Art(s)_&_Hacktivisme | Magazine l’Art Même #74

Un nouvel articles sur la thématique art(s) et hacktivisme dans le n°74 de la revue L’Art Même (directrice d’édition Christine Jamart).

Extrait :

En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow1, groupe américain de célèbres hackers et média de masse “Do it yourself”, proposa le mot valise hacktivism pour décrire le bidouillage informatique à des fins politiques. Presqu’immédiatement, le néologisme, issu des termes anglais hacking et activism se répandit comme une traînée de poudre. Si, par anglicisme, le sens du mot activisme sert généralement à désigner le militantisme (pris au sens large), les termes hacking, hacker, ou hack sont, quant à eux, moins évidents à cerner.

Dans L’éthique des hackers, considérée comme la “bible” des hackers, Steven Lévy retrace l’histoire du mouvement depuis ses débuts. Le livre débute par la description d’une communauté d’ingénieurs au célèbre MIT – Massachusetts Institute of Technology dans les années 1950. Le hack y est décrit comme un projet alors entrepris au nom d’un plaisir personnel, sans aspiration collective et qui se distingue par sa nouveauté, son style et sa virtuosité technique….

La création numérique dans le domaine de la lecture

Lecture numérique | cycle de conférences “De Gutenberg à Steve Jobs”

Avec les nouvelles technologies numériques, les formes traditionnelles d’écriture et de lecture évoluent. en parallèle, de nouvelles formes d’expression, d’écritures et d’expériences sensorielles apparaissent… Ce quatrième panel clôture le cycle de conférences autour de la lecture et propose de laisser la parole à des créateurs et des artistes qui travaillent avec ces nouveaux supports numériques. Ce sera l’occasion de mieux cerner les tendances actuelles et d’appréhender les avancées technologiques qui vont transformer dans un avenir proche les pratiques artistiques et cognitives de notre société. 

Avec la participation de l’écrivain  François Bon (Ecrivain, traducteur, artiste | Fr) de Michael Eickhof (Dramaturge en chef au Schauspiel Dortmund | De), de Jacques Urbanska (Chargé de projets arts numériques Transcultures, artiste | Be) et Giovanna Di Rosario (Chercheuse à la Faculté de philosophie, arts et lettres de l’UCL, co-directrice du groupe de recherche Hermeneia | Be).

Inscription : uclouvain.be/fr/mondesnumeriques

With new digital technologies, traditional forms of writing and reading are changing. in parallel, new forms of expression, writing and sensory experiences appear… This fourth panel closes the cycle of conferences around reading and proposes to leave the word to creators and artists working with these new digital media. It will be an opportunity to better understand current trends and to understand the technological advances that will transform in the near future the artistic and cognitive practices of our society.
With the participation of writer François Bon (Fr), Michael Eickhof (De), Jacques Urbanska (Transcultures/Be), Giovanna Di Rosario (Be).

GFX Free Error- The Wrong New Digital Art Biennale Istanbul

Une erreur GFX se produit lorsque la carte vidéo commence à mal fonctionner et devient incapable de projeter l’image. Mais une image brisée représente-t-elle réellement une erreur ou est-ce également une nouvelle réalité ?

Est-ce que nous créons simplement de nouvelles réalités à partir de ces failles ? S’il n’y a qu’une seule vérité, alors qu’arrive-t-il à ces réalités brisées tout autour de nous ?

Parfois, notre vision n’est pas ce qu’elle semble être et elle se transforme quand nous regardons ces inhabilités visuelles.

Artistes: Adam Ferris, , Art2.Network (Franck Soudan + Jacques Urbanska), Chris Cacavas, Domenico Barra, Esra Özkavcı, Flavio Scutti, Hexeosis, Jean Guillaume Le Roux, Kate Parsons, Kenaim, Michael Systaime Borras, Peter Rahul, Raquel Meyers, Sholim, Subtlegraces, Tachyons+, Thomas Cheneseau, Tom Galle, Trapers, V5mt, Yoshi Sodeoka, Uğur Engin Deniz.

Curateur: Haydi Roket

Space Debris est la WRONG* ambassade à Istanbul, en Turquie. Un aperçu du pavillon en ligne organisé par l’artiste turc Haydi Roket (aka Mert Keskin) intitulé «GFX Free Error» aura lieu à Space Debris du 21 au 26 novembre.

L’édition en ligne de l’exposition ouvrira le 1er novembre avec le reste du réseau WRONG Digital Biennale à l’adresse gfxfreeerror.com

Pour plus d’informations sur la nouvelle Biennale d’Art Numérique Wrong (encore), rendez-vous sur thewrong.org

 

GFX Error happens when video card starts malfunctioning and becomes unable to project the image. But does a broken image represent a fault or it’s a new reality all together? Do we merely create new realities from these faults? If it’s the sole truth, then what happens to those broken realities around us? Sometimes, our vision is not what it seems and it always changes when we look at visual inabilities.

Artists: Adam Ferris, , Art2.Network (Franck Soudan + Jacques Urbanska), Chris Cacavas, Domenico Barra, Esra Özkavcı, Flavio Scutti, Hexeosis, Jean Guillaume Le Roux, Kate Parsons, Kenaim, Michael Systaime Borras, Peter Rahul, Raquel Meyers, Sholim, Subtlegraces, Tachyons+, Thomas Cheneseau, Tom Galle, Trapers, V5mt, Yoshi Sodeoka, Uğur Engin Deniz.

Curator: Haydi Roket

Space Debris is the Wrong* Embassy in Istanbul, Turkey. A preview of the online pavilion curated by the Turkish new media artist Haydi Roket title “GFX Free Error” will take place at Space Debris from November 2st to 26th as part of the Wrong digital biennial, accessible worldwide on November 1st.

The online edition of the exhibition will open on November 1st with the rest of the Wrong Digital Biennale network gfxfreeerror.com

The Art of Secret – Exposition | Mundaneum Mons

Il est intéressant de constater à quel point la sphère artistique digitale s’est emparée des questions liées à la surveillance dans l’ère numérique, d’autant plus dans un contexte de renforcement sécuritaire.

A l’occasion de la Saison des cultures numériques, l’exposition « The art of secret » vient compléter au Mundaneum dès le 23 novembre 2017 l’expo grand public Top Secret ! Un monde à décrypter !* » qui plonge le visiteur dans l’univers des codes secret et de la cryptologie.

Imaginez une société sans secret ? Ainsi commence le parcours. L’exposition offre une vision artistique et prospective, avec diverses interprétations artistiques susceptibles de faire découvrir à un public non spécialisé, des œuvres critiques, engagées ou innovantes sur l’univers du secret.

En dialogue avec les indexcards du Mundaneum, découvrez les installations de Valérie Cordy, Dries Depoorter, Nicolas Maigret et Maria Roszkowska, Martin De Bie et Audrey Briot, Mathieu Zurstrassen, sans oublier Palimpsest, l’exposition des photographies de Philippe Braquenier.

* Top secret ! Un monde à décrypter : Le Mundaneum et l’UCL proposent un retour aux prémices de la cryptographie et de la cryptanalyse avec les premiers « hackers » de l’Histoire : les casseurs de code britanniques emmenés par Alan Turing durant la seconde guerre mondiale. « Top Secret ! » est aussi l’occasion d’une mise en lumière d’enjeux contemporains de notre société mise en données, tels que la cyber sécurité et la cyber paix. Jusqu’au 20 mai 2018.

 

It is interesting to see how the digital artistic sphere has seized surveillance-related issues in the digital age, especially in a context of security enhancement. On the occasion of the ‘Season of Digital Cultures’ (initiated by the Ministry of Culture of the Federation Wallonia-Brussels), the exhibition ‘The art of Secret’ completes the Mundaneum from 23 November 2017 the public exhibition ‘Top Secret! A world to decipher! ‘, which plunges the visitor into the world of secret codes and cryptology.

In dialogue with the indexcards of the Mundaneum, discover the installations of Valérie Cordy, Dries Depoorter, Nicolas Maigret and Maria Roszkowska, Martin De Bie and Audrey Briot, Mathieu Zurstrassen, not to mention Palimpsest, the exhibition of Philippe Braquenier’s photographs.