadrés par la romancière et essayiste française Belinda Cannone parcours Louvain-La-Neuve. Au final, est proposé, aux curieux, un parcours littéraire audio-visuel géolocatif passant par plusieurs points géographiques dans Louvain-la-Neuve.

À l’occasion de la Biennale des cultures et écritures numériques Transnumériques, un point supplémentaire du parcours à été créé au Musée L (où est présentée l’exposition Écritures Numériques) ainsi que de nouveaux paysages sonores qui complètent la banque de textes et de sons originaux.

  • Concept Transcultures
  • coordination : Jacques Urbanska
  • conception artistique et programmation : Franck Soudan avec l’aide de art2.network
  • création sonore : Philippe Franck
  • textes : Belinda Cannone, Myriam Delmotte, Maxime Deblander,
    Perrine Estienne, Benoît Lambert, Romuald La Morte, Camille Dasseleer
  • lecture/interprétation : Benjamin Chaval & Laurie Bellanca
  • encadrement ateliers : Belinda Canone, Myriam Delmotte.

Production : UCL Culture, Transcultures avec le soutien
de la Fédération Wallonie-Bruxelles (arts numériques) et le partenariat de l’asbl Lettres en voix. Remerciements à Inforville et au Musée L.

 

Initiated by Transcultures, in connection with UCL Culture, RHIZOmatics was conceived as a matrix to propose an easy-to-use tool for the development of an art based geolocation course, which adapts to the singularities that unfold in each particular territory. This application for Android smartphones, initiated in the framework of the Season of the Digital Cultures, of the Wallonia-Brussels Federation in October 2017, was developed by artist / programmer / researcher Franck Soudan. RHIZOmatics is a site specific project that constantly evolves to offer new features at each presentation. It meets specific needs, or offers artists and projects new creative possibilities. The literary / fragmentary / poetic content of this RHIZOMatics@LLN were created by students from different departments of UCL during workshops supervised by the French novelist and essayist Belinda Cannone in Louvain-La-Neuve. At the end of the process, a geolocations audio-visual literary journey is proposed through several geographical points in Louvain-la-Neuve. On the occasion of the Biennale Transnumériques, an additional point where the course is taking place, was created at the Museum L (where the Digital Writings exhibition is presented) as well as new soundscapes that complete the original texts and sound bank.

 

art2.network @ NOISE Digital Festival 2018 – Istanbul

2 January 2018

Space Debris avec le soutien d’Orjin Maslak, est fier de présenter une série d’expositions qui mettent en avant les jeunes talents dans une approche fraîche et dynamique qui crée un nouvel espace pour que leurs voix soient entendues. La première exposition de la série intitulée “NOISE”, se déroulera à la galerie d’art d’ORJIN.

Artists: Anthony Antonellis, Cacheflowe, Jon Cates, Thomas Cheneseau, Uğur Engin Deniz, Davidope, Adam Ferriss, Tom Galle, Haydiroket, Hexeosis, Kenaim, Mark Klink, Raquel Meyers, A Bill Miller, Lorna Mills, Paula Morales, Esra Özkavcı, Christian Petersen, Peter Rahul, Elena Romenkova, Flavio Scutti, Sholim, Yoshi Sodeoka, Subtlegraces, Tachyons+, Trapers, Franck Soudan, Jacques Urbanska, V5MT, Chromo Valdez, XCOPY, Sarah Zucker

Curated by: Mert Keskin/Seyhan Musaoglu

Space Debris is proud to present a series of exhibitions in the new year with the support of Orjin Maslak, in hopes to bring forward the young talents with a fresh, dynamic approach by creating a new space for their voices to be heard.
The first exhibition of the series entitled “NOISE”, taking place at the art gallery on -2 floor of ORJIN, is hosting the pioneers of the digital art scene.

Artificial intelligence, digital identities, the unresistable social media, avatars, rapidly increasing, constantly flowing images.. who we are? Do we exist only within our virtual personalities or these digital identities free our voices more?
The exhibition exploring the gray area between the virtual world and contemporary art with the innovative approach of digital arts, presents a selection of unique expressions of thirty one artists, local and foreign, and says to the spectator “thing different, outside the ordinary”. In each “noise” is a reflection of us.

Douglas Kahn explores “sound” used in various art mediums, in his book “Noise Water Meat”, where the exhibition takes its title from, and states that a proper analysis of post-modern society is done by situating it in focal point of art history. These series of exhibitions, inspired by the same book, taking place at “Orjin Sanat” Art Gallery takes a similar approach in analysing the contemporary society for a better evalution and examination of its very own contemporay culture and voices within its geography.

The “Noise Water Meat” exhibiton series are designed to present a genuine and unique program and aims to help promote the new generation artists and contemporary voices to be heard.

The the first group exhibition series entitled “Noise” the Digital Festival, curated by artist Mert Keskin in collaboration with Seyhan Musaoglu of Space Debris, will open on January 12, 2018 and may be seen at “Orijin Sanat” until February 17, 2018.

A collaboration of Space Debris and Orjin Maslak | Space Debris is a multi-purpose art space founded by Seyhan Musaoglu working between two platforms:  New York and Istanbul. As a hub space for innovative dialogue with a collective soul, the aim is to gain recognition for interactive new media works and interdisciplinary subjects that challenge traditional boundaries.

 

GFX Free Error- The Wrong New Digital Art Biennale Istanbul

7 November 2017

Une erreur GFX se produit lorsque la carte vidéo commence à mal fonctionner et devient incapable de projeter l’image. Mais une image brisée représente-t-elle réellement une erreur ou est-ce également une nouvelle réalité ?

Est-ce que nous créons simplement de nouvelles réalités à partir de ces failles ? S’il n’y a qu’une seule vérité, alors qu’arrive-t-il à ces réalités brisées tout autour de nous ?

Parfois, notre vision n’est pas ce qu’elle semble être et elle se transforme quand nous regardons ces inhabilités visuelles.

Artistes: Adam Ferris, , Art2.Network (Franck Soudan + Jacques Urbanska), Chris Cacavas, Domenico Barra, Esra Özkavcı, Flavio Scutti, Hexeosis, Jean Guillaume Le Roux, Kate Parsons, Kenaim, Michael Systaime Borras, Peter Rahul, Raquel Meyers, Sholim, Subtlegraces, Tachyons+, Thomas Cheneseau, Tom Galle, Trapers, V5mt, Yoshi Sodeoka, Uğur Engin Deniz.

Curateur: Haydi Roket

Space Debris est la WRONG* ambassade à Istanbul, en Turquie. Un aperçu du pavillon en ligne organisé par l’artiste turc Haydi Roket (aka Mert Keskin) intitulé «GFX Free Error» aura lieu à Space Debris du 21 au 26 novembre.

L’édition en ligne de l’exposition ouvrira le 1er novembre avec le reste du réseau WRONG Digital Biennale à l’adresse gfxfreeerror.com

Pour plus d’informations sur la nouvelle Biennale d’Art Numérique Wrong (encore), rendez-vous sur thewrong.org

 

GFX Error happens when video card starts malfunctioning and becomes unable to project the image. But does a broken image represent a fault or it’s a new reality all together? Do we merely create new realities from these faults? If it’s the sole truth, then what happens to those broken realities around us? Sometimes, our vision is not what it seems and it always changes when we look at visual inabilities.

Artists: Adam Ferris, , Art2.Network (Franck Soudan + Jacques Urbanska), Chris Cacavas, Domenico Barra, Esra Özkavcı, Flavio Scutti, Hexeosis, Jean Guillaume Le Roux, Kate Parsons, Kenaim, Michael Systaime Borras, Peter Rahul, Raquel Meyers, Sholim, Subtlegraces, Tachyons+, Thomas Cheneseau, Tom Galle, Trapers, V5mt, Yoshi Sodeoka, Uğur Engin Deniz.

Curator: Haydi Roket

Space Debris is the Wrong* Embassy in Istanbul, Turkey. A preview of the online pavilion curated by the Turkish new media artist Haydi Roket title “GFX Free Error” will take place at Space Debris from November 2st to 26th as part of the Wrong digital biennial, accessible worldwide on November 1st.

The online edition of the exhibition will open on November 1st with the rest of the Wrong Digital Biennale network gfxfreeerror.com

The Art of Secret – Exposition | Mundaneum Mons

5 November 2017

Il est intéressant de constater à quel point la sphère artistique digitale s’est emparée des questions liées à la surveillance dans l’ère numérique, d’autant plus dans un contexte de renforcement sécuritaire.

A l’occasion de la Saison des cultures numériques, l’exposition « The art of secret » vient compléter au Mundaneum dès le 23 novembre 2017 l’expo grand public Top Secret ! Un monde à décrypter !* » qui plonge le visiteur dans l’univers des codes secret et de la cryptologie.

Imaginez une société sans secret ? Ainsi commence le parcours. L’exposition offre une vision artistique et prospective, avec diverses interprétations artistiques susceptibles de faire découvrir à un public non spécialisé, des œuvres critiques, engagées ou innovantes sur l’univers du secret.

En dialogue avec les indexcards du Mundaneum, découvrez les installations de Valérie Cordy, Dries Depoorter, Nicolas Maigret et Maria Roszkowska, Martin De Bie et Audrey Briot, Mathieu Zurstrassen, sans oublier Palimpsest, l’exposition des photographies de Philippe Braquenier.

* Top secret ! Un monde à décrypter : Le Mundaneum et l’UCL proposent un retour aux prémices de la cryptographie et de la cryptanalyse avec les premiers « hackers » de l’Histoire : les casseurs de code britanniques emmenés par Alan Turing durant la seconde guerre mondiale. « Top Secret ! » est aussi l’occasion d’une mise en lumière d’enjeux contemporains de notre société mise en données, tels que la cyber sécurité et la cyber paix. Jusqu’au 20 mai 2018.

 

It is interesting to see how the digital artistic sphere has seized surveillance-related issues in the digital age, especially in a context of security enhancement. On the occasion of the ‘Season of Digital Cultures’ (initiated by the Ministry of Culture of the Federation Wallonia-Brussels), the exhibition ‘The art of Secret’ completes the Mundaneum from 23 November 2017 the public exhibition ‘Top Secret! A world to decipher! ‘, which plunges the visitor into the world of secret codes and cryptology.

In dialogue with the indexcards of the Mundaneum, discover the installations of Valérie Cordy, Dries Depoorter, Nicolas Maigret and Maria Roszkowska, Martin De Bie and Audrey Briot, Mathieu Zurstrassen, not to mention Palimpsest, the exhibition of Philippe Braquenier’s photographs.

SynchroniCITIES arts visuels & numériques | Bruxelles

5 October 2017

En partant de sa propre expérience d’immigrée et de ses liens émotionnels avec certains artistes et leurs œuvres, l’artiste et curatrice indépendante brésilienne Kika Nicolela trace des parallèles et propose des dialogues entre des œuvres vidéo d’artistes de sa ville natale, São Paulo et de sa ville d’adoption, Bruxelles.

Avec/featuring works by Ariane Loze, Márcia Beatriz Granero, Charley Case, Marcelo Amorim, François Zajéga, Fernando Velazquez, Jacques Urbanska & Franck Soudan, Art2.Network, Lucas Bambozzi, Natalia De Mello, Gisela Motta & Leandro Lima, Thomas Israel, Kika Nicolela

Departing from her own experience as an immigrant and her emotional connections with some artists and their works, the Brazilian independent artist and curator Kika Nicolela draws parallels and proposes dialogues between video works of artists from her hometown São Paulo and her adopted city, Brussels.

Je présenterai, avec Franck Soudan (AToN – Art2.Network) l’installation Gif Connoisseur (tribut)

The Gif Connoisseur est un blog Tumblr, qui propose une collection de gifs animés qui représentent tous un personnage dans un costume gris vu de dos. Ce personnage est issus de la peinture de Norman Rockwell intitulée Connoisseur dans laquelle ce dernier semble regarde un tableau de Pollock. Le créateur du blog The Gif Connoisseur recherche des gifs animés partout sur le Web, il sélectionne ceux qu’il trouve les meilleur, les édite pour y rajouter le personnage Connoisseur et les poste sur son blog.

Jacques Urbanska, ayant plusieurs projets autour des gifs animés, s’est amusé avec la complicité de Franck Soudan à automatiser le processus. Un logiciel spécialement conçu pour rechercher des gifs animé, parcourt le Web et certains sites spécialement choisis. Il repère ceux qui répondent à certains critères spécifiques et les affiches automatiquement devant le personnage du Connoisseur.

RHIZOMatics @ Louvain-La-Neuve

4 October 2017

Ballade littéraire géolocalisée (sur une proposition de textes de Belinda Cannone en collaboration avec des étudiants de Louvain-la-Neuve) – geolocalized litterary itinerary  (in collaboration with Belinda Cannone and the students of the university of Louvain-la-Neuve).

Au grès des sons, des vibrations, des mots et des images, des expériences tactiles et sensorielles, redécouvrez les rues et places de Louvain-La Neuve avec votre smartphone.

En août dernier, les étudiants-participants de l’atelier d’écriture « Ecrire pour le numérique» (encadré par l’auteure française Belinda Cannone), ont inventé des mots, des bribes de textes et de phrases, inspirés de leurs déambulations dans la ville. Ce contenu a ensuite été intégré dans une application numérique dédiée, développée par l’artiste programmeur Franck Soudan, spécialiste des nouvelles formes de territoire développées avec le numérique. Une cartographie inédite et étonnante s’est alors dégagée de leur travail commun. L’ensemble crée une balade sonore (avec, outre les textes, également une série d’ambiances sonores créées par Philippe Franck) et multisensorielle qui transforme notre perception traditionnelle de la ville. Une expérience poétique et hypermédiatique à tenter en famille, à son rythme, smartphone en main, pour découvrir Louvain-la-Neuve autrement, à la lisière de l’imaginaire. Qu’il s’agisse de faire découvrir une ville par la captation et le rendu de son empreinte acoustique ou de livrer la pâte historique et/ou patrimoniale d’un quartier à travers l’enregistrement de témoignages d’habitants ou de lectures savantes, ce type de parcours immersifs et à la construction plus intimiste incorpore, à des degrés divers, un travail de scénarisation ainsi qu’un effort de création sonore interactive ; l’objectif étant d’enrichir le rapport sensible du spectateur à la dimension vécue d’un espace naturel ou anthropisé.

With the sounds, vibrations, words and images, tactile and sensory experiences, rediscover the streets and squares of Louvain-La Neuve with your smartphone. Last August, the students/participants of the writing workshop “Write for the digital” (given by French author Belinda Cannone), invented words, fragments of texts and sentences, inspired by their wanderings in the city. This content was then integrated into a dedicated digital application, developed by the artist programmer Franck Soudan, specialist in new forms of territory developed with digital technologies. An unprecedented and astonishing cartography emerged from their joint work. The ensemble creates a sound and multisensory stroll (including a sound data bank created by Philippe Franck) that transforms our traditional perception of the city. A poetic and hypermedia experience to try with his family, at his own rhythm, smartphone in hand, to discover Louvain-la-Neuve otherwise, at the edge of the imagination.

Whether it is to discover a city by capturing and rendering its acoustic footprint or delivering the historic and / or heritage paste of a neighborhood through the recording of local testimonies or scholarly readings, this type of immersive course and the more intimate construction incorporates, to varying degrees, a scriptural work as well as an interactive sound creation effort; the objective being to enrich the sensitive relation of the spectator to the lived dimension of a natural or anthropized space.

  • Project managers Transcultures : Jacques Urbanska, Philippe Franck
  • Artistes Franck Soundan, Philippe Franck
  • Project managers UCL : Frédéric Blondeau, Myriam Watthee, Aline Aulit
  • Textes : étudiants de Louvain-la-Neuve (encadré par Belinda Cannone)

Looping – Expo | Gif Art by AToN (Art2.Network)

10 September 2017

Le collectif AToN (Art2.Network) propose une plongée dans le format GIF au travers de plusieurs installations connectées qui vous feront découvrir plusieurs milliers de GIFs présents sur la Toile. Avec la participation exceptionnelle de l’artiste turc Mert Keskin (aka Haydiroket)

Les GIFs animés des débuts du Web, très simples, souvent kitch ou de mauvais goût, n’ont pas survécu à l’arrivée du Web 2.0, du haut débit et de la vidéo. Fin des années 2000, cependant, une nouvelle génération d’artistes du net apparait et se réapproprie le format. Ces enfants du Web 2.0 utilisent les réseaux sociaux comme matière première de création et de détournement pour amplifier considérablement leurs présences. Très vite le GIF va acquérir de nouvelles lettres de noblesse, et ses usages vont se multiplier.

Avec de multiples expositions online, mais aussi ces dernières années, des expositions dans des galeries d’art contemporain, certains considèrent aujourd’hui le GIF comme une oeuvre à part entière. À l’instar du dessin ou de la photographie de presse, du format court ou du collage, il veut porter sur le monde un regard décalé. Reflet de notre société, il vise généralement à provoquer, à faire réfléchir, à émouvoir ou à dénoncer. Un point de vue particulièrement intéressant sur une certaine culture web.

The collective AToN (Art2.Network) offers a dive in the GIF format through several connected installations that will let you discover several thousand GIFS present on the web. With the special participation of Turkish artist Mert Keskin (aka Haydiroket). The animated GIFs of the beginnings of the Web, which were very simple, often kitch or bad taste, did not survive the arrival of Web 2.0, broadband and video. By the end of 2000, however, a new generation of artists of the net appeared and reappropriated the format. These children of Web 2.0 use social networks as a raw material for creation and diversion to greatly amplify their presence. Very soon the GIF will acquire new letters of nobility, and its uses will multiply. With multiple online exhibitions, but also in recent years, exhibitions in galleries of contemporary art, some consider the GIF as a work in its own right. Like drawing or press photography, short format or collage, he wants to look at the world with a shifted look. A reflection of our society, it is generally aimed at provoking, causing reflection, emotion or denunciation. An interesting point of view on a peculiar and diverse web culture.

Partenaire : UCL CultureTranscultures

Top secret ! Un monde à décrypter

Impossible d’imaginer une société où toute l’information serait transparente et connue de tous. Depuis la nuit des temps, l’homme chiffre ses communications et tente de décrypter celles de ses ennemis : au VIe siècle av. J-C, Nabuchodonosor cachait des informations sous les cheveux de ses esclaves et, bien plus récemment, le génie de l’informatique Alan Turing contribua à écourter la Seconde guerre mondiale en cassant les codes de l’Enigma utilisée par les Nazis.

Le goût du secret se situe entre science et art, entre amour de la transgression et culture du « hacking ». Depuis les révélations de Wikileaks, la cryptographie s’impose comme un enjeu démocratique pour la confiance en notre société digitalisée. De l’Egypte des Pharaons aux mouvements sociaux actuels, d’innocents messages amoureux aux communications de guerre, en passant par le vote électronique et les trafics les plus divers, l’art des codes secrets se dévoile au Mundaneum, le centre d’archives montois connu comme le « Google de papier ».

Venez découvrir les machines utilisées pour le chiffrement, mais aussi les hommes et les femmes (dont de nombreux précurseurs belges) qui ont développé la discipline au fil des siècles.

What unites a potter in the sixteenth century BC and British mathematician Alan Turing? One, living in ancient Iraq, hid his manufacturing recipe by playing on spelling and suppressing consonants; the other helped shorten by two years the Second World War by breaking the Enigma code… and in doing so probably the world by laying down the principles of computing. Julius Caesar, during the Gallic War, encrypted his messages. King Nebuchadnezzar even hid information under the hair of his slaves!

From a game devised by Egyptian scribes to war communications, from innocent love messages to electronic voting, from the beginnings of the Internet to cyber war: immerse yourself in the universe of secrecy! You will discover machines used for (de)encryption, but also the men and women who contributed to the development of the discipline over the centuries. Who says encrypting says deciphering: the culture of hacking and transgression will be decoded at the heart of the Mundaneum, the “Paper Google”